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Analis

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  • Analis 18 novembre 2023 13:57

    @moderatus

    On peut défendre la solution de deux états, on peut aussi bien sur manifester sa solidarité pour les Palestiniens, on peut critiquer le pouvoir et la politique israélienne. mais en aucun cas on ne peut cautionner ou passer sous silence les actes du Hamas , c’est nier à l’être humain toute étincelle humanité et par là même faire preuve de complicité à peine passive avec les terroristes

    d’ailleurs en Israël le pouvoir était très critiqué et en bascule.


    Attention, vous répétez cela presque comme un mantra, mais les 1200 ou 1400 morts qu’auraient fait le Hamas, sur lesquels vous vous basez, sont un nombre fourre-tout répété à plus soif sans vérification par les médias et États israéliens et occidentaux, qui mêle toutes les victimes du jour. En réalité, non seulement il mêle combattants et non-combattants, mais il est de plus en plus clair qu’un grand nombre de ces victimes attribués au Hamas ont en fait été tuées par l’armée israélienne, dans des feux croisés, les militaires israéliens ne faisant guère de distinction quand ils faisaient feu sur leurs ennemis, tirant dans le tas, et parfois même choisissant délibérément de faire des victimes civiles israéliennes afin de pouvoir affronter plus facilement les miliciens du Hamas. De l’autre côté, certaines des victimes non-combattantes ont pu être certes le fait de ces derniers, mais là encore dans le cadre de feux croisés lors des affrontements. Le but des miliciens était de faire autant d’otages que possible, dans l’action ils ont sans doute tué des non-combattants (et n’oublions pas que les habitants des kibboutz ont des armes, et que certains israéliens tués ont également pu être des miliciens des kibboutz qui ripostaient à l’intrusion du Hamas et ont été tués en combat).

    https://lesakerfrancophone.fr/les-temoignages-du-7-octobre-revelent-que-larmee-israelienne-a-bombarde-les-citoyens-israeliens-avec-des-chars-et-des-missiles


    Les témoignages du 7 octobre révèlent que l’armée israélienne a bombardé les citoyens israéliens avec des chars et des missiles

    Publié le novembre 16, 2023 par Wayan


    Par Max Blumenthal – Le 27 octobre 2023 – Source The Grayzone


    Les militaires israéliens ont reçu l’ordre de bombarder les maisons israéliennes et même leurs propres bases alors qu’ils étaient submergés par les militants du Hamas le 7 octobre. Combien de citoyens israéliens annoncés comme ayant été “brûlés vifs” ont en fait été tués par des tirs amis ?


    Plusieurs nouveaux témoignages d’Israéliens ayant assisté à l’attaque surprise du Hamas sur le sud d’Israël le 7 octobre dernier viennent s’ajouter aux preuves de plus en plus nombreuses que l’armée israélienne a tué ses propres citoyens pendant qu’elle se battait pour neutraliser les tireurs palestiniens.


    Tuval Escapa, membre de l’équipe de sécurité du kibboutz Be’eri, avait mis en place une ligne téléphonique pour assurer la coordination entre les résidents du kibboutz et l’armée israélienne. Il a déclaré au journal israélien Haaretz que lorsque le désespoir a commencé à s’installer, “les commandants sur le terrain ont pris des décisions difficiles – y compris le bombardement des maisons sur leurs occupants afin d’éliminer les terroristes en même temps que les otages“.

    […...]


    S’agissant de la suite des événements, il devient de plus en plus clair que le but du gouvernement Nétanyahou est de procéder à une expulsion d’autant de Palestiniens que possible de la Bande de Gaza. C’est là la fin de leur déplacement (concentration, en fait) dans le sud de celle-ci. Il n’y a donc aucune raison de s’offusquer de ce que le Hamas essaie de s’opposer à ces mouvements de population, vues quelles seraient leurs conséquences. Ils sont certes inévitables, mais en raison des violents bombardements, faisant suite à des années de privation qui ont déjà transformé le territoire en prison à ciel ouvert. Nétanyahou veut non seulement interdire définitivement toute solution à deux États, mais aussi à un État non uniquement juif. L’attaque du Hamas n’est pour lui qu’un prétexte pour atteindre cet objectif d’une deuxième Nakba, en profitant de l’émotion causée dans le monde entier, enfin, surtout en Occident.



