Alain Lafon

Merci à Christophpe de ce retour réaliste.

J’y ajouterai un complément, le fait que ce qui semble réunir tous ces participants venus d’horizons très divers va bien au-dela des mots. Je crois comme Christophe qu’ils partagent une vision qui a été fort justement déclinée par François Bayrou.

J’ai particulièrement été impressionné par le fait que j’aurais pu rédiger les conclusions des ateliers des militants auxquels je n’avais pas assisté : une formidable envie de bouger, d’avancer, de mettre en oeuvre au quotidien les grands chantiers évoqués.

Des intellos urbains il y en avait, mais également des gens du terrain venu de la France profonde, et en grand nombre.

Voici « DDV » habillé pour l’hiver ;=)

Je trouve qu’il a l’élégance de ne pas se renier et de rester dans le rôle qu’il a choisi, « ministre », c’est à dire « serviteur » de la chose publique au sens étymologique. Manifestement l’homme n’a aucun goût pour le suffrage universel, ce que lui ont toujours reproché les élus qui sont allés au charbon à la suite de ses initiatives les moins populaires. C’est ce qui lui permet de prendre des positions courageusement impopulaires.

Je serai intéressé de lire son commentaire du « Prince » écrit à la lumière de son expérience de la vie politique française au plus haut niveau.

Quand à savoir s’il peut se rapprocher de FB, je suppose qu’ils peuvent avoir un respect réciproque pour l’homme cultivé. En d’autres temps Jean d’Ormesson ou Philippe Séguin en avaient bien eu publiquement pour François Mitterand. Ils sont tous les deux un peu « déphasés » dans le microcosme politique français actuel qui ne semble vouloir traiter que de l’apparence.

Les médias taïwanais auraient-ils des idées sur la liste des vrais bénéficiaires ? Serait-il imaginable de penser que la liste des faux bénéficiaires pourrait être inspirée d’une liste de vrais bénéficaires en remplaçant les noms d’intermédiaires par celui de commanditaires possibles ?

En l’état actuel d’avancement du dossier de révision, l’affaire est à mon avis complètement politique.

Le gouvernement UMP ne supporte manifestement pas le partage du pouvoir en Ile-de-France - le quart de la population et de l’activité économique française - avec un conseil régional qui n’est pas de son bord.

Ce n’est pas une raison pour « casser le thermomètre ». Le respect des règles élémentaires de la démocratie est pour moi de laisser le processus de révision aller à son échéance. D’autant plus qu’un travail considérable a été réalisé par les différents acteurs et que l’enquête publique de l’automne permettra aux citoyens de s’exprimer sur un projet abouti.