• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Bert

Cet auteur n'a pas encore renseigné sa description

Tableau de bord

Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 0 18 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Derniers commentaires



  • Bert 6 avril 2009 11:23

    "un mec qui défend sa langue maternelle afin qu’elle conserve sa position dominante, c’est pas sérieux comme référence."

    Soit, mais alors les espérantistes qui défendent l’Espéranto (en attaquant tout ce qui pourrait le menacer) est-ce tellement plus sérieux ?

    Par ailleurs ce site ne défend aucunement l’anglais mais critique l’Espéranto, ce que, évidemment, vous ne voulez ou ne pouvez pas voir. Il se trouve que la langue de son auteur est l’anglais, il est donc tout à fait normal que celle-ci serve de référence. On pourrait traduire le contenu de ce site en français et trouver des exemples tout à fait adaptés qui illustreraient parfaitement les analyses proposées.

    Reprenez donc point par point toutes ces critiques et expliquez, prouvez en quoi l’Espéranto est une langue tellement parfaite qu’elle serait universelle et qu’elle n’aurait plus besoin d’évoluer. Tout ce qui ne change pas meurt.

    Comment un petit bonhomme du 19ème siècle, bien sympathique au demeurant, en saurait plus que les linguistes du 21ème siècle au point d’avoir trouver LA solution unique et ultime à nos problèmes "linguistiques" actuels, verrouillée, protégée, voire bientôt momifiée de peur qu’il ne lui prenne la liberté de croître et de s’épanouir ? N’avez-vous pas suffixamment confiance en votre langue pour la laisser s’épanouir en l’offrant au monde, quoi qu’il en advienne ? N’était-ce pas la volonté, plusieurs fois exprimée, de son auteur ?

    Refusant toute critique même constructive, sacralisant ce qui n’est après tout qu’une langue, "piedestalisant" son créateur, qui semblait pourtant faire preuve d’humilité, de modestie et de générosité, les espérantistes refusent encore qu’on les assimile à une secte ... pourtant !... J’aimerais aussi croire le contraire, pas pour la sauvegarde de l’Espéranto mais dans l’espoir que tout ceci ne discrédite pas toutes les tentatives actuelles et/ou futures de trouver une solution réelle et véritablement sérieuse, même s’il s’agit de l’anglais, que vous diabolisez à outrance sans essayer de comprendre pourquoi concrétement ça fonctionne (plus ou moins bien) actuellement, même s’il s’agit d’un autre moyen naturel ou artificiel d’intercommunication. Car c’est bien cela qu’il faut garder en vue et non la défense d’une langue respectable mais inadaptée, et d’un petit monde consensuel, politiquement, philosophiquement ou moralement correct, qui prétend avoir le monopole de la neutralité et de l’universalité.

     :-

    P.S. : si vous ne voulez pas qu’une langue vous domine, dominez-la !



  • Bert 5 avril 2009 12:32

    "L’espéranto facile : mythe ou réalité ? "

    Voici l’adresse correcte du lien ci-dessus (désolé) : http://www.xibalba.demon.co.uk/jbr/ranto/ (page principale)

    En résumé :

    Une langue auxiliaire mondiale digne de ce nom devrait être :

    1. Claire : toutes ses règles devraient être clairement et explicitement définies afin que ses utilisateurs puissent reconnaîtres les fautes de grammaire
    2. Simple : grammaire épurée des complications inutiles (par exemple : formes irrégulières, désinences fantaisistes ou catégories arbitraires comme le "féminin", etc.)
    3. Internationale : aussi facile à apprendre pour un Tamoul, un Coréen ou un Zoulou que pour un Européen qui est déjà assez privilégié.
    4. Elégante : facile à prononcer, naturelle à parler ...
    Espéranto "facile" ? ... avec ses règles implicites, ses usages non expliqués, allant de soi, ses cas (nominatif, accusatif, etc. voir le Fundamento), l’accord de l’adjectif, les modes conditionnel, subjonctif...

