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Amine MECIFI

Amine MECIFI

Directeur en Solutions Internet
Publication : Pourquoi les Avions S’écrasent-ils ? ISBN 1430309202
Sortie en septembre 2007 : Sécurité Aérienne pour pilotes et professionnels de l’aviation.

A mon sujet
J’ai la chance d’avoir 33 ans et je ne suis pas prêt à m’arrêter en si bon chemin.
J’ai étudié l’aviation pendant de nombreuses années. J’ai passé en Suisse un diplôme de pilote privée, un diplôme de pilote de ligne ainsi qu’un permis spécial IFR. Ces derniers ont été délivrés par l’OFAC (Office Fédéral de l’Aviation Civile, Berne).
En France, j’ai obtenu un diplôme de Pilote de Ligne, un certificat de Droit Aérien et un certificat de Facteurs Humains pour l’Aéronautique. Ces sont des diplômes Français délivrés par la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC, Ministère des Transports).
J’ai étudié pendant 3 ans à l’EPFL (Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne, Suisse).
Depuis 3 ans, je suis dans l’association montée par les familles de victimes du crash de l’avion de Flash Airlines (3 janvier 2004). Pratiquement toutes les familles des victimes sont dans cette association présidée par mon ami Marc Chernet que je salue au passage.
Cette association a fait un travail extraodinaire et même unique dans les annales afin de lutter contre l’oubli et la facilité.
Pour mémoire, ce crash a eu lieu le 3 janvier 2004, il a impliqué un 737 et a provoqué la mort de 148 personnes dont 133 de nationalité Française.
Les causes sont encore discutées et les raisons du crash loin de faire l’unanimité.

Tableau de bord

  • Premier article le 19/07/2007
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Derniers commentaires



  • Amine MECIFI Amine MECIFI 19 juillet 2007 14:49

    Par erreur, je vous ai répondu un peu plus bas. Merci :)



  • Amine MECIFI Amine MECIFI 19 juillet 2007 14:48

    Effectivement, les spoilers appartenant à la chaine de commande, il est difficile d’imaginer une panne complète qui n’aurait pas donné lieu à une déclaration d’urgence.

    Je ne sacralise pas cette redondance. Il y a eu des cas (j’en parle dans mon nouveau livre) de 3 pannes de réacteurs sur 3 ou de 3 circuits hydrauliques sur 3. Dans ces cas, il s’agit de problèmes de cause commune sur des systèmes qui ne sont pas si indépendants qu’ils en ont l’air.

    Les spoilers sortent au sol pour plaquer l’avion et permettre un meilleur freinage. En vol, ils assistent les ailerons. Ce n’est pas le même set qui sort en vol ou au sol.



  • Amine MECIFI Amine MECIFI 19 juillet 2007 14:43

    Merci de ton commentaire :)

    Les pistes courtes ne sont pas nécessairement dangereuses. Par contre, elles permettent pas de faire des freinages aussi doux et confortables pour les passagers.

    Par exemple, à Genève, la piste fait 3900 mètres. Si un pilote freine trop fort, il va se trouver à 1 KM de la prochaine sortie et le controleur aérien ne sera pas content de voir sa piste bloquer le temps que le pilote dégage :)

    Le système de freinage automatique peut être armé avant l’atterrissage et il a plusieurs niveaux d’intervention. Plus le niveau sélectionné est élevé, plus le freinage sera puissant. Si la piste est courte, il faut freiner de manière déterminée pour éviter de se retrouver dans les champs. Mais encore une fois, je te rassure, une piste courte n’est pas nécessairement synonyme de danger.



  • Amine MECIFI Amine MECIFI 19 juillet 2007 14:35

    Merci de ton commentaire. On le reconnait tout de suit quand on a affaire à des pros :)

    Je suis d’accord avec toi, il arrive souvent que des systèmes de sécurité se retrouvent dans des situations très particulières qui les rendent contre-productifs.

    Si l’avion commence à planer sous l’effet sol, il peut consommer pas mal de piste avant de toucher. Pendant tout ce temps, la vitesse ne baisse pas et les spoilers sont armés mais pas sortis. C’est souvent un facteur lors des sorties de pistes. D’autant plus que si la météo est limite, l’approche se fait à une vitesse supérieure et favorise l’effet de sol.

    Le 727 d’American Airlines avait passé le seuil de piste avec seulement 10 noeuds de plus. Il a plané sur plusieurs centaines de mètres. Quand le commandant a vu ce qui restait de piste, il a poussé les manettes mais le temps que les réacteurs reprennent, c’était fini. C’est 100% le même accident de TAM. A St Thomas, la piste faisait 1600 mètres. Dur pour poser un 727.



  • Amine MECIFI Amine MECIFI 19 juillet 2007 12:21

    Ton commentaire est très intéressant et je te remercie vivement de l’avoir posté. Il ne s’agit pas de froideur et je t’assure que le sort des victimes ne me laisse pas indifférent.

    Pour l’écriture de mon dernier livre (Sécurité Aérienne), j’ai du travailler sur au moins 2000 rapports d’accidents. Mon but est d’apporter quelque chose à la sécurité aérienne, mais pas faire des cauchemars la nuit. Je suis obligé de me protéger et me tenir tout le temps à l’aspect technique de l’accident.

    Je travaille aussi avec l’Association qui défend les familles des victimes du crash de Charm-El-Cheikh. Il m’est arrivé de ne pas dormir pendant 1 semaine après avoir passé 1 heure avec certains parents. Il y a un poids émotionnel très fort lié à ces tragédies et je ne peux les approcher sereinement que si je considère que l’aspect technique.

    Les médecins parlent de cancer en termes techniques également. Ils ne parlent jamais de ce que ressentent les malades. Il est important de se protéger quand on touche à des sujets comme ceux-ci.

    J’espère que tu comprendra mieux ma démarche maintenant.

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