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Auteur de "L'homme qui a défié Masson", fils d'un démon et d'une princesse Hyrkanienne, le puissant Asp Explorer naquit un soir d'orage dans les hautes terres de Darakhnor. Son couffin jeté dans un torrent de montagne parcourut bien des lieues avant que le nourrisson ne fut recueilli par un sage centaure et trois dryades... blabla blablabla...

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  • Premier article le 20/12/2006
  • Modérateur depuis le 07/08/2007
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Asp Explorer Asp Explorer 23 mai 2013 01:18

    Le coût de la vie dépend des régions, mais il est globalement bien inférieur aux USA qu’en France. L’essence est quatre fois moins chère. L’immobilier est deux fois moins cher. La TVA est moins importante. Les règles de la concurrence sont mieux appliquées, de sorte que les marges des distributeurs sont plus faibles.

    Voici quelques années, j’avais acheté en France une paire de basket New Balance, à 110 euros. Quelques mois plus tard, je vais aux USA. Pour le même prix, j’ai acheté deux paires de NB et un sac à dos. C’était dans le centre commercial le plus central de San Francisco, la ville la plus chère des USA...



  • Asp Explorer Asp Explorer 23 mai 2013 01:02

    Je voudrais ici apporter une petite précision : on nous rebat les oreilles depuis huit ans avec le rapport Grin. Or, il ne s’agit pas réellement d’un rapport. La notion de « rapport » suppose plus ou moins une rédaction collégiale par un comité regroupant des compétences diverses. Le « rapport » Grin a été rédigé par le seul monsieur Grin, professeur d’économie à Genève, on devrait plutôt parler d’« étude Grin ».

    Le fait qu’un rapport soit rédigé par un comité a un intérêt majeur : dans un monde complexe, un individu seul ne peut plus appréhender toutes les facettes d’un problème. Nécessairement, il faut que ledit problème soit soumis à un éventail d’expertises pour que naisse un consensus pertinent sur les actions à mener. Pertinent, et réaliste.

    C’est là que pêche le rapport Grin en préconisant l’apprentissage de l’espéranto. S’il cite le fait qu’il est plus facile d’apprendre l’espéranto que l’anglais, ce qui est bien possible, les chiffres sont biaisés par le fait que le groupe d’impétrants espérantistes est nécessairement composé d’adultes motivés par l’étude de cette langue, souvent dotés de formations intellectuelles supérieures et parlant déjà une ou plusieurs langues étrangères. Cela n’a pas de sens de comparer leur rapidité d’apprentissage avec des élèves de collège apprenant l’anglais, dont c’est la première langue, qui sont issus de tous les milieux, dont certains sont carrément analphabètes, et dont la motivation à apprendre l’anglais est très variable.

    L’adoption de l’espéranto comme langue véhiculaire en Europe se heurterait immédiatement à quelques problèmes logistiques de base, que monsieur Grin n’a sans doute pas perçus, de par sa formation universitaire propre à analyser les chiffres, mais peu en phase avec « le terrain ». En particulier, le fait qu’il y a environ, dans le monde, 200 000 personnes qui parlent espéranto de façon compréhensible, selon les estimations communes. Parmi ces personnes, environ 20 000 le parlent assez bien pour pouvoir l’enseigner. A supposer qu’il y ait parmi elles une personne sur dix réellement désireuse de faire ainsi carrière comme prof de langue en Europe (ce qui me semble généreux, car un espérantiste bien souvent une vie en dehors de l’espéranto), on obtient quelques 2 000 profs d’espéranto. Pour former l’Europe entière, c’est peu, surtout si on considère que l’Education Nationale dispose d’environ 35 000 professeurs d’anglais dans les collèges et lycées (sans compter l’enseignement supérieur, l’enseignement privé, la formation des adultes, les instituteurs du primaire...) pour ne couvrir que les besoins de la seule France.

    Alors, on fait quoi ? On n’apprend l’espéranto qu’aux seuls eurodéputés, commissaires européens et autres ambassadeurs ? Une langue à l’usage des seuls maîtres, voilà qui est bien pratique, mais démocratique, ça, c’est une autre histoire.



  • Asp Explorer Asp Explorer 23 mai 2013 00:41

    La domination linguistique n’est pas le fruit d’un complot. C’est la conséquence d’une domination économique et culturelle, et c’est bien pourquoi il est stupide de prétendre légiférer contre un phénomène qui de toute façon, a déjà eu lieu. En France, on aime bien ces combats d’arrière-garde, perdus d’avance, car on savoure nos défaites plus encore que nos victoires.

    Pour qu’une langue se répande, il faut qu’elle soit :
    - Avantageuse à apprendre, c’est à dire qu’un quidam d’un pays étranger aura un intérêt personnel à prendre des douzaines d’heures de cours de français, par exemple pour être plus compétitif dans une entreprise qui travaille avec la France. C’est la conséquence directe d’une vitalité économique que nous n’avons pas.
    - Illustrée par une culture riche, et non par quelques nigauds germanopratins, quelques cinéastes nombrilistes, moralisateurs et bouffeurs de subventions publiques, quelques chanteurs sans voix et sans texte.

    Jadis, les étudiants de Yale apprenaient la langue de Sartre. Aujourd’hui, ils n’apprennent plus la langue de BHL. La France n’a rien à offrir, ni économiquement, ni culturellement. On n’apprend plus le français dans le monde pour cette raison, et ce n’est pas en imposant des quotas de merdes francophones à la radio ou en mettant des petites astérisques dans les pubs Quick pour expliquer que « chicken » veut dire « poulet » qu’on changera cet état de fait. Pour renverser la vapeur, il conviendrait de redonner à notre pays un élan qu’il a perdu il y a bien longtemps, retrouver le chemin de la croissance et non celui de la décadence durable, retrouver le chemin de la prospérité. Et pour ça, il faudrait que les Français commencent à prendre acte du fait qu’ils ne sont plus seuls dans l’univers, que la planète ne les attend pas, et que s’ils veulent participer au monde de demain, il faudrait déjà qu’ils apprennent à parler sa langue et à oublier les fantasmes sur la supériorité supposée de la langue de Rabelais (qui en vaut bien une autre).



  • Asp Explorer Asp Explorer 23 mai 2013 00:27

     Quand je vois que nos élite scientifiques, payées avec les impôts et taxes de tout un chacun, se précipitent généralement à transmettre le résultat de leurs recherches en anglais aux diverses revues Anglo-Saxones... Il y a de quoi être fâché.

    Pourquoi ? Même si c’était en français, vous ne comprendriez rien à leurs travaux.



  • Asp Explorer Asp Explorer 16 mai 2013 23:57

    Vous préconisez quoi, un service d’urgence tous les 400m sur toute la France ? J’ai l’impression que vous prenez comme une norme sociale et un droit imprescriptible le privilège extraordinaire dont vous jouissez de vivre à côté d’un hôpital. Sauf qu’on vit en France, et pas dans un pays magique où on aurait le budget des USA pour la population de la Suisse.

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