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Abstention 2007

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  • Abstention 2007 20 septembre 2007 22:12

    Les « majorités » des instituts de sondages ne signifient strictement rien. On peut faire dire ce qu’on veut à un « échantillon », avec de la propagande et une rédaction « appropriée » des questions. De toute façon, les élections législatives ont confirmé la défiance de la population envers le monde politique.

    Mais, pour ce qui est de la phrase :

    « France, orgueilleuse et généreuse, tu n’es bonne qu’avec tes ennemis »

    il faudrait d’abord discuter de ce que l’on entend par la « France ». Quant aux « ennemis »... Deux liens à lire :

    http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=87

    Nicolas Sarkozy, l’Etat et l’identité nationale (1)

    (...)

    La situation a été pire encore, dans l’histoire récente, pour les populations annexées de force par la « grande expansion coloniale » de la fin du XIX siècle. Jules Ferry n’hesita pas à brandir une théorie improvisée sur les « droits et devoirs des races supérieures » et alla jusqu’à déclarer dans son discours du 28 juillet 1885 : « Si l’honorable M. Maigne a raison, si la déclaration des droits de l’homme a été écrite pour les noirs de l’Afrique équatoriale, alors de quel droit allez-vous leur imposer les échanges, les trafics ? ». Ce qui n’empêche pas, apparemment, Nicolas Sarkozy d’estimer que : « il n’y a pas eu beaucoup de puissances coloniales dans le monde qui aient tant œuvré pour la civilisation et le développement et si peu pour l’exploitation » comme la France qu’il décrit et revendique.

    Mais le colonialisme, et la première guerre mondiale qui en fut le tragique aboutissement avec à son tour des suites encore pires jusqu’en 1945, ont-ils été l’oeuvre de « la France » ? Ou s’est-il agi à l’origine de montages de quelques lobbies de financiers et de grands spéculateurs, dont des politiques ont servi les intérêts ? C’est la question que Nicolas Sarkozy refuse d’examiner. D’ailleurs, il n’y a pas eu « beaucoup de puissances coloniales » ... tout court, à une époque où le capital financier avait déjà dépassé les frontières nationales, raison de l’expression « impérialisme » employée dès 1902 par des économistes comme John Atkinson Hobson.

    (...)

    http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=119

    (...)

    ... les « théoriciens » de l’impérialisme protectionniste comme Jules Ferry ne brandissaient pas la théorie des « races supérieures » sur la base d’une quelconque conviction. Ils le faisaient sans trop d’égards et de la manière la plus cynique, parce qu’elle convenait aux intérêts des groupes financiers et des grands spéculateurs. Ferry avoue ouvertement que la raison d’être de son discours est, entre autres, de pouvoir « imposer les échanges, les trafics » aux « noirs de l’Afrique équatoriale ». Le reste relève de la pure mise en scène. L’ancien président du Conseil était sans doute bien conscient du caractère parfaitement antiscientifique de sa « théorie », mais il s’en fichait éperdument. C’est cela, la politique politicienne.

    (...)

    Au point que, de nos jours, Jules Ferry passe pour un grand réformateur et on peut même lire son nom sur des banderoles syndicales. Mais ses réformes n’étaient-elles pas intéressées et conformes à la stratégie de l’oligarchie ? D’une part, pour garantir l’efficacité d’un appareil militaire et colonial qui ne pouvait pas fonctionner avec des illettrés. De l’autre, pour répandre un sentiment nationaliste propice à l’entreprise coloniale dans un premier temps et, à terme si nécessaire, à une nouvelle guerre avec l’Allemagne. Une guerre qui a bien fini par éclater en 1914.

    Enfin, que signifient les références à la « nation » dans un système social dominé par la grande finance et les multinationales ? La première guerre mondiale a été partout présentée aux populations comme une « défense de la patrie (ou d’un allié) contre l’envahisseur », alors qu’il s’agissait en réalité d’un conflit entre grands capitalistes pour le contrôle des colonies et l’hégémonie mondiale. Aujourd’hui, c’est l’euronationalisme qui convient aux intérêts des milieux financiers. Le reste relève de la pure gesticulation, pour montrer que l’ « Europe politique » n’est pas incompatible avec le bon vieux nationalisme du lobby colonial « français ». C’est vrai que la première prendra la relève du dernier dans le redéploiement des moyens de domination de l’impérialisme à l’échelle mondiale...

    (...)



