anvil mac lipton

En 6ème primaire ou en 6ème secondaire ?
J’avais bien compris ce que vous vouliez dire, mais je m’insurgeais contre le terme de « dominante » que nos élites poltiiques actuellement au pouvoir utilisent à toutes les sauces pour nous imprimer dans le crâne tout le bien qu’ils pensent de la religion en général et de la religion catholique en particulier.
Historiquement parlant, la France est certe chrétienne (avant même d’être catholique), mais ses institutions sont toutes aussi pétries par la culture païenne des romains, et en particulier par leurs conceptions sur l’organisation de la société (conception qui a même « contaminé » l’organisation de l’eglise catholique en donnant du « pontifex » au pape, qui n’est que l’évue de Rome) qui ont forgé la notion de cité, et plus tard d’état.

C’est assez vrai : durant le premioer millénaire, et quasiment jusqu’à la fin du Moyen-Âge, l’église catholique a fait améliorer la condition des femmes en garantissant leuirs droits matrimoniaux et en emphant la répudiation (en fait, le tournant est aux alentours du XIIIème/XIVème siècles, car le mariage étant le seul sacrement qui se donne entre époux, et non par l’église, l’église n’avait que peu à voir avec les mariages, et il a fallu qu’elle s’impose).

Ensuite, votre commentaire sur les sables mouvants des exigences de la femme est franchement sexiste, voire misogyne. Il n’y a pas, au contraire de destructiond e la famille par l’église catholique, mais un changement de paradigme avec la réviolution industrielle, l’essort de l’individualisme et de la mobilité géographique qui permet de multiplier le nombre de personnes qu’on connaît. Au XIIème siècle, même dans une grande ville, on connaît quelques centaines de personnes (de vue), alors que de nos jours, on peut en connaître des milliers (de vue).

Enfin, le christiannisme a aussi recruté dans les élites romaines, sans quoi la religion n’aurait pas réussi à récupérer l’ensemble du monde romain. De plus vous confondez les valeurs défendues par le christiannisme des origines, petite secte persécutée (notament par néron), et l’Eglise catholique omniprésente et plus puissante que les souverains vers l’an mil.

Mais il est vrai que des vrais catholiques croyants, fervents et militants, comme Charlemagne, Frederic Barberousse, Richard Coeur de Lion, Napoléon et d’autres étaient des faibles chialeurs et des roquets.(je ne parle pas des autres religions, car je répond à suumcuique)

A vous lire, je parie que vous prônez la supériorité raciale, la restriction des libertés, l’asservissement de la femme et le rétablissement des castes. C’est dommage que la machine à voyager dans le temps n’existe pas. Juste un conseil si d’aventure on vous proposait de vous envoyer dans le passé : soyez sur que vous serez en mesure de choisir votre position sociale, sinon vous risqueriez de trouver bien désagréable une société dans laquelle il n’y a ni égalité, ni liberté...

Heu, Jertal, on dirait un prospectus de l’AGRIF votre message.
D’autre part, la religion chrétienne, comme la religion musulmane est une religion de tolérance, du moins dans certains de ses textes.
Maintenant, dans la pratique, c’est tout autre chose.

Torquemada ? Pie XII ? La condamnation de l’homosexualité ? la justification de l’esclavage ? Et encore, je vous passe l’ensemble des sinistres personnages historiques moins emblématiques que Torquemada.
Ensuite, placer à la droite de Pétain quelqu’un qui critique l’eglise catholique, il faut oser, tout de même. La prochaine fois, vous placerez à la droite de Lénine quelqu’un qui critique le socialisme ?

J’ai beau ne pas partageer les caleur de l’auteur, qui d’après les commentaires de plusieurs personnes serait à la droite assez extrême, je suis pour la laïcité de fait, et la supression des avantages à toutes les religions : subvention des écoles privées confessionnelles (les salaires des professeurs sont payés par l’état), supression du financement dde la restauration des lieux de culte, supression des exonération d’impôt des associations cultuelles, fin du régime concordataire en Alsace et Moselle, etc.
Si les gens veulent que leurs lieux de cultes ou leurs prêtres (au sens générique : imalm, curés, rabins, pasteurs, gourous) soient financés, qu’ils payent eux, et ne fassent pas payer l’état.

Notez bien que dans aucun de mes messages vous ne pouvez dire si je suis athée, agnostique, catholique, protestant, musulman, juif, boudhiste ou autre. Parce que le combat pour la laïcité n’est pas un combat contre les religions, mais pour la neutralité de l’état.

Heu, pour l’agnosticisme, si j’en crois les procoles habituels des sondages, ils ne font pas la distinction. La question posée est probablement « de quelle religion êtes vous », ce qui induit un biais en incitant à une réponse à caractère sélectif.
De fait, les personnes « pratiquantes » étaient* en chute libre dans toutes les religions (même si certains folklores culturels persistaient dans toutes les religions). Maintenant, cette question ne discrimine pas les athées des agnostiques, et encore moins les agnostiques de culture xxx des pratiquants de xxx.

*j’ai écrit « étaient » car depuis 2001 et la radicalisation des conflits géopolitiques sur des critères religieux et non plus territoriaux ou idéologiques, on noterait une remontée du fait religieux.

« Hitler et Staline par exemple, s’en sont passés de religions ! »
C’est de toute évidence faux pour Hitler. Il n’y aurait pas autant de critiques de l’église catholique si Hitler s’en était passé. De plus, la doctrine nazie constituait une religion en soi, avec allégeance au chef (tout comme Pharaon en Egypte, qui était un dieu vivant).
De même pour le totalitarisme bureaucratique de l’Union Soviétique : le Parti et le chef représentait une église et son chef suprême. De plus, le PC russe s’appuyait quand même en partie sur les reliquats de l’église orthodoxe.