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Bertrand BORIUS

Communiquant par profession, provincial par choix, observateur du monde et de ses habitants par goût.

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  • Premier article le 02/04/2007
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Derniers commentaires



  • Bertrand BORIUS 2 avril 2007 18:40

    C’est tout à fait exact. On sait que même à la sortie du bureau de vote, les électeurs de JMLP « avouent » plus difficilement leur vote que les électeurs des autres candidats... même si ils ont à ce moment là sans doute moins de mal à l’exprimer que lors des études d’intention. C’est ce phénomène qui a donné des sueurs froides aux patrons d’instituts de sondages invités sur les plateaux de TV le 21 avril 2002 ! Mais ils disposaient quand même de certaines données qui leur permettaient d’extrapoler : d’abord les derniers sondages effectués (mais non publiés, la loi interdisant la publication mais non la réalisation des études) les derniers jours, qui indiquaient une tendance forte ; mais surtout ils avaient des chiffres très proches de la réalité concernant les votes effectifs (eux « avouables ») pour Chirac et Jospin. Jospin étant donné en sortie des urnes très en dessous de ce qui était attendu, ils leur est apparu évident que Le Pen était devant. Après, il suffit d’affiner au fur et à mesure du dépouillement.

    Mais leur « chance » était qu’il n’y avait que trois « grands » prétendants, dont deux « avouables ». Qu’en sera-t-il si nous nous retrouvons vers une figure à quatre « grands » prétendants ? Réponse le 22 avril prochain !



  • Bertrand BORIUS 2 avril 2007 17:35

    Ils se basent lors non plus de sondages d’intentions de vote, mais de sondages « sortie des urnes ». En gros ils postent des enquêteurs auprès de x bureaux de vote, à Paris comme en province, et ils demandent à chaque personne sortante pour qui elle vient de voter (généralement elle s’en souvient !). On interroge alors uniquement les personnes qui ont effectivement voté, et non, comme c’est le cas des sondages d’intention de vote, aussi bien celles qui iront voter que celles qui n’iront pas. (Pour rappel les abstentionnistes, au premier tour en 2002, représentaient 28% des inscrits... et ces 28% étaient interrogés au même titre que les 72% de votants lors des sondages préalables)



  • Bertrand BORIUS 2 avril 2007 17:23

    Merci, mais invitez plutôt vos lecteurs ici même, cela leur fera voir du pays. L’endroit n’est pas dénué d’attraits...



  • Bertrand BORIUS 2 avril 2007 16:54

    « ...aboutir à des resultats relativement exacts à chaque scrutin (hormis le Pen 2002) »

    En 2002, ce n’est pas hormis Le Pen, mais hormis Le Pen, Jospin, Chirac, Bayrou, Chevènement, etc... Jospin : Il était « donné » lors des tout derniers sondages quelques jours avant l’élection, à 21%. Il finit à moins de 17%. Deux façons d’analyser ces chiffres, soit on considère qu’il s’agit juste d’une baisse de 4 points (quand même !), soit on considère que c’est une marge d’erreur de 20% (21 - 20% = 16,8) par rapports aux dernières prévisions publiées. Ca devient beaucoup 20% comme marge d’erreur.

    La marge d’erreur a été globalement identique pour les 3 « grands » candidats, Jospin, Chirac et Le Pen, mais pour deux d’entre eux cela a été à la baisse, et pour l’un à la hausse.

    Et plus le candidat est crédité de peu de voix dans les sondages, plus la marge d’erreur potentielle s’accroît. Bayrou : en 2002, il pointait à 4% dans les derniers sondages. Il a obtenu 6,7% des voix le soir du 1er tour. Donc, est-ce une marge d’erreur de 2,7 points, ou une marge d’erreur par rapport aux derniers sondages de 65% (4 x 1,65 = 6,6) ?? On peut appliquer le même raisonnement à tous les « petits » candidats, avec là aussi des résultats proches.

    « ...depensent elles des millions en sondages »

    Non, les coûts de ce type de sondages quantitatifs sont faibles. Il s’agit tout au plus de quelques milliers d’euros par question posée, pour un panel représentatif de ±1000 sondés. C’est pour cela aussi que les journaux en usent et abusent. C’est un investissement ridicule qui permet à moindre frais de doper les ventes. (Un sondage coûte bien moins cher au support que le moindre reportage un peu fouillé).

    Les études coûteuses sont les études qualitatives, mais le process n’a rien à voir : quelques dizaines de personnes au maximum, interrogées très longuement en face à face, observées et filmées pendant la réunion, rémunérées, etc... C’est le « quali », qui dit bien son nom, utilisé par exemple par une marque pour faire des pré-test préalablement à la sortie d’un produit. Mais le coût des entretiens, le temps de travail nécessaire et l’analyse des résultats n’ont rien à voir avec ce qui se pratique en « quanti ». Autre différence notoire : lors d’une étude « quali », le client est présent et observe, le plus souvent via un système vidéo les réactions des participants. Lors d’une étude « quanti », je n’ai jamais vu un client venir en centre d’appel pour passer lui même 3 ou 4 coups de fil et avoir une idée, même sommaire, des réponses apportées à ses questions. Il se fie aux résultats donnés par l’institut de sondage, et ignore complètement la façon dont ces résultats ont été obtenus.

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