  • Abstention 2007 13 septembre 2007 21:31

    Oui, enfin... Pendant qu’Agoravox se prêtait à une campagne pro-Bayrou frénétique, ses modérateurs ont censuré en mars dernier cet article dont un extrait suit :

    http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=79

    François Bayrou, candidat entre deux eaux et à coloration variable

    (...)

    Huit siècles après la Croisade Albigeoise, dans une Europe qui a connu entre autres le fascisme, le nazisme et deux guerres mondiales, deux traits médiévaux s’affirment de manière inquiétante : la banalisation des partis par la politique et la pensée « uniques », et la mise en place controversée d’un pouvoir européen où les lobbies de la grande finance ont remplacé l’Eglise toute-puissante de jadis.

    A son tour, cet « ordre européen » s’inscrit de plus en plus ouvertement dans le cadre d’un futur « ordre mondial » qui ressemble fort au schéma de gouvernance préconisé par des cercles d’influence comme la « Commission Trilatérale ». A savoir, une direction à trois composantes (Amérique du Nord - Europe - puissances de l’Asie) des affaires planétaires, comme déjà envisagé dans les premiers documents de travail de cette Commission ou dans les comptes rendus de ses réunions annuelles. Le monde, gouverné par une théocratie de l’argent ? C’est ce que suggèrent la composition, les objectifs et le mode de fonctionnement de ce genre d’organisations fort éloignées des citoyens mais très actives et influentes.

    La création de la Commission Trilatérale est d’ailleurs intervenue à un moment (1973) où les Etats-Unis venaient de se désengager du Viêt Nam dans des conditions défavorables. D’où la stratégie, de la part des milieux financiers, d’impliquer dans la « gouvernance mondiale » l’ensemble des puissances du monde capitaliste de l’époque. Une orientation incontestablement intelligente, du point de vue de la défense des intérêts de la grande finance.

    Dès janvier 1974, on trouve le futur premier ministre français Raymond Barre parmi les membres la Trilatérale. En même temps qu’un certain James E. Carter, Jr, gouverneur de la Géorgie.

    Mais François Bayrou, membre également de la Trilatérale jusqu’en 2005 et héritier autoproclamé de la tradition « centriste », ajoute un troisième ingrédient à connotation médiévale à l’actuel panorama politique : l’appel à la paix civile, dans un pays où règne d’après lui : « Perpétuellement la guerre entre le PS et l’UMP, perpétuellement en embuscade l’un contre l’autre ». Raison pour laquelle, poursuit notre homme providentiel : « J’ai vu mon pays décliner, s’appauvrir ». Rien de moins. La mondialisation, les élargissements de l’Union européenne, le méga-espace économique du Conseil de l’Europe, les exportations de capitaux, les délocalisations, le marché mondial de la main d’oeuvre, le dumping social... n’y sont semble-t-il pour rien. Toute la faute revient à la « guerre entre le PS et l’UMP »... Curieux, dans ce cas, qu’on ait tant de mal à trouver des textes d’une législature franchement désavoués par la législature suivante après une « alternance ».

    Le discours de l’UDF sur les « guerres » entre partis et la nécessité d’un gouvernement d’union nationale ressemble à du pipeau pour distraire les électeurs des vrais problèmes auxquels personne n’entend apporter de solution. A quoi rime de promettre un « gouvernement rassemblant des compétences et des sensibilités différentes », voire même « un premier ministre de gauche », si de toute façon, comme le reconnaît François Bayrou, il n’existe aucune différence essentielle entre les courants qui ont gouverné le pays depuis les années 1970 ? Le slogan « union nationale » fait partie depuis des mois des lieux communs de la campagne électorale. Une manière, peut-être, de tenter d’imposer un « retour au bercail » aux électeurs réfractaires en rendant la « politique unique » incontournable.

    (...)



  • Abstention 2007 13 septembre 2007 21:22

    Les actuels partis politiques sont là depuis longtemps, et on ne les a rien vu faire en matière d’écologie. Il y a eu surtout beaucoup de démagogie.

    Ségolène Royal était chargée de mission de Mitterrand au moment de l’attentat contre le Rainbow Warrior, et cette année elle jouait la « grande écologiste ». Les « Démocrates » US aussi, font leur cirque en ce moment. Sarkozy n’agit pas différemment. Mais quel est leur jeu réel ?

    C’est également assez curieux qu’on vienne, par exemple, nous parler de « décroissance » sans évaluer les dépenses militaires actuelles et leurs retombées écologiques.

