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Cet article montre bien le malaise de la droite face à la votation citoyenne. Plutôt que de réagir sur le fond du problème, la question du service public, ils attaquent la votation sur sa forme : vote militant, vote truqué, chiffre gonflés...
Je voudrait déjà signaler qu’il est en lui-même contradictoire : s’il y a eu des milliers de points de vote, si 200 militants de l’UNEF étaient dans la rue samedi pour en tenir un, et si l’auteur de l’article lui-même a pu voté, ce ne peut pas être qu’un vote militant.
La droite et le gouvernement sont embarrassé, parce que la moindre des choses à faire après une telle mobilisation des citoyens français, serait d’organiser un référundum. Or ils sont sûrs de le perdre, car les français sont attachés au service public, qu’ils savent qu’un changement de statut n’est que la première étape de la privatisation et que, contrairement à ce qu’insinue l’auteur de l’article, ils se souviennent que la privatisation n’a jamais conduit à une amélioration du service rendu, bien au contraire.
Bref, la droite libérale est dans une impasse sur cette question, d’où ses réaction épidermiques, comme cet article.
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