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Terrien français né au milieu des années quatre-vingt. Passionné par l'histoire ancienne et la géographie humaine.

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  • Antenor Antenor 3 février 09:01

    @Pascal L

    Le problème est que la ville actuellement nommée Nazareth ne semble jamais avoir eu d’importance dans le Judaïsme. Quand à l’époque on disait : « Le lieu-saint en Galilée », l’endroit évoqué devait être évident pour tout le monde. Il y a également une autre ville d’importance pour comprendre le judaïsme de l’époque à laquelle il est nécessaire de s’intéresser : Bathyra dont l’emplacement est aussi discuté.



  • Antenor Antenor 29 janvier 20:06

    L’identification de Nazareth avec Sepphoris reste problématique. Nazareth signifie « le lieu-saint ». Difficile d’attribuer cette dénomination à la très hellénisée capitale de Galilée. Gamala ne peut pas non plus être Nazareth dans la mesure où elle ne se situe pas en Galilée et n’est pas non plus un « lieu-saint » même s’il s’agit d’une forteresse de premier plan.

    Il existe un « lieu-saint » en Galilée : la ville de Safed. Son emplacement en hauteur correspond avec le peu que nous savons de Nazareth à travers les Evangiles. L’histoire antique de Safed est méconnue ce qui est également le cas de Nazareth. Son émergence correspond peut-être justement à celle d’un messianisme galiléen au début de notre ère.

    Joseph dont le nom symbolise à la fois la position septentrionale et l’ouverture aux influences extérieures, représente les instances dirigeantes de Galilée. Safed ferait une plus crédible colonie de Sepphoris que Bethsaid située dans la Tétrarchie de Philippe donc de l’autre côté du Jourdain, véritable Rubicon judaïque. A l’Est du Jourdain, les exilés de Bethsaïd (Simon rejoint par Jean et « surveillé » par Philippe) ne connaissent pas encore Jésus.

    Le raid de Judas de Gamala sur Sepphoris est peut-être une réponse « positive » de Simon à la parution du Protévangile de Jacques qui lui offre la grande prêtrise en cas de succès. Première tentative échouée. Thomas fait comme si de rien n’était et continue de dérouler son histoire en faisant grandir le mouvement messianique galiléen. Il faudra attendre le baptême de Jésus par Jean-Baptiste pour que Simon franchisse à nouveau le Jourdain vers la Galilée.



  • Antenor Antenor 26 janvier 23:10

    @ Emile

    Le lever de la belle-mère de Simon-Pierre dans l’Evangile de Marc me semble correspondre à la reconstruction de Bethsaid par le Tétrarque Philippe (Ant. Jud. XVIII. II. I.) Un arrangement a dû finir par être trouvé entre les différents partis.

    Question annexe : la fameuse chute de cheval de Saul/Paul sur la route de Damas n’est-elle pas à placer dans le contexte de la bataille perdue par Antipas face à Arétas ? Défaite due à la défection de mystérieux transfuges... (Ant. Jud. XVIII. V. I.)



  • Antenor Antenor 16 janvier 21:21

    @ Emile

    J’ai longtemps été réticent à votre identification entre Simon, fils de Judas de Gamala et Simon-Pierre du fait de la tradition catholique romaine, basée sur les apocryphes (? !) Actes de Pierre situant le martyr de ce dernier à Rome vers 62. Les deux ne sont cependant pas incompatibles.

    Pour préciser mon commentaire précédent, c’est probablement Jaïr qui a dû succéder à son frère Simon en 48. Jaïr serait alors le « Simon-Pierre » mort à Rome en 62. Le dernier fils de Judas de Gamala, Menahem, prend la suite et acte probablement la rupture définitive avec les Chrétiens de Paul.

    Chez Flavius Josèphe (un asmonéen aux sympathies esséniennes très marquées...), les Oniades disparaissent de la scène sous Alexandre Janée et la dynastie de Judas de Gamala fait son apparition avec Ezekias quelques temps plus tard sous Antipater.

    Gamala est prise par Alexandre Jannée mais repeuplée par Gabinius à l’époque d’Antipater (Guerre I.8). C’est peut-être à ce moment-là qu’il faut situer l’arrivée des descendants du Grand-Prêtre Simon dans la région. Ezekias fait son apparition « aux confins de la Syrie » peu après (Guerre I.10). Il est même possible que les cavaliers babyloniens aient été initialement recrutés pour y faire face.



  • Antenor Antenor 14 janvier 21:59

    La ville de Bethsaid est plutôt la colonie-fille de la citadelle de Gamala. Si Simon-Pierre / la dynastie oniade est marié avec / installée à Bethsaid alors la belle-mère qui a la fièvre est Gamala sans doute perturbée par l’arrivée des réfugiés asmonéens / Jean après la mort de Jean-Baptiste. André représente la faction oniade ouverte aux négociations avec les Asmonéens.

    Dans l’Evangile de Marc (5.22), le Jaïr dont la fille est malade porte le même nom qu’un fils de Judas de Gamala. A partir du moment où on identifie Simon-Pierre à la fois avec Simon fils de Judas de Gamala et avec la dynastie oniade, les choses sont claires : la famille de Judas de Gamala et les Oniades ne font qu’un.

    Chez Flavius Josèphe, l’individu Simon, fils de Judas de Gamala, est tué par Tibère Alexandre. Dans les Actes des Apôtres, Simon-Pierre est libéré de sa prison par l’ange. Il faut comprendre que « Simon-Pierre » ne meurt pas parce que l’individu Menahem prend la suite de son frère Simon.

    Lors de la Guerre de Jérusalem, les Sicaires de Menahem seraient alors les Nazaréens de Simon-Pierre ayant définitivement rompu avec les Chrétiens de Paul. Ils sont dans l’attente de l’incarnation du Fils de l’Homme. Les Zélotes seraient les Juifs ne reconnaissant pas la messianité de Jésus de Nazareth. Ils sont dans l’attente de l’apparition du Messie.

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