    Espéranto "facile" ? ... sans doute pour certains Européens, de l’Ouest.

    Espéranto "facile" ... à prononcer ? pas toujours, même pour les Européens sus-cités : ekz, sc, kv, g^ / j^, h^, etc.

    En tout cas guère plus que l’anglais "international", par exemple puisque l’article y fait allusion et peut-être pas plus que le chinois aussi ...
     smiley



  • Bert 5 avril 2009 11:47

    "Mais apprendre le chinois est plus facile pour un français qu’apprendre l’anglais"

    Tout à fait d’accord, après s’être familiarisé (plus ou moins rapidement) avec quelques nouveaux sons inusités dans la plupart de nos langues occidentales. La grammaire du chinois est très simple, quasi inexistante ce qui simplifie énormèment les choses et pourtant le chinois est une langue très subtile. Elle pourrait devenir, qui sait, la prochaine lingua franca d’une partie du monde smiley Il ne faut pas négliger cette éventualité !

    L’anglais n’est pas facile ? Alors qu’est-ce qui explique son adoption quasi spontanée comme langue véhiculaire un peu partout dans le monde ? Y a-t-il quelque chose dans cette langue, qui évolue naturellement et s’adapte spontanément aux transformations du monde, que l’Espéranto n’a pas ? Le titre de cet article pourrait tout aussi bien être : L’espéranto facile : mythe ou réalité ?

    Les Espérantistes devraient essayer de comprendre pourquoi on utilise l’anglais, langue censée être moins facile que l’Espéranto, aux quatre coins du monde, plutôt que de s’acharner sur cette langue qui, au même titre que toutes les autres, est quand même l’expression de ce qu’est le monde aujourd’hui.

    Toutes les fois que j’ai voyagé "à l’étranger" j’aurais bien aimé pouvoir utiliser l’Espéranto pour communiquer. La plupart du temps ce fut l’anglais, l’espagnol et même parfois un peu de français, jamais l’Espéranto. Il est vrai que je ne fréquente que très peu les espérantistes smiley



  • Bert 3 avril 2009 18:58

    "L’espéranto, quoique méconnu en France, est à notre avis la seule alternative crédible à la question de l’anglais dans l’UE "

    Pourquoi LA seule ? Comme si les autres alternatives étaient nulles, ou simplement inexistantes, face à la pensée unique, politiquement correcte, espérantiste. En vous appuyant sur divers critères, pour la plupart très discutables et caduques, vous répétez inlassablement les poncifs de la propagande espérantiste, transmise de génération en génération sans aucune remise en question, ni critiques objectives, parce que L’Espéranto ça ne se discute pas. C’est le principe même de la langue basée sur un "Fundamento" intouchable.

    Soit on est pour et l’on respecte les dogmes, pratique les rites, soit on est contre et l’on est banni du cercle, considéré comme hérétique, raillé, moqué parfois injurié ... j’en ai fait l’expérience après avoir été espérantophone pendant plusieurs décennies. Je préfère "espérantophone" à "espérantiste", terme duont on est affublé dès que l’on commence à étudier la langue, comme si l’on devait alors allégeance à l’Espérantie. Je n’ai rien contre l’Espéranto en tant que langue, quoiqu’il y ait beaucoup à dire sur ses imperfections et sa soi-disant simplicité. Il y a d’ailleurs, sur ce site (en anglais), une étude très pertinente qui démonte la plupart des fausses vérités sur l’Espéranto et démontre pourquoi précisément ce n’est peut-être pas LA meilleure solution.

    Le problème c’est l’espérantisme qui voue une foi sans réserve aux dogmes édictés il y a plus de cent ans. Bon sang les temps ont changés et l’Espéranto, la langue n’a pas évoluée d’un pouce, hormis un vocabulaire qui s’est enrichi de nouveaux mots pas toujours bien choisis eu égard leur internationalité, qui se cantonne le plus souvent à l’Europe occidentale. Mais toujours les mêmes archaïsmes lourds et inutiles et une grammaire qui a dû s’étoffer de plusieurs centaines de pages pour expliquer, justifier toutes les irrégularités, les incohérences d’une langue enfermée dans le cadre étroit où elle est née. On m’a souvent dit qu’il fallait attendre que la langue murisse avant de la transformer, mais je crois bien qu’il faille la transformer, s’il n’est pas trop tard, pour qu’elle murisse.

