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Artius

Né en 1972.
 

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  • Artius 13 octobre 2009 19:32

    @ Olivier Cabanel

    Pardonnez-moi mais je ne suis pas d’accord avec les personnes que vous nommez en les comparant à Jean Sarkozy.

    Dans l’ordre où vous les citez :

    - Frédéric Mitterrand : sans rentrer dans le débat de ce qui lui est actuellement reproché, je trouve la comparaison pour le moins mal choisie. Déjà au niveau du cursus scolaire, M. Mitterrand est licencié d’histoire-géographie et diplômé d’IEP. Sachant que ses diplômes datent des années soixante, on ne peut pas dire qu’ils lui ont été donnés. Personnellement, je trouve qu’au niveau scolaire il n’est donc aucunement comparable à l’élève médiocre qu’est le fils Sarkozy.
    Ensuite, qu’on aime ou non ce qu’il a pu faire, il faut tout de même lui reconnaître un certain talent : son parcours télévisuel est loin d’être anecdotique et insipide.

    - Anthony Delon : certes, son ascendance lui a ouvert des portes, c’est indéniable. Toutefois, son talent n’étant pas à la hauteur de la renommée de son patronyme, que je sache il ne s’est jamais vu - Dieu merci - attribué un quelconque prix d’interprétation. En résumé, ses pairs ne l’ont pas adoubé, ce qui n’est pas le cas de Jean Sarkozy. La comparaison s’arrête donc au fait d’avoir pour chacun un père connu.

    - Paul Belmondo : idem pour lui, son père est célèbre. Pour autant, le succès relatif du fils en course automobile n’a rien à voir avec la capacité du père à jouer la comédie : sauf si le père payait les adversaires afin de laisser gagner son rejeton.

    - David Halliday : même topo. La renommée du père lui a ouvert des portes. Malgré tout, ce n’est pas le père qui l’a intronisé chanteur auteur compositeur et interprète. On peut tout à fait ne pas aimer les compositions du fils Halliday, mais on ne peut guère lui ôter le mérite qu’il a de les avoir faites. Que vous le vouliez ou non, David Halliday sait jouer de la musique et sait chanter. Le fils Sarkozy, lui, ne connaît ni le solfège, ni la musique, mais on le « nomme » chef d’orchestre.

    Ensuite, vous prenez l’exemple d’Arthur H que vous semblez apprécier et c’est votre droit. Soit dit en passant, pour lui vous semblez feindre de croire que la renommée de son père n’a rien à voir avec sa réussite, et que, comble de modestie, il n’utilise pas son patronyme pour creuser son trou. Cette naïveté me paraît tout à fait contredire la lucidité qui vous a amené à écrire cet article : il est pourtant évident qu’être le fils de Jacques Higelin ouvre des portes. Mais, ainsi que je l’ai dit plus haut, le succès qu’a pu rencontrer le fils est dû à son propre talent. De fait, il me semble donc que vous établissez une différence entre le fils Higelin et le fils Halliday sur la simple base de l’estime que vous portez à leurs musiques. Je ne trouve pas cela fair-play, d’autant que tout le monde a toujours su que le H de Arthur H voulait dire Higelin.

    La liste des fils et fille de est longue, assurément, et dans la même veine on aurait pu parler de « -M- », fils de Mathieu Chedid, Vanessa Paradis, nièce de Marlène Jobert, Guillaume et Julie Depardieu, Thomas Dutronc, Marilou Berry ou encore Charlotte Gainsbourg, etc etc...

    Bref, nous sommes d’accord, être fils de peut favoriser une carrière, c’est indéniable et c’est parfois révoltant quand on voit des personnes géniales qui ne réussiront jamais parce que « mal » nées, ou plutôt normalement nées.

    Mais en général, le public -ou le citoyen lambda- n’est jamais dupe longtemps et c’est finalement lui qui décide de la durée des carrières, à l’aune du talent revendiqué.

    Alors oui, être fils de, ça donne un sacré coup de pouce pour se lancer dans la vie.

    Dans le cas du fils Sarkozy, ce n’est pas un coup de pouce, c’est une usurpation car l’intéressé n’a manifestement aucun autre talent que de posséder le nom de son président de père.



  • Artius 13 octobre 2009 18:40

    C’est vrai que Jean est peut-être génial. En revanche, ce qui est certain c’est qu’il n’a pas tout à fait la bosse des études : si je ne m’abuse, être en deuxième année de droit à 23 ans, cela ne fait que 4 ans de retard sur un cursus normal, c’est à dire sans redoublement.

    Alors certes, on peut être quelqu’un de bien (voire très bien) en ayant redoublé, et à l’inverse être un vrai c*** tout en ayant « sauté » une classe.

    Mais il faudrait tout de même voir à ne pas faire passer une vessie pour une lanterne.

    M’enfin !



  • Artius 5 octobre 2009 19:17

    @french car

    En gros, vous dites que c’est la faute des profs : avec de tels raisonnements, on n’est pas sorti de l’auberge, c’est certain.

    Il y a un moment, il faut que chacun prenne ses responsabilités et il me semble que celles-ci incombent d’abord et avant tout aux parents, puis un peu à l’élève lui-même (rhôooo l’école c’est chiant, je préfère faire du scoot, zoner avec mes potes ou jouer à la console - on les comprends les pauvres chéris, c’est vraiment inhumain d’obliger les gens à s’instruire) et ensuite au système dans son ensemble.



  • Artius 5 octobre 2009 19:08

    Comme beaucoup, je trouve cela ridicule et révoltant. Le pire, comme l’a bien dit Paul Villach, c’est que ce projet est tout simplement un aveu d’échec.

    Le seul point qui me rassure c’est que vu le public à qui ces carottes s’adressent, il y a de fortes chances que cela capote : pour qu’il y ait voyage, encore faudrait-il que cela suscite un quelconque intérêt chez les possibles bénéficiaires.



  • Artius 3 octobre 2009 20:00

    @ Antoine Diederick

    Votre remarque soulève une question d’ordre philosophique :

    - d’un point de vue déontologique, mentir est inacceptable quel que soit le motif.
     
    - d’un point de vue téléologique, la position que vous défendez pourrait être acceptable.

    Toutefois, elle ne l’est pas pour moi. Quand on ment aux autres dans le but de se protéger soi-même, la finalité du mensonge-même est entachée d’égoïsme.

    Pour bien comprendre, il n’y a qu’à penser au légendaire Robin des bois.

    Il volait, mais pour donner aux autres.

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