  • Analis 26 juin 2023 18:46

    Énorme manipulation, véritable tentative de coup d’État, ou gros coup de colère de la part de Prigogine, je pense qu’il est trop tôt pour tirer des conclusions. Dans tous les cas, une tentative de changement de pouvoir était vouée à l’échec, corruption de Prigogine par la CIA ou non. On a évoqué aussi que les motifs étaient liés aux tractations pour l’incorporation des effectifs du groupe Wagner dans l’armée russe régulière, mais si le but était de faire pression pour obtenir satisfaction sur leurs revendications, alors les Wagner y sont allés quand même un peu fort... Ce qui pourrait aller dans le sens d’une énorme feinte, est le fait qu’à chaque fois que Prigogine a hurlé qu’il allait retirer ses troupes du front de Bakhmout en raison de l’incompétence de l’armée russe, les forces ukrainiennes qui ont tenté d’en profiter se sont retrouvés face à des mercenaires très motivés les attendant de pied ferme. Mais bon, cela paraît quand même aller un peu loin, là encore...


    Par contre, on notera que cette épilogue a du rassurer les médias occidentaux. Eux qui avaient décrié les Wagner depuis des mois, se retrouvaient devoir les encenser comme des combattants de la liberté, ils devaient en perdre tous leurs repères. Maintenant, ils vont pouvoir à nouveau revenir à leurs bonnes vieilles habitudes, et les qualifier de terroristes à longueur de journée.



  • Analis 17 juin 2023 11:42

    @Jelena

    Et pourquoi la Pologne se lancerait dans un conflit contre la Russie ? Pour gagner quoi ?... Préserver l’intégrité territoriale de l’Ukraine, ce n’est pas dans l’intérêt de Varsovie, bien au contraire.



    Vous ne tenez pas d’un compte d’un élément que j’ai souvent souligné ici, mais dont nombre semblent avoir du mal à réaliser l’existence  : la persistance d’un fort sentiment de frustration historique en Pologne, lié au démantèlement de l’empire polonais au début de la Révolution Française, qui avait résulté sur la disparition de la Pologne en tant que nation indépendante. Il y a à peine un siècle, le nouvel État polonais avait encore lancé une offensive afin de récupérer l’Ukraine et la Biélorussie, et avait réussi à en annexer une assez large partie. Et plus de cent ans plus tard, la Pologne rêve toujours de regagner son influence sur ces deux pays, si ce n’est en récupérer une portion. N’oublions pas que les Polonais n’ont pas digéré de plus la purification ethnique qui avaient les populations de langue polonaise commise par les soviétiques avaient annexé à leur tour à la fin de la Seconde Guerre Mondiale cette large bande récupérée par la Pologne 20 ans plus tôt. Ils en avaient en effet expulsé tous les personnes ethniquement polonaises, afin de mettre fin aux prétentions polonaises vieilles de plusieurs siècles. Ce qui n’a pas marché, on le voit...


    Maintenant, je ne vois pas ce que l’armée polonaise pourrait faire d’important. Elle n’est certainement pas apte à mener une guerre de mouvements de grande envergure, donc d’attaque. Tout au plus pourrait-elle aider les forces ukrainiennes à défendre. Mais si le but est d’entraîner l’ensemble de l’OTAN à intervenir directement dans la guerre, pourquoi pas ? Ce serait la nouvelle étape dans l’escalade de la part des fous qui dirigent les pays occidentaux.



  • Analis 9 mai 2023 20:04

    @Nicolas36

    L’année dernière l’offensive de Kharkov et de Kherson ont été peu significative pour les Russes qui étaient en infériorité numérique et qui se sont simplement retirés.


    Là se trouve la clef de tous les problèmes qu’ont eu les russes à la fin de l’été dernier : ils étaient trop peu nombreux dans ces régions pour résister à l’offensive. Tout le monde parmi les analystes objectifs, et parmi ceux qui commentent ici (à part quelques fanatiques atlantistes) se retrouve là-dessus. Mais comment se fait-il qu’ils étaient si peu nombreux, justement ?


    Là, les mêmes échouent en général à pointer la vraie responsabilité  : celle de Poutine. Ses énormes erreurs stratégiques ont coûté à la Russie, et par-delà au monde entier, une prolongation de la guerre au-delà du raisonnable, en donnant aux extrémistes ukrainiens et à leurs soutiens occidentaux l’illusion d’une possible victoire, illusion qu’ils peuvent ainsi vendre à leur public et obtenir le soutien de celui-ci. Il a lancé à l’assaut des troupes insuffisamment nombreuses en février 2022, moins de 200 000 hommes en comptant celles des séparatistes cosaques et novorusses. Certes, cela a suffi à remporter de grands succès à court terme, et à neutraliser l’armée ukrainienne d’alors, d’inspiration soviétique. Mais il était évident aux yeux de tout observateur que cela ne suffirait pas dans le cas d’un prolongement du conflit et d’un renforcement prévisible de l’armée ukrainienne. Jusqu’à début avril il y a un an, quand Zélensky était prêt à capituler, cela pouvait paraître suffire. Mais à partir du moment où les pourparlers de paix en Turquie, suite à ceux de Minsk, ont été sabotés par les Occidentaux, il était devenu évident qu’il fallait passer à un autre niveau. Et engager tout de suite une mobilisation. Il l’a finalement faite, avec près de cinq mois de retard.


