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antoine (Montpellier)

antoine (Montpellier)

Je suis un des cogestionnaires du blog du NPA 34 (www.npa34.org)
 
Je tiens aussi un blog personnel : Clarté à gauche pour (com)battre la droite
 

Tableau de bord

  • Premier article le 20/12/2012
  • Modérateur depuis le 10/01/2013
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Derniers commentaires



  • antoine (Montpellier) antoine (Montpellier) 23 avril 2013 17:07

    "Mais il l’a dit mille fois : il ne sera premier ministre que pour appliquer le programme du Fdg. (Ariane Walter)

    En bonne logique, cela revient à dire que Hollande et Montebourg sont susceptibles d’appliquer, au moins de couvrir de leur approbation, le programme du Front de gauche. Voilà une question importante qui devrait en fait interroger le degré de radicalité et de capacité de rupture du programme du Front de gauche avec la logique capitaliste. Ce n’est pas le lieu ici de développer ce point : retenons seulemnt que la démarche de Mélenchon sous-estime le degré d’intégration du PS dans le système, dans la défense de l’ordre capitaliste, en accréditant l’idée qu’Hollande et Montebourg seraient preneurs d’un tournant à gauche avec une alliance du Front de gauche. On voit ce que cela donne dans les municipalités ou les régions où des élus du Front de gauche votent les subventions aux entreprises ou à l’enseignement privé comme le veut et l’impose le PS...



  • antoine (Montpellier) antoine (Montpellier) 23 avril 2013 15:21

    La question est : quand on devient premier ministre, dans le cadre de la Ve République, il est notoire que la clé est de savoir clairement de qui on devient le premier ministre. De ce point de vue-là maintenir le cap d’une révolution citoyenne, comme le défend Mélenchon, en aspirant à être ministre de Hollande ou de Montebourg, tous deux alignés, quoi qu’ils puissent fredonner, sur les logiques du capital, est tout bonnement une fumisterie politique ! Cela revient à faire l’hypothèse farfelue que les logiques de rupture avec le système sont possibles dans un cadre (la Ve) et avec des hommes qui sont des pièces maîtresses du système. Il y a là comme une aporie politique, voire politicienne, qui mériterait plus que les tours de passe-passe médiatiques sur le mode grande gueule (« je suis prêt ») auxquels recourt le pourfendeur d’Hollandréou. En résumé : Mélenchon nous propose de monter sur le pédalo de Cap’tain Hollande. Sûr qu’il n’oubliera pas la baguette magique qui nous le fera muter en caravelle mettant le cap vers les terres inédites de l’Alternative...Le contes de fées trouvent toujours leur public...



  • antoine (Montpellier) antoine (Montpellier) 7 mars 2013 08:40

    Romantiques jusqu’à un certain point, oui. Mais la jouer romantiques à mort c’est leur ouvrir un boulevard à « ceux d’en face » qui eux ne font pas de sentiments et manient la pire des raisons instrumentales.



  • antoine (Montpellier) antoine (Montpellier) 7 mars 2013 01:50

    Bien d’accord avec vous pour dire quel le chavisme a beaucoup apporté au peuple venezuelien. Il n’en reste pas moins, et l’article n’hésite pas à le dire, que des germes de dissolution de ces bienfaits sont à l’oeuvre, en particulier dans l’appareil d’Etat du chavisme, eh oui, qui pourraient se retourner contre le peuple : mieux vaut prévenir que guérir et éviter ce que malheureusement beaucoup font, l’idolâtrie ou la détestation vis-à-vis de Chavez.

    On peut tout à fait se placer avec le chavisme contre ses ennemis qui, à travers lui, visent les droits acquis de la population mais aussi être contre la « bolibourgeoisie » chaviste qui n’hésite pas à jouer de la corruption, du clientélisme et fait prospérer ses propres affaires tout en essayant de bloquer l’autoorganisation de la population. Le chavisme c’est malheureusement cela aussi : il porte en germe ses propres ennemis, c’est-à-dire les ennemis de son versant populaire.

    Je sais que cette hybridation des contraires est inconfortable mais ne pas en tenir compte et ne pas aider à la résoudre en faveur de la population est lourd de lendemains qui déchantent. C’est pourquoi je ne me reconnais pas dans la vision acritique qu’un Mélenchon a de ces processus, le bolivarisme mais aussi les cours politiques en Equateur ou en Bolivie. Le concept de révolution citoyenne que développe à ce propos Mélenchon est porteur de beaucoup de confusionnisme car il ne rend justeemnt pas compte des problèmes que j’ai pointés.



