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  • alexnder 10 juillet 2009 14:00

    Cohn Bendit est évidemment de droite comme il le démontre dans toutes ses prises de position. C’est un usurpateur qui ne fait que galvauder le combat écologique et depuis les dernières européennes, l’idée de décroissance.

    Pour en savoir plus :

    http://www.ladecroissance.net/?chemin=textes/daniel-cohn-bendit

    Un texte complet sur le bonhomme.



  • alexnder 10 juillet 2009 13:50

    « Ce qu’il y a de fascinant chez [Nicolas Sarkozy], c’est son énergie, sa capacité d’avancer. Mon fils me dit souvent : “Arrête d’attaquer Sarko, il est comme toi !” » Daniel Cohn-Bendit, Le Monde, 18-4-2009. « Dis à ton fils qu’il a raison. On se ressemble beaucoup. » Nicolas Sarkozy, Libération, 19-6-2009 « Sarkozy fait Dany-ami »

     

    Pour en savoir plus sur Cohn Bendit :

     

     

    Derrière le masque médiatique
    Le vrai visage de Daniel Cohn-Bendit

     

     

    Article paru dans La Décroissance n°56-février 2009 (reproduit avec l’aimable autorisation de l’auteur)

    Sous des dehors de garçon rebelle à la mèche folle, les options politiques de Daniel Cohn-Bendit, telles qu’il les a exposées dans un livre paru en 1998, sont dans la droite ligne du néo-libéralisme financier. L’ex-leader de Mai 68 milite au Parlement européen pour l’entrée des entreprises dans les écoles, la privatisation des services publics et le travail le dimanche. Cohn-Bendit dans le texte.

    Alors que Daniel Cohn-Bendit lance avec José Bové la liste Europe Écologie, que la tête de liste des Vert en Ile-de-France se pique d’employer de temps en temps le terme de « décroissance », il est bon de se replonger dans les écrits de l’ex-leader de Mai 68, et plus particulièrement dans un livre paru en 1998 : Une envie de politique (La Découverte). Ce livre d’entretiens servira de profession de foi pour le candidat lors de sa campagne pour les élections européennes de 1999. À l’époque, il était déjà élu au Parlement à Bruxelles par le biais des Grünen (Verts) allemands.

    Une envie de politique (1998) est le cri de ralliement de l’enfant de Mai 68 à l’économie de croissance néo-libérale. « Je suis pour le capitalisme et l’économie de marché », confesse Daniel Cohn-Bendit. La société est à ses yeux « inévitablement de marché ».

     

    Privatiser la Poste

     

    Ce credo économique se décline dans tous les domaines. Daniel Cohn-Bendit défend la course au moins-disant social : « Si Renault peut produire moins cher en Espagne, ce n’est pas scandaleux que Renault choisisse de créer des emplois plutôt en Espagne, où, ne l’oublions pas, il y a plus de 20 % de chômage. » Sur la culture, Daniel Cohn-Bendit défend la vision selon laquelle « l’artiste doit trouver lui-même son propre marché », sans subventions. « Eurodisney, avoue-t-il, je m’en fiche. Cela relève de la politique des loisirs. Je suis allé à Eurodisney avec mon fils, je ne vais pas en faire une maladie. Eurodisney, c’est un faux problème. »
    L’ex-étudiant de Nanterre n’a rien contre le fait que les jeunes soient payés moins que le SMIC
    « si en échange d’un salaire réduit pendant trois ou quatre ans, on leur donne la garantie d’accéder ensuite à un emploi ordinaire ». Daniel Cohn-Bendit se déclare pour l’autonomie des établissements scolaires, pour qu’ils fassent sans l’État leurs propres choix de professeurs et d’enseignements. Il n’est pas opposé à l’appel aux fonds privés pour ces établissements afin de créer de « véritables joint-ventures avec les entreprises » et ajoute que « naturellement, l’industrie participerait aussi à la définition des contenus de l’enseignement, contrairement à ce que nous disions en 1968 ». « Mieux qu’Allègre !, résume l’hebdomadaire Le Nouvel Observateur (26-11-1998). Avec Cohn-Bendit le mammouth n’aurait plus que la peau sur les os. »

    Daniel Cohn-Bendit ne conçoit pas l’économie autrement que l’économie des multinationales, de la pub, de la globalisation et des TGV. Il le dit lui-même avec franchise : « Je suis persuadé que si on dit non à l’économie planifiée socialiste, on dit oui à l’économie de marché. Il n’y a rien entre les deux » (Libération, 6-1-1999). Il reprend à son compte la litanie des ultra-libéraux contre la dépense publique : « Je suis très ferme sur le déficit public. Par principe, tout écologiste conséquent doit être pour une limitation des dépenses publiques. » Les marchés publics doivent être ouverts à la concurrence. « Des services comme le téléphone, la poste, l’électricité n’ont pas de raison de rester dans les mains de l’État. » Il insiste : « Il n’y a pas de raison qu’il existe un service public de télévision. »

     

    Travail le dimanche

     

    Alors que Sarkozy a dû lui-même reculer sur cette question fin 2008, dix ans plus tôt, Daniel Cohn-Bendit se déclare pour le travail le dimanche. « Il faut admettre que les machines travaillent sept jours sur sept, donc admettre le travail du week-end. » La légalisation du travail le dimanche est avant tout profitable aux multinationales contre les entreprises de type familial. Mais l’eurodéputé met sur le même plan ces deux économies différentes, argument connu et honteux pour faire avaler cette destruction du droit au repos : « J’ai toujours été hostile aux horaires obligatoires d’ouverture des magasins (…) Tout le monde est scandalisé par le travail le dimanche, mais un Français serait aussi scandalisé de ne pouvoir faire son marché ou acheter son pain le dimanche. » Au travers de son argumentation sur le travail le dimanche, on comprend mieux la logique « libérale-libertaire » de Cohn-Bendit et l’immense danger qu’elle comporte sous couvert de modernité et de rébellion. Dans l’extrait suivant, le côté « libertaire » prend appui sur la critique de la famille traditionnelle et le désir du « jeune » de s’amuser pour mieux avancer ses pions ultra-libéraux : « Les parents ont besoin d’être avec leurs enfants, mais il ne faut pas réduire les besoins des gens à ceux de la famille traditionnelle, parents avec enfants (…). Bien des jeunes, qui n’ont pas de contraintes ou de besoins familiaux sont prêts à travailler en VSD (vendredi-samedi-dimanche) comme on dit, pour être libres à un autre moment, voire travailler sept jours d’affilée s’ils ont ensuite une semaine de congés pour aller faire de la marche, de l’escalade ou toute autre chose dont ils ont envie. »

     


  • alexnder 2 juillet 2009 16:01

    Tiens Joker, des nouvelles toutes fraiches d’amérique avec une légère prise de recul...

    Voici les avis de deux Européens retour des USA, deux personnalités très différentes mais toutes deux éminentes, n’en doutons pas, de nationalités différentes, revenant de séjours de formes différentes, et ainsi de suite. Il ne s’agit pas de zozos extrémistes comme on en trouve dans ces colonnes, ni de réflexions emportées comme on en lit sous nos plumes. Bien, – gens biens sous tous les rapports, – pourtant, leurs avis qui sonnent le glas, pour qui a l’oreille moyennement fine…

    • Chris Patten a fait un séjour substantiel aux USA, en mai, visitant plusieurs villes en tant que président du parti conservateur britannique. Il a admiré encore une fois l’architecture des villes, qu’il semble particulièrement apprécier. Il a découvert un optimisme inattendu chez les Américains, qui ne le fait pas bondir d’espoir, mais qu’il attribue plutôt à la magie d’un homme, – “Obama effect”, pour sûr… A propos d’Obama, d’ailleurs, il avoue être un fan de BHO mais il commence à se poser de sérieuses questions sur l’efficacité de sa politique et le reste…

    Mais ce qui nous intéresse, ce ne sont ni les réflexions politiques, ni les constats sociaux ou architecturaux, mais le passage où Patten nous restitue du “vécu”, – et là, l’agacement pointe, et même plus, by Jove – dans The European Voice, le 30 juin 2009.

    « First, if you have to travel from city to city in the United States, you would do yourself a favour if you could find a way of journeying by train. American airlines are pretty awful. They are lucky that hostility to competition in what purports to be the homeland of free-market capitalism has kept Asian airlines out of their domestic marketplace. Do American air travellers know just how bad the service that they get really is ?

     »American airports are as dire as British ones, maybe worse. Los Angeles gets the Oscar, with Soviet-style queues through security. How is it that America gives us Silicon Valley wizardry and Third World infrastructure ? »

    • L’autre voyageur, c’est Dominique Moïsi, retour d’un long séjour (5 mois) de visiting professor à Harvard. On connaît Moïsi, pro-américaniste pur sucre, de la branche transatlantique assez fastueuse, parfaitement accueilli dans l’establishment américaniste (Harvard et compagnie). On est entre amis, ce qui rend d’autant plus remarquable la couleur crépusculaire de sa chronique, la dernière de son séjour, du 29 juin 2009 dans Les Echos. (En passant, le conseil de Patten de préférer le chemin de fer aux déplacements aériens pour voyager aux USA semble se heurter à quelques solides obstacles, – Tiers-Monde pour Tiers-Monde, où qu’on se tourne, le même spectacle, avec les termites à l’œuvre.)

