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Derniers commentaires



  • 12 juillet 2007 14:51

    Bonjour

    « Quand on répond à un article on ne peut pas ignorer qu’il y a un auteur derrière. L’article ne représente qu’une infime partie de ce qu’il pense. Répondre à l’article sans connaître l’auteur c’est taper presque toujours à côté. »

    Non c’est trop facile ! Ce qui m’intéresse c’est le contenu du message et pas le porteur du message ; et son auteur de l’assumer sans se retrancher derrière du « oui mais c’est plus compliqué... Ce n’est pas tout à fait ce que je pense ou bien c’est pas tout a fait ce que j’ai voulu dire etc. » Plutôt se taire !

    C’est vrai le net est un formidable forum ou tout le monde et n’importe qui peut s’exprimer et c’est tant mieux ..les contemporains de Guthenberg ont dû avoir les mêmes craintes que nous avons avec l’internet.

    Selon moi, le danger de cette grande liberté d’échange proposée par le net est moins du côté de l’auteur ou de ce lui qui poste. Il est davantage du coté du lecteur ou du commentateur qui, encouragé par la même paresse qui anime le zapping télévisuel, pourrait devenir la victime consentante d’une sorte d’enfermement intellectuel altérant son jugement. Par exemple en refusant de confronter son point de vue ou ses connaissances par la fréquentation assidue des mêmes sites amis et acquis à sa pensée ou bien en empêchant le recul nécessaire au sens critique par une specialisation toute virtuelle .

    Car bien entendu, c’est nous lecteurs qui avons, au delà des partis pris, des phénomènes de mode et tout autre audimat, et en toute première instance, le devoir de juger et de faire le tri (comme agora vox essaie de nous encourager à le faire).

    Certes ce n’est qu’une opinion personnelle et je ne suis pas certain que me connaitre davantage servirait à mieux comprendre mon propos si du moins je me suis exprimé assez clairement. Bonne journée à tous et restons vigilants.



  • benoit 23 mai 2007 17:03

    Bonjour à tous

    Tout cela est bien beau mais le discours de la méthode est maintenant dépassé.

    C’est la grande leçon des urnes !

    En voulant l’un réinventer la République et l’autre réformer l’exercice du pouvoir avec davantage de démocratie directe, François Bayrou et Ségolène Royale ont ( chacun pour les raisons et les contraintes que l’on devine ) mis davantage l’accent sur la réforme des institutions que sur leur programme.

    Mais devant l’urgence les français ont choisi le programme et l’action plutot que la réflexion et la réforme.

    Après réflexion, je ne suis pas certain que le très bon score de François Bayrou au premier tour de l’élection présidentielle ne doive pas moins à son positionnement politique qu’à un discours particulièrement pragmatique et réaliste sur l’endettement de la France et ses remèdes.

    Batir une campagne législative sur les seuls slogans du « ni gauche ni droite » ou du « tous ensemble » serait selon moi une erreur grave pour ce Mo Dem qui devrait maintenant s’efforcer de rallier sur des idées et des compétences.

    Seul un discours programmatique cohérent et moderne donnera au Mo Dem les moyens de son positionnement politique.

    Vive la Répuiblique et vive la France



  • benoit 11 mai 2007 11:59

    Bonjour Emmanuel

    Ne soyez pas triste ! Il est sain de savoir se remettre en cause et j’apprécie votre confession. Vous pouvez maintenant rejoindre le Mo Dem où vous trouverez sans nul doute de nombreux nouveaux amis qui vous ressemblent ...

    Vive la République et vive les Français



  • benoit 3 mai 2007 16:38

    Bonjour GRL

    Votre commentaire rejoint ce que j’écrivais plus haut sur le choix de modèle politique et la manière de gouverner proposés par les protagonistes du débat d’hier soir, plus important à mon sens que leur posture psychologique ou stratégique de candidats à la présidentiels.

    Certainement il y a au cours de cette campagne présidentielle une volonté exprimée de sortir du shéma de gouvernement de ces 30 dernières années, notamment parce que chacun sait bien les grandes réformes qui s’imposent à notre pays.