    Un premier pas, insuffisant et surtout étouffé dans l’oeuf par les "conservatistes", avait été fait avec l’Ido , l’Espéranto réformé, souhaité par Zamenhof qui l’a rejeté ensuite sous la pression des espérantistes (déjà !). Ce projet tente de se relever mais semble déjà aussi dépassé que n’est l’Espéranto. Il y au eu ensuite le Novial, un peu plus moderne mais inachevé et toujours trop exclusivement "latin" ... Il faut dire que l’on était au début du siècle dernier et que la latin était, avec le grec ancien, une des seules anciennes, fond commun de plusieurs langues européennes, dont on pouvait identifier le vocabulaire, la grammaire, etc... Actuellement les linguistes arrivent à déterrer une vieille langue, plus ancienne que le latin ou le sanscrit, et qui serait à l’origine de ceux-ci et de la plupart des langues européennes, incluant l’eurasie aussi. Il s’agit du proto-indo-européen. Et tout projet de langue construite digne de ce nom, à vocation internationale, devrait tenir compte de cette source commune tout en respectant les découvertes actuelles en matière de linguistique (théorie et réalité).

    On pourrait se demander aussi pourquoi l’anglais s’impose peu à peu comme lingua franca en Europe, en dehors des raisons politico-économico-culturelles, juste sur le plan linguistique ?Ça pourrait aider à comprendre pourquoi des langues comme l’Espéranto, l’Ido ou même le Novial ne peuvent pas fonctionner comme langue internationale, au quotidien, en dehors des congrés, rencontres, conférences entre adeptes, dans la rue, etc.

    Pourquoi faire de l’anglais une question, un cheval de bataille qui finira de toute façon par se retourner contre la propagande ? Il fut un temps où le français tenait une place dans le monde à peu près similaire à celle de l’anglais actuellement ... et le monde est encore multilingue, tant mieux. Chaque langue influence les autres en son temps. Combien de mots anglais utilisons-nous en français actuellement, croyant qu’ils sont anglais alors que les anglais nous les avaient empruntés à une autre époque ? Le pire est que nous les prononçons parfois à l’anglaise alors qu’ils pourraient retrouver leur prononciation française (snobisme quand tu nous tiens !).

    Cela dit une langue commune basée sur un fond qui nous est commun aurait plus de chance de "prendre" qu’une solution artificielle basée sur des choix plus ou moins arbitraires, voire fantaisistes, qui ne tiennent compte ni de la réalité ni des connaissances en matière de linguistique et de communication humaine. Les langues re-construites ont beaucoup plus de succès et d’efficacité aujourd’hui parce qu’elles peuvent continuer à évoluer comme des langues naturelles, qu’elles deviennent, et elles sont libres de tout esprit partisan ou sectaire.

     smiley



  • Bert 31 mars 2009 19:13

    " Effectivement, l’ido a été créé par deux Français à partir de l’Eo, mais du coup ils l’ont latinisé, francisé et l’ont ainsi rendu moins international, ce qui est une erreur, eu égard au rôle d’une langue internationale. "

    Faux. Il y avait aussi un allemand et un danois, qui créa plus tard le Novial.

    Quand à dire que l’Ido est plus "français" que l’Espéranto, c’est aussi une erreur. Il existe des listes comparatives de mots qui montrent que bien souvent l’Espéranto possède plus de mot "français" que l’Ido. Il faut juste remarquer que l’Ido s’est peut-être un peu plus "latinisé", ce qui le rend plus familier que l’Espéranto pour un francophone, un hispanophone ou un italophone par exemple. On a d’ailleurs la même impression avec Interlingua. Cela réduit de fait son internationalité.


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv