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Alice

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Passionnée par la frontière entre la norme et l’exception. Enseignante en école maternelle, je suis particulièrement intéressée par les comportement humains, les problèmes de société(sexisme, racisme, violences) et les difficultés des consommateurs. Indépendante avant tout, je peux témoigner des zones sombres de l’enseignement et de l’éducation, ainsi que de la vie quotidienne en banlieue parisienne. Artiste dans l’âme, je fais des collages et des montages photos.
J’ai 55 ans.

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  • Premier article le 08/10/2007
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Derniers commentaires



  • Alice Alice 9 octobre 2007 11:54

    Mon dernier commentaire a été chronologiquement mal placé. Il faut le lire APRES celui d’Emmanuël.



  • Alice Alice 9 octobre 2007 11:51

    Pour Maurice,

    A vous lire, j’ai l’impression que vous vivez dans un paradis doré. Il me semblait avoir bien expliqué toute l’aide que j’ai reçue. Les informations, je les ai trouvées dans des livres ou sur des sites internet. Pour la quatrième année où j’ai en charge des élèves « handicapés », vous devez bien vous douter que j’ai remué ciel et terre pour obtenir de l’aide. Sur le plan pratique, dans la première école, je me suis débrouillée seule. Dans la deuxième, j’ai obtenu quelque soutien de la directrice et de certaines collègues, sur la base du volontariat ! De toute façon, quand vous êtes dans la classe, vous êtes seule ! En ce qui concerne les syndicats, je préfère ne rien dire tant j’ai été dégoûtée par leur magouilles... Quant aux parents, il me semblait avoir été claire sur ce qu’on pouvait en attendre. Pour le premier élève, j’ai DU faire un bilan présenté lors de l’Equipe de Suivi. Quand les résultats ont montré que l’élève avait à peu près deux ans de retard dans ses apprentissages, les parents m’ont promis de « me pourrir la vie ».Ils voyaient leur fils comme un « Asperger ». Au sein de l’équipe pédagogique, nous n’avons jamais remarqué ses compétences supérieures. L’école ne serait-elle pas le meilleur milieu d’épanouissement pour ces enfants ? Il faudrait savoir quels sont les buts du gouvernement dans ces intégrations sans prix et à tout prix.

    Pour Emmanuel,

    Si j’ai parlé d’enfants autistes et psychotiques, c’est parce que j’ai eu en charge trois TED et un psychotique. De toute façon,la terminologie ne change pas grand chose au problème. Ce n’est surtout pas ce qui fait avancer les thérapies ! On est en France encore sous le règne de Freud et si les sciences cognitives ont apporté un changement, la question sur les causes de ces troubles est loin d’être tranchée.Que ceux qui détiennent LA solution se montrent. Si ces troubles sont clairement identifiés dans le DSM IV, c’est qu’ils sont bien des pathologies . Cette classification émane de l’American Psychiatric Association, donc... La pratique de la langue de bois est très en vogue chez les responsables de l’état.Dire qu’un aveugle est non-voyant change-t-il quelque chose au problème ? C’est un moyen gratuit de montrer toute le respect et l’importance qu’on attache à la différence. Que signifie l’expression personne de couleur ? Nous sommes tous d’une certaine couleur. Sauf, effectivement quelques politiques très transparents, hélas pour notre société.Si c’est tout ce que l’on fait pour réduire le racisme... On a donc englobé sous le terme de handicap des pathologies psychiatriques graves afin de gérer la situation à peu de frais.Certaines fluctuations du vocabulaire sont le reflet d’une manipulation, voire d’une ignorance sémantique. Je dirais que tous ces blas-blas-blas occupent, pendant qu’il n’y rien de fait. Ou avez-vous lu que je propose l’hôpital à la place de l’école ? Je déplore qu’il n’y ait pas de structures spécialisées, de moyens matériels et humains. L’hôpital n’est d’ailleurs pas non plus le milieu le plus favorable à l’épanouissement de n’importe quel enfant. Si vous vous en êtes bien sorti, bravo à vous-mêmes et à tous ceux qui vous ont accompagné ! Je comprends votre point de vue, mais chaque cas est différent. Cordialement.



  • Alice Alice 8 octobre 2007 18:50

    Merci anny paule de comprendre ce qui risque d’être mal interprété par des parents d’enfants handicapés. Tout d’abord, ayant travaillé en ZEP, je suis offusquée par le manque de moyens donnés aux enfants issus de milieux sociaux défavorisés et par l’obligation d’utiliser des méthodes pédagogiques qui vont à l’encontre de leurs besoins. Je résumerais en parlant de dispersion des savoirs et d’animation plus que de véritable pédagogie. Par exemple, qu’en est-il de l’apprentissage d’un langage correct quand vous êtes censés favoriser la communication verbale entre pairs issus à 90% de familles non-francophones ? Quant à l’économie réalisée sur le dos des enfants et des enseignants, je suis bien certaine qu’elle est la seule raison de ces nouvelles lois. J’ai visité un IMP recevant des enfants atteints d’épilepsie avec troubles associés. J’ai pu constater que dans ce lieu, les conditions d’accueil étaient réellement adaptées : petits effectifs, personnel spécialisé dans tous les domaines et en grand nombre... Coût de la journée pour un enfant : 150€ en externat, 230€ internat. Les chiffres sont parlants d’eux-mêmes. Comment peut-on leurrer les parents et profiter de leur détresse et leurs difficultés à accepter la réalité ? Certains mettent des dizaines d’années avant d’envisager la situation d’une façon concrète. J’ai même lu l’expérience d’une mère qui avait été soupçonnée d’avoir une attitude d’abandon car elle avait très rapidement souhaité placer son enfant dans un établissement spécialisé. Ce sujet demeure tabou car l’on attend des personnes concernées qu’elles aient un comportement conforme à la majorité générée par un discours démagogique utilisé par tous les hommes politiques. Je reste convaincue que ces nouvelles lois vont avoir des répercussions très négatives. Pour l’instant, on n’a pas encore chiffré la somme que représente le nombre d’enseignants qui en deviennent malades. Mais le budget de la Sécurité Sociale est différent de celui de l’Education Nationale. Quand la gestion est morcelée, chaque ministère se renvoie la balle.



  • Alice Alice 8 octobre 2007 18:09

    Vous avez tout-à-fait raison ! Ce sont des CEA et des CA (Contrats Avenir).

    Quels que soient les sigles de ces « Contrats », leur dénominateur commun reste, derrière les termes, la notion de précarité. Excusez-moi pour cette erreur.



  • Alice Alice 6 octobre 2007 16:36

    Et pour tous ceux qui souhaite un changement, n’oubliez pas de signer l’appel pour la refondation de l’école. http://www.refondation-ecole.net/index.php

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