« une entrave insupportable » à leur devoir de réserves qu’on leur demande depuis longtemps, surtout pour protéger un individu qui claironne sur tous les tons leur parti pris et leur soutien à une bipolarisation.
S’agit-il de leur part d’une preuve de rachat ou bien est-ce un nouveau parti pris naissant ?
« Ce que nous voyons aujourd’hui, est une mise en place d’une politique de débats et d’alliances qui va se prolonger durant cinq ans ».
Jacques Delors affirme au contraire « cinq ans, c’est trop long ! Il y a urgence. C’est cela que je veux dire aux électeurs de François Bayrou : il faut se compromettre dès maintenant ».
En fait, Demian, je dirais plutôt « Ce que nous voyons aujourd’hui, est une mise en place d’un jeu de chaises musicales », Bayrou le pratiquant très bien, Sarko lui c’est le jeu de la chaise vide.
Cependant, quand vous dites « Et Bayrou a été élu troisième pour faire ce travail de régulateur et de censeur des politiques dont les Français ne veulent pas vraiment, même s’ils ne peuvent s’empêcher de les mettre sur un fauteuil de théâtre, pour voir », c’est
- 1 renier le résultat du vote,
- 2 faire illusion d’un Bayrou élu ... troisième
- 3 « quel travail de régulateur et de censeur » se propose de faire Bayrou ? Et sous quel mandat ? Libre à vous de penser qu’il va rendre la justice du peuple après les urnes. Zorro est arrivé !
- 4 « fauteuil de théâtre, pour voir », vous confirmer n’avoir qu’une bien piètre opinion de la démocratie, où pour vous tout n’est que spectacle sauf quand il s’agit de votre poulain (FB). Mais très cher Demian, il faut réaliser que FB n’a plus droit qu’à un strapontin maintenant.
Vous écrivez : « Un débat de coutoisie ou tout est clair des le débat, ou l’on apprend pas mal sur les programme, la facon de gerer le pays, pas mal de choses qui étais floues ou inconue dans nos institutions »
C’était effectivement un programme de rattrapage de français pour les « absents » du premier tour.
Ce dialogue, ou plutôt ce montage audiovisuel à quelques semaines des législatives, délivre certains électeurs de leur indécision en matière économique.
Dans les grandes lignes, car dans le détail c’est un domaine trop technique pour le commun des électeurs, l’accent a été mis sur la ligne de partage économique.
Cependant, on continue d’étouffer le dialogue sur l’avenir de l’Europe, et ce n’est certes pas le DEBAT entre les deux prétentants qui permettra d’aérer les esprits.
Dans ces joutes électorales, qu’elles soient de droite, de gauche ou du centre, il n’est question que de forme et non de fond.
Avant d’être influencé, il faut d’abord être tenté !
Et je pense que beaucoup d’électeurs indécis ne s’y retrouveront pas.