  • antoine (Montpellier) antoine (Montpellier) 26 février 2013 23:19

    Fred94 écrit

    Le rapport dominant-dominé est un des paradigmes dont nous devons nous « libérer » pour développer une société coopérative car, comme vous le savez, c’est en changeant sa manière de voir que l’on fait avancer les choses. Si elle vous « échappe », c’est qu’à mon avis, vous choisissez de lutter pour défendre des droits de salariés et autres. Nous n’avons pas tous à agir de la même manière tant que nous agissons dans le même sens.

    Il est évident que des acionnaires ne vont pas demander leur avis à des ouvriers sur leurs choix économiques. Ma simplicité désinvolte n’a que pour but de faire réfléchir au précepte évoqué qui peut se résumer par : Soyez le changement ! Ce n’est pas parce qu’une chose existe que l’on en a besoin ! 

    Notre société est ainsi car des millions de gens l’ont choisit, préférant le confort de l’immobilisme et le maintien de leurs privilèges à travers les partis politiques hsitoriques plutot que le chaos qu’apporte les réformes sociales, politiques et économiques. 

    J’ai cotoyé la misère de ce monde à travers le métier d’animateur pour personnes sans abris, ce qui à aiguisé mon sens du partage de la responsabilité individuelle et collective. Mon discours, tiré de mon expérience, sert à sortir la tête de l’eau afin de faire face à ces responsabilités. Autrement dit, on peut soutenir et encourager kelk’un mais on ne peut pas le faire à sa place. Pour être cru : il faut apprendre à se sortir les doigts du cul ! (j’essaye de m’y appliquer)

    Les castes n’est qu’un mot que j’ai utilisé pour signifier que le changement de société va engendrer une manière de vie que nous ne connaissons pas à ce jour. Le mot rentabilité que vous utilisez est inaproprie car je parlais d’évolution mais symptomatique du champ léxical anti capitaliste.

    ..............................

    Ma réponse :

    Oui, je « choisis de lutter pour défendre des droits de salariés et autres », c’est justement pour cela que je choisis la coopération pour la lutte contre ceux qui dominent le champ politique et social et privilégient le libéral-capitalisme, autrement dit l’antinomie de la coopération. Croyez bien au demeurant, mais cela a l’air de vous échapper, que la défense des droits des salariés n’est aucunement contradictoire avec la lutte pour que le droit à une vie digne concerne les sans abris. Il faudrait seulement arrêter de reproduire, plus ou moins consciemment, que les privilèges sont du côté des salariés par exemple, au vu de ce qu’est la condition du sans abri. Il y a une vraie impasse des humanitaires, du moins certains d’entre eux, Brauman n’est pas dans ce cas, à 1/ travailler à infléchir le système d’exclusion (il a donné tout son jus, bien chiche, de solidarité ; les temps de crise sont à l’exclusion hyperbolique et structurelle) et 2/ à relayer des idées aussi simplistes que « nous sommes tous responsables de l’exclusion de par les privilèges que nous protégeons jalousement » ! Par les temps qui courent qui voient nombre de « privilégiés » salariés chuter aussi facilement et brutalement dans la misère (preuve que le privilège ne devait pas être bien grand), ce discours aggrave les divisions du camp des opprimés pour le grand bonheur des maîtres du monde qui peuvent jouir en paix de leur mégaprivilèges.

    Sur « soyez le changement », cela reste du slogan sans effet si ce n’est pas appuyé sur une analyse sans concession de ce qui crée de l’exclusion, de l’oppression, de l’exploitation : une telle analyse commencerait par comprendre tous les verrous que le système pose pour qu’il ne soit pas aussi évident de mobiliser sa volonté pour être le changement ! Vous êtes vraiment dans l’idéalisme volontariste alors qu’il faudrait, à mon avis, que la volonté effectivement de changer, s’articule à une approche beaucoup plus en prise sur le réel de ce que sont les mécanismes régissant la société et de leur incidence dans la tête des gens. Voyez-vous, j’imagine un instant l’effet que je produirais auprès des salariés de Sanofi qui se démènent pour défendre leur emploi en leur lâchant un « soyez le changement » !

    En somme votre façon de voir le « choix » des gens et de leurs privilèges me semble symptomatique d’un courant ...politique, qui ne s’avoue pas qu’il en est un car il reste plus ou moins informel mais qui dessine des réponses qui vont bien au système : il culpabilise le salarié au nom de ce que vit le sans abri, lui reproche ses « choix » et ses « privilèges ». Avec de tel discours, le système ronronne d’aise... Du coup cet antipartidisme qui dit vouloir du chaos créateur de changement me semble plutôt bien conformiste et propre à laisser se développer le chaos capitaliste, pas très créateur, lui, sauf de la misère...

    Les mots de caste et de rentabilité, c’est vous qui les avez employés. Je persiste à penser qu’ils plombent votre démarche... Ils ne devraient rien avoir à faire dans un discours sur la coopération. Mais comme ce discours est, excusez le terme, assez bancal...

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