    Quel candidat, fusse élu au premier tour avec 26 ou 31 pour cent des électeurs, pourra entreprendre demain matin les grandes réformes ( retraites, sécurité sociale, fonction publique, institutions, décentralisation) dont la France moderne a un besoin urgent, sans l’assentiment d’une majorité de Français ?

    Or la bipolarité privilégiée par notre système électoral mènent à l’affrontement d’une partie des français contre les autres et ne permet pas un réel débat de toutes les composantes de l’électorat.

    Le français moyen est devenu un acteur économique complexe souvent dépendant de l’activité d’une entreprise ou d’une administration mais également défendant ses intérêts d’actionnaires. Cette complexité douée des moyens d’information et de communication actuels l’éloigne de plus en plus des idéologies extrèmes comme le prouve, sous réserve du vote utile, les résultats du premier tour.

    Aussi le temps est-il peut-être venu d’inventer pour lui une nouvelle forme de vie démocratique qui, soit au sein de nos institutions politiques réformées, soit au moyen de nouvelles structures civiles à créer, permettrait le renouvellement d’un dialogue social qui participerait au développement de notre société et non plus à seule défense d’intérêts de classe.



  • benoit 3 mai 2007 11:23

    Bonjour à tous

    On peut toujours gloser sur les postures des candidats pendant le débat. Chacun avait sans doute quelque chose à mettre en relief et d’une certaine manière chacun y est assez bien parvenu : retenu et capacité d’écoute pour Nicolas Sarkozy et volonté et compétence pour Ségolène Royale. Certainement c’était sur ce terrain que les auditeurs attendaient les candidats et des critiques lues ce matin, il apparait peu de commentaire sur le fond du débat ou seulement quelques querelles de chiffres qui ont pour objet non les chiffres eux memes mais juger la connaissance par les candidats des sujets s’y référant.

    Pourtant deux vrais projets de société se sont affrontés et plus exactement deux manières de faire de la politique :

    Il s’agit selon moi d’un coté d’une conception plutôt pyramidale du pouvoir proposée par Nicolas Sarkozy. Conception qui a pour ambition de restaurer l’autorité de l’etat au nom d’une certaine morale républicaine. L’Etat s’attachera à réformer la société selon des valeurs reconnues d’en haut comme salvatrices pour la Nation et le bien de tous.

    D’un autre coté on s’attachera à réformer le modèle républicain en privilégiant le débat sous toutes ses formes depuis la démocratie participative jusqu’au référendum en passant par le débat parlementaire avec la suppression du 49.3 afin de légitimer chacune des décisions à venir d’où cette proposition de remise à plat et le sentiment d’imprécision sur les solutions qui en résulteront.

    Ce n’est pas rien que ce choix proposé aux français entre deux manières de gouverner : une qui présuppose la confiance accordée sur le contenu du programme à une élite politique légitimée par les urnes et l’autre qui serait supposer rendre au peuple une plus grande liberté de choix. C’est aussi probablement pour certains opposer action et réflexion.

    Nous n’avons pas appris grand chose de plus sur le contenu des programmes maintes fois exposés par les candidats exceptées ces deux remarques :

    - se pourrait il que Madame Royale ait raison lorsqu’elle l que la proposition de Monsieur Sarkozy d’exonerer de charge les heures supplémentaires au dela de 35 pourrait etre ( dans un premier temps) créatrice de chomage si les entreprises profitaient de l’aubaine de faire travailler plus à meilleur compte leurs effectifs pour les diminuer = et contourner la durée légale hebdomadaire ?

    - alors qu’une réforme de la manière de gouverner et d’affonter les problèmes est proposée par Ségolène Royale, les Français trouveront ils raisonnable et moderne de résoudre les problèmes de financement des caisses de retraite par la création de nouvelles taxes en l’occurence sur les produits boursiers.

    Chacun trouvera d’ici le 6 mai prochain les raisons de son vote.

    Vive la République et vive la France


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