    On se sert de plus en plus souvent du mot « écologie » pour appeler à des formes diverses d’union sacrée, expliquant que la lutte des classes serait dépassée et qu’il faut tous se mettre ensemble pour « sauver la planète ». Dans le concret, il s’agit de faire payer les pauvres pendant que les riches s’en mettent plein les poches. Mais à présent, on pense à une « écologie musclée » pour nous imposer une véritable dictature mondiale.

    Il est intéressant de lire cette « analyse de blog » sur rapport récent présenté à la Commission Trilatérale par un ancien haut fonctionnaire de la présidence US de Bill Clinton :

    http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=148

    Après les présidentielles françaises, mine de rien, l’ « Europe militaire » (2)

    (...)

    La Commission Trilatérale a tenu sa réunion annuelle à Bruxelles du 16 au 19 mars. Avec un peu moins de discrétion que d’habitude, car Reuters a même diffusé une photo de Henri Kissinger et Jean-Claude Trichet prise à cette occasion. Javier Solana, Haut Représentant de la « Politique étrangère et de sécurité commune » (PESC), Secrétaire Général à la fois du Conseil de l’Union européenne et de l’Union de l’Europe Occidentale (UEO), et ancien Secrétaire Général de l’OTAN, fait état de sa participation sur son agenda officiel (allocution du 17 mars à 14h30). C’est peut être que la Commission « a un message à faire passer ». Celui de la prétendue nécessité urgente d’un « ordre mondial » en bonne et due forme.

    Un important rapport présenté à cette réunion circule déjà dans sa version « pré-publication » : celui de John Deutch, diffusé sur un site d’information et recherche juridiques hébergé par l’Université de Pittsburgh. Mis en ligne en annexe à un article de Joe Shaulis du 20 mars, ledit rapport, intitulé : « Priority Energy Security Issues », porte un cachet du Massachusetts Institute of Technology où enseigne Deutch. Ce dernier apparaît dans la liste des membres de la Trilatérale comme : « John M. Deutch, Institute Professor, Massachusetts Institute of Technology, Cambridge, MA ; former Director of Central Intelligence ; former U.S. Deputy Secretary of Defense ». Il fut, en effet, directeur de la CIA et de la « National Intelligence » en tant que « Director of Central Intelligence » en 1995-96, après avoir été Sous-Secrétaire de Défense US en 1994-95. La thématique abordée dans le rapport est l’un des principaux domaines de compétence de John Deutch, comme on peut le constater sur son site universitaire.

    Le rapport de John Deutch se termine avec cette conclusion :

    « I have discussed four energy security issues. Here are summary conclusions about what should be done about each. (1) To mitigate the effects of oil and gas important dependence we must begin the process of a transition away from a petroleum based economy and recognize the inevitable dependence on petroleum until that transition is accomplished ; (2) To reduce the growing vulnerability of the energy infrastructure calls for greater cooperation for Trilateral countries and others involved in international energy markets ; (3) Both developed and developing economies need to curb CO2 and other greenhouse gas emissions to avoid the adverse consequences of climate change or face the prospect of active engineering of the globe’s climate ; (3) the need for encouraging expanded use of nuclear power means that new measures must be adopted to reduce the increase in proliferation risk that would result from the spread of dangerous fuel cycle services : enrichment and reprocessing.

    We justifiably should be concerned that the world is not making sufficient progress on these issues. One possibility is that the world will continue to muddle and make the inevitable adjustments. Another possibility is that a severe crisis will change the attitude of the public and its leaders about what needs to be done. I am uncomfortable with either of these possibilities because I believe each will involve much higher economic and social cost than is necessary. A much better option is to manage the significant social, technical, and economic aspects of the energy transitions the world will undergo. I hope that the Trilateral Commission, both as an organization and as individuals, will strive to make progress on these energy issues in the years ahead, appreciating that energy and security issues are not divisible, and I look forward to promising assessment at future meetings. »

    (fin de citation)

    Tel que je comprends le texte, la répétition d’un index (3) n’est pas forcément une coquille. L’auteur a pu vouloir montrer le caractère inséparable, dans son optique, des points qui y sont évoqués. La question essentielle résidant sans doute dans l’existence, vu par Deutch, d’un certain consensus sur une nécessité objective de recourir à l’énergie nucléaire à l’échelle planétaire pour supprimer au maximum les émissions des gaz d’effet de serre. En même temps, une telle politique posera, d’après cet auteur, de très sérieux problèmes de « sécurité ». Comme l’article de Joe Shaulis du 20 mars, celui de l’International Herald Tribune du 19 mars évoque clairement le premier de ces deux points du rapport, mais reste moins explicite sur celui concernant la « sécurité nucléaire ». Il fait également état d’un rapport de la présidente du directoire d’Areva, la française Anne Lauvergeon, à la même réunion. Ce deuxième rapport semble être allé encore plus résolument dans le sens du nucléaire.

