si vous voulez vous lancer dans des comparaisons européennes (c’est vrai que c’est à la mode) faites le sur tous les critères d’exercice du métier, pas sur un seul. c’est comme quand en économie on nous vante le modèle allemand en occultant volontairement ce qui rendrait la démonstration moins séduisante (type Harz IV)...
Si l’on veut vraiment parler de rythmes scolaires et d’intérêt de l’enfant, je ne vois pas pourquoi on se priverait de discuter de l’intérêt, pour l’élève avant tout, de cette très longue pause estivale surtout quand d’un autre côté on a des semaines de cours surchargées ! Dire que ces deux mois sont une période indispensable à la récupération des élèves et des enseignants relève de l’escroquerie ! C’est un confort et un avantage pour certain mais l’intérêt de l’enfant n’a rien à voir là dedans. pour le rythme hedomadaire on nous dit que l’enfant a besoin de constance. deux mois de coupure, elle est où la constance ? D’autre part on reproche souvent aux parents de ne pas s’occuper suffisamment de l’éducation de leurs enfants et que ça a des conséquences sur leur attitude en cours, comment voulez-vous qu’on le fasse alors qu’en utilisant tous ses congés de l’année on n’arrive qu’à couvrir un peu plus de la moitié de la seule pause estivale ?
Vous allez me dire que vous ne faites que ça de vos vacances ? Dites-nous honnêtement quelle proportion cela vous prend et ce qu’il vous reste. Et ne partez pas svp des cas des débutants, il est clair que ceux-là en bavent particulièrement car ils doivent tout mettre en place...