    La vérité est toujours celle qu’il a laissé transparaître depuis plusieurs années de conflit, en Syrie et en Ukraine déjà en 2014 : loin d’être le génie que certains décrivent, et loin d’être aussi un tyran brutal prompt à recourir à tout bout de champ à la force, Poutine est un faible. Et un niais. Cela a fini par lui coûter très cher. Maintenant, les 300 000 hommes annoncés ont été mobilisés, équipés et entraînés, plus 40 000 à 70 000 déplacés d’autres régions, les lignes de front ont été fortifiées, les ukrainiens ont encore perdu une quantité impressionnante de matériel livré (et 2050 chars, fussent-ils de 4ème génération, c’est très peu), ils sont surclassés tant par les blindés que par l’aviation et l’artillerie russes, mais il reste que plusieurs mois ont été perdus par les russes, d’une façon aisément évitable, quand on voit l’inefficacité des attaques menées par les forces ukrainiennes requinquées dans les régions de Karkov et Kherson.



  • Analis 12 avril 2023 16:52

    @velosolex

    Auprès de CheckNews, François Hollande précise également sa position : « Dans aucun de mes propos, parce que c’est sur ça qu’ils essayent de mettre l’accent, je n’ai laissé penser que nous aurions signé les accords de Minsk pour permettre aux Ukrainiens de préparer la guerre. Il s’agissait [pour le pays] de retrouver une stabilité, un équilibre et de renforcer leurs moyens militaires s’ils étaient attaqués. Depuis l’interview de Merkel [et sa déclaration sur Minsk], c’est ce qu’ils veulent absolument démontrer, de prétendre que Minsk a été une tromperie pour permettre à l’Ukraine de s’armer, de préparer une agression, mais ce n’était pas le cas. Nous voulions protéger l’Ukraine [d’une invasion] que la Russie a fini par commettre. »


    Hollande essaie là simplement d’éteindre l’incendie en atténuant voire induisant en erreur sur la signification de ses propos. L’ensemble de ses dires montre bien qu’il était vraiment impliqué dans la politique d’hostilité à la Russie et que dans son esprit, les accords de Minsk devaient permettre non de résoudre le conflit, mais de gagner du temps.


    Il ne dit pas qu’il a organisé avec Porochenko depuis Paris le coup d’état, à vrai dire les éléments qu’on avait pu glaner à l’époque suggéraient que Hollande n’était pas directement impliqué, que c’était surtout les USA qui avaient organisé ce putsch. Les français n’ayant fait qu’accompagner ensuite cette politique de déstabilisation, en la prolongeant grâce à leur attitude perfide autour des accords de Minsk. Mais les déclarations de Hollande montrent bien qu’il était très satisfait de cette politique anti-russe (et en fait aussi anti-ukrainienne), tant du coup d’état du Maïdan et ses suites et de « l’arrimage » de l’Ukraine à l’Union Européenne. On le voit parler en termes d’Axe du Mal, se réjouir des problèmes de la Russie et regretter qu’ion ne soit pas allé plus loin, allant jusqu’à conspuer les «  séparatistes », uniquement parce qu’ils ne sont pas dans son camp, lui qui a soutenu séparatistes et terroristes les plus sanguinaires en Syrie comme au Kosovo.


    Et plus largement, quand il dit qu’il « voul[ait] protéger l’Ukraine [d’une invasion] que la Russie a fini par commettre », il se contente de reprendre la propagande atlantiste habituelle. Durant huit ans, ce sont les autonomistes qui ont été attaqués en permanence, en masse en 2015 (ce qui ne le dérangeait manifestement pas du tout), puis par le biais de bombardements incessants. Et non, en 2022, ce n’est pas une « invasion russe » qui est venue, mais une invasion des forces ukrainiennes, à laquelle les russes ont répliqué. On peut leur en vouloir ou non de ne pas avoir laissé les républiques du Donbass se faire écraser, tout en les reconnaissant, mais ils ont bien agi en réponse à une attaque ukrainienne. Donc, impliqué dans la politique otanienne de guerre hybride contre la Russie en utilisant l’Ukraine, et dans les manipulations visant à la promouvoir, comme il l’avait déjà fait en Syrie, décidé à induire en erreur, Hollande l’était bel et bien jusqu’au cou.

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