    Si, soi-disant pour éviter une catastrophe climatique, les milieux d’affaires choisissent de favoriser l’énergie nucléaire à l’échelle planétaire, qui « veillera à la sécurité mondiale » ? On comprend aisément que, dans leur esprit, une telle opération doit s’accompagner de la mise sous tutelle de la planète entière par une « super-gendarmerie »...

    (...)



  • Abstention 2007 10 septembre 2007 19:21

    Le plus triste, c’est qu’il ait fallu un auteur issu de Sciences Po (filière d’études qui se dit apparentée à la « haute fonction publique ») pour qu’un article sur ce genre de réseaux soit accepté. Drôle de « média citoyen », même si ce n’est pas la faute à l’auteure.

    C’est vrai que cette année on ne trouve pas, dans la « liste officielle » des participants à Bilderberg, le Directeur de Sciences Po Paris Richard Descoings. Alors qu’en 2006 il y était, mais à l’époque aucun ancien de Sciences Po n’est venu écrire sur Bilderberg.

    Pour Bilderberg 2006, voir :

    http://www.dailymotion.com/_BigUpRouya_/video/x2h7yp_alex-jones-titille-les-bilderberger_politics?from=rss

    avec cette liste « officielle » de participants français :

    Michel Barnier, Albert Bressand, Henri de Castries, Bertrand Collomb, Richard Descoings, Patrick Devedjian, Yves de Kerdrel, Anne Lauvergeon, Thierry de Montbrial, François-Henri Pinault, Olivier Roy.



  • Abstention 2007 10 septembre 2007 18:48

    Je fais le tour de la Toile avec « Bilderberg » et « 2007 ». Je trouve, juste pour commencer :

    http://marseille.indymedia.org/news/2007/05/9944.php

    http://questionscritiques.free.fr/Bilderberg/Bilderberg_2007_210507.htm

    http://www.alterinfo.net/Bilderberg-du-31-mai-au-3-juin-2007-Istanbul,-Turquie-Bienvenue-aux-jusqu-au-boutistes_a9010.html

    http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=49274

    http://www.inteldaily.com/?c=126&a=2116

    http://leweb2zero.tv/video/alfred_1546a76ae8d14fb

    http://www.youtube.com/watch?v=Qcjk0_wj7Do

    http://www.prisonplanet.com/articles/june2007/020607Bilderberg.htm

    Sur ce dernier lien, on peut lire :

    World Exclusive : First Definitive Conclusions of Bilderberg 2007

    Daniel Estulin

    Saturday June 2, 2007

    Related : Exclusive - Bilderbergers War Over World Bank

    Well, we have our first conclusions of Bilderberg 2007, Robert Zoellick and the World Bank nomination.

    The US delegation is standing unanimously behind Robert Zoellick’s candidacy as the next President of the World Bank. Zoellick is a 53 year old Wall Street executive, former administration official and a free-market fundamentalist. During the meeting he pledged “to work to restore confidence in the bank.”

    “We need to put our differences aside and focus on the future together. I believe that the World Bank’s best days are still to come,” Zoellick said.

    The chances of Zoellick not being approved for the chair of World Bank Presidency are slim to none. The final decision is to be made by the end of June by the bank’s 24-member board of directors.

    The United States and Europe have a tacit agreement between them that the bank’s president should always be a US national while its sister institution, the International Monetary Fund, is headed by a European.

    Nevertheless, according to our sources at the conference, European Bilderbergers are not at all pleased with continuing the status quo, in which the US nominates a single candidate after informal consultations with bank members.

    The nomination also appears to short-circuit burgeoning calls for reform of this selection process at the bank, one of the cornerstones of the global financial architecture as designed by the victors of World War II.

    One Belgian Bilderberger proposed “a merit-based selection process, without regard to nationality,” something which will obviously be discarded by the inept Bush administration. What is rather quite remarkable is that on several occasions European Bilderbergers have openly rejected the current model saying “the nomination reeks of double standards,” especially because both the US and the World Bank preach accountability and transparency to developing countries, the main clients of the bank.

    But with IMF under the control of a Spaniard, Rodrigo Rato, European central bank, a Frenchman, Jean Claude Trichet, it was a difficult undertaking to imagine that the USA would give up control of the World Bank. Only the US Federal Reserve would remain in the hands of the Americans.