    « Les défis sont en effet immenses. L’Amérique ne va pas mal, elle va très mal. Au-delà du montant astronomique de la dette, sous ses diverses incarnations, budgétaires, commerciales..., au-delà de l’état de ses infrastructures – quand se produira la catastrophe, qui forcera l’Amérique à prendre enfin les mesures nécessaires pour avoir des ponts, des voies ferrées... dignes d’un Etat moderne ? – les signes de déclin se multiplient, le fléau de l’obésité en étant le signe le plus visible. L’Amérique a-t-elle les moyens de se reprendre ? Elle souhaite “européaniser” son système de protection sociale, ambition légitime et nécessaire, mais “l’européanisation” de l’Amérique ne se traduira-t-elle pas plutôt par le déclin relatif, mais inéluctable, de son poids économique dans le monde que par l’humanisation de son capitalisme ? […]

     »Revenant en Amérique, pour une période de temps significative, [...] à ma grande surprise ce n’est pas tant l’énergie de l’Amérique qui m’a frappé que la profondeur de la crise collective qui frappe l’ensemble du monde occidental. Certes, même si les deux rives de l’Atlantique semblent désormais moins unies par une ambition commune que par un doute commun sur leur devenir, leur place et leur rôle dans le monde, il y a plus d’énergie et d’espoir collectif en Amérique. Mais il y a plus de souffrances aussi.

     »L’Amérique peut rebondir avec Obama, mais il n’est pas sûr qu’elle y parvienne, même avec Obama. »

    Il y a eu plusieurs strates de voyageurs-chroniqueurs d’Europe en Amérique, lorsque l’“Amérique” fût devenu les USA, pour tout de même rester plus que jamais, d’une façon indue, “l’Amérique” dans nos esprits. Il y eut d’abord les découvreurs du Nouveau-Monde, les découvreurs de quelque chose de complètement nouveau, des Indiens de Chateaubriand à la démocratie de Tocqueville. C’était à la fin du XVIIIème siècle et dans le cours du XIXème siècle… Il y eut ensuite ceux qui allaient découvrir la modernité incontestable en Amérique, la puissance industrielle et le reste, à partir du tournant du XXème siècle, et, surtout, après que l’empire allemand eût été battu en 1918 et eût cédé aux USA la position d’avancée de la modernité qu’il avait représenté, malgré les USA, entre 1890 et 1914. Cette deuxième vague entretint des sentiments contrastés, les uns fascinés et enthousiastes comme s’ils découvraient l’avenir du monde, les autres fascinés et épouvantés, comme s’ils découvraient l’enfer que serait l’avenir du monde. La troisième vague fut celle de l’après-guerre de 1945, lorsque l’empire du monde était assuré, lorsque l’Amérique était définitivement installée comme l’avenir du monde déjà en pleine activité dans le présent. On allait aux USA découvrir ce qui se passerait en Europe dix ans plus tard.

    Brûlons les sous-étapes intermédiaires pour constater que nous sommes à la quatrième vague. On va désormais en Amérique pour découvrir ce que c’est que l’effondrement d’un système qu’on croyait assuré pour mille ans (fâcheuse analogie). Les meilleurs amis du système sont là à décompter les dégâts qui s’empilent, en s’interrogeant avec angoisse : pourront-ils surmonter cela, – et cette dernière question comme l’ultime avatar de l’espérance de l’American Dream, car il semble bien que, malgré tout, malgré le si brillant BHO, le vin soit tiré et la messe dite. D’où la question ultime : et nous, en Europe, que va-t-il nous arriver ?

    Nous ne sommes pas optimiste : une civilisation n’est pas un ballon de foot, elle ne “rebondit” pas avant le coup de sifflet final de l’arbitre. Les voyageurs ultimes de l’Amérique vont voir, en Amérique, à quoi ressemble le crépuscule de l’Occident dans sa variante-modernité, un crépuscule à la Spengler, conformément à la méthode de Maistre.

    Source : dedefensa



  • alexnder 28 avril 2009 12:07

    Non, la décroissance, ce n’est pas la recession.

    Travestir la seule perspective politique actuelle non barbare, c’est grave.

    http://www.decroissance.org/?chemin=textes/demorand



  • alexnder 20 avril 2009 15:39

    Merci Haina pour ce long message. Je n’en avais pas le courage...

    Ce déni de réalité n’est plus simplement insupportable, il devient absurde. La réalité s’immisce aujourd’hui de toutes parts dans notre virtualisme. Le temps, l’histoire jouent en sa faveur.

    J’espère ne plus lire sur ce site pareil recueil de calomnies.


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