    “Replacing one Bush appointee with another will not resolve the fundamental governance problems of the World Bank,” said one Scandinavian. “Member governments should reject a back-door deal that leaves the bank’s governance structure intact, and should press for an open, merit-based selection process,” he said.

    Zoellick’s name also raised eyebrows among development groups for his close ties to the US establishment and corporate interests.

    One of the attendees, I have not had the confirmation as to who this individual is, asked Zoellick how he was planning to patch up relationships with third and forth world nations when he is best remembered during his tenure as the USTR, for arm-twisting poor nations’ governments to adhere to US-imposed intellectual-property laws that make medicines, for example, unaffordable to the developing world ?

    He has been a close friend to the brand-name pharmaceutical industry, and the bilateral trade agreements he has negotiated effectively block access to generic medication for millions of people.

    However, what has really riled up both the US and European delegates is the fact that World Bank’s dirty linen is being washed in public, thanks in great part to Paul Wolfowitz’s ineptness which incidentally he has blamed on the press.

    What is IMF and the World Bank ?

    It is widely, but mistakenly, believed that the purpose of the World Bank [controlled by the U.S. Federal Reserve] and the International Monetary Fund (IMF) [of which the U.S. is the principal donor and the only nation with the veto power] is to “encourage development and relieve poverty in the third world, but in practice these organizations have added to the impoverishment and destitution of millions” through the loans scheme called « Structural Adjustment Programmes » (SAPs) that have succeeded in adding to the country’s burden of debt and stagnation. The obvious result of the SAPs from the World Bank and the IMF is that the money lent to the destitute nations were used to make immediate interest payments to western banking institutions, something that both Jim Tucker and I have been saying for years. Furthermore, by ordering Third World economies to focus on production for export purposes, the World Bank and the IMF channelled $178 billion of the Third World financial resources between 1984 and 1990 into servicing dollar-denominated foreign debt.

    These programs are being implemented in over 70 Third World and Eastern European countries from Nigeria to Jamaica, from Hungury to Ethiopia, Lesotho, Kenia, Ghana, Uganda subjected to 566 IMF and World Bank stabilization and SAPs with devastating results. SAPs involve the liberalization of African economies which means that foreign companies are encouraged to take over designated sectors of the economy.

    The World Bank’s own study titled, « Adjustment Lending : An Evaluation of Ten Years of Experience » (1988) has demonstrated that the SAPs undertaken by 15 Sub-Saharan African countries failed utterly in every measurable criteria.

    Despite global adjustment, “thirty-six of Africa’s 47 countries, according to the bank’s secret study, have been subjected to structural adjustment by the Fund and Bank, yet the total external debt of the continent is now 110 percent of its gross national product.”

    Additionally, African states, unable to compete with Western multinationals, have been forced to withdraw from the health sector as part of free market economy. This has put African children at the mercy of unscrupulous international organizations and pharmaceutical transnational corporations, who are thus at liberty to use them as guinea pigs for testing various drugs and vaccines. As a case in point, in January 2001, the U.S.-based pharmaceutical TNC Pfizer used an experimental drug on 50,000 children suffering from meningitis in Kano, Nigeria without official authorization. As a result of the epidemic, 15,000 people died while many others became deaf and blind.

    Just a couple of other items on the agenda we are working on to expose as well : European relations with Russia not only in Europe but also in Central Asia. With Moscow making a deal with Kazakhstan and Turkmenistan over the transport of gas to Europe, the US geo-strategic goal of driving a wedge between the Central Asian countries and Russia lies in shambles. While the US says this is « not good for Europe », the Europeans are divided. Iran, overnight has become America’s last hope in the energy war.

    Iran war, after two years of huffing and puffing by the Bush government is definitely off the table. Furthermore, with France, Russia, Japan and China investing heavily in Iran, the world has drawn a line in the sand and the U.S. will be told at the conference not to cross it. There is blood in the water, and blood in the water usually leads to a good fight. That notwithstanding, the United States needs to control the region, not only for its oil reserves but, most importantly to help it sustain world economic hegemony. Under this strategic design, regional states will be turned to weak domains of sectarian sheikhs with little or no sovereignty and, by implications, a pathetic agenda of their economic development. Regional chaos favours the spread of Islamic fundamentalism, which in turn reinforces the process of political and social disintegration supported by the Bilderbergers.

    And finally, with Blair leaving, the UK will be told yet again, that they must, at all cost, do what is necessary to integrate the country into the European Community, even against the expressed wishes of Britain’s citizens.

    More breaking stories on the Bilderberg Conference as they become available.

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