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Bourricot

Bourricot

 
 
 
Pour certains, je suis de la famille des équidés, plus petit que le cheval et doté de longues oreilles, sympathique et reconu. Pour d’autres, je ne suis qu’un être ignorant et stupide. On me sait cependant opiniâtre, mutin, séditieux ou encore persévérant. Des qualificatifs qui indiquent avant tout que je suis têtu. Alors prenez garde à mes braiements et ruades.
 
 

Tableau de bord

  • Premier article le 18/10/2006
  • Modérateur depuis le 22/11/2006
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Bourricot Bourricot 2 novembre 2007 12:28

    A a voir lu les grandes lignes du rapport Balladur, rien ne ressort de franchement révolutionnaire. C’est la mise en place de petits outils dont leur application laisse à interprétation.

    Aujourd’hui déjà, la France a un des régimes les plus présidentialistes. Avec la réforme constitutionelle qui consiste à pouvoir laisser le président se présenter devant l’AN, le pays atteint le deuxième rang des pays les plus présidentialistes derrière le Vénézuela.

    Qu’est ce qu’une démocratie bien équilibrée : c’est la séparation nette des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire. Qu’on favorise l’exécutif pour permettre plus faccilement la décision certes. Mais aujourd’hui, il y a collusion des pouvoirs. C’est là où ca devient dangereux. Si l’on souhaitait rendre l’AN véritable organe de contrôle de l’exécutif, il faudrait mettre fin au régime des partis, tradition longtemps dénoncée comme frein à la transparence et à la liberté. En effet, aujourd’hui la loi du vote est dictée par le parti donc par son chef. Combien de députés UMP osent aller à l’encontre de Sarkozy ? Et s’ils l’osent, ils savent bien que le soutien du parti lui sera retiré d’une manière ou d’une autre.

    En matière de pouvoir judiciaire, on voit encore actuellement la terrible collusion avec l’exécutif. Le Gouvernement décide seul de l’organisation de la justice. Le Conseil de la Magistrature malgré ses avis ne détient aucun pouvoir. C’est terrible. Plus aucun pouvoir n’est délégué à d’autres instances que le Gouvernement. Et le Gouvernement c’est le Président.

    Le Gouvernement fait les lois et les apllique. Il nomme et vire les hauts fonctionnaires des services de l’état déconcentrés, de la justice, des médias. Qu’attend on pour mettre fin à cette absurdité. La seule arme dont dispose le peuple pour en décider autrement est le vote aux présidentielles. Et ce vote n’a lieu que tous les cinq ans. La représentation syndicale est niée, acculée. De même, elle ne joue qu’avec la seule arme dont elle dispose, la grève. Tout ces facteurs amènent à des situations d’absurdité. Un peu plus de décentralisation, un peu plus de délégation de pouvoir, rendre l’AN maître de son ordre du jour, rendre enfin la justice indépendante, couper les ponts avec les médias. Voilà quelques éléments qui pousseraient à croire en notre démocratie.



  • Bourricot Bourricot 2 novembre 2007 11:50

    Lorsque Bill Clinton était président, Hillary alors première dame des USA portait un projet ambitieux de Sécurité Sociale à l’américaine. Il s’agissait alors du débat de 1994 si la santé devait être une affaire d’état ou du privé(gestion par les assurances). L’ensemble des multinationales de santé, le parti républicain et une part des démocrates ont dénoncé ce projet en criant à la médecine socialisée faisant ainsi appel à cette vieille peur américaine irraisonnée du communisme. Pendant longtemps, la première dame US a résisté. Et un jour, le projet a été enterré. Ce même jour, grâce à la loi de transparence sur le lobbying, on a pu observer que les porteurs du projet et en premier lieu Hillary Clinton ont recu une rémunération régulière des principaux lobbys de santé. Une conincidence ? Les plus frileux diront que le parti démocrate s’est résigné... Aujourd’hui ce débat ressort parce que Hillary Clinton ressort ce projet d’assurance maladie pour tous en affirmant ne pas avoir abandonné son projet de 1994. Le républicain Giuliani, favori de son parti reprend le thème de la médecine socialisée. Mais on s’en fiche de lui puisque l’on peut quasiment affirmer aujourd’hui que la victoire aux présidentielles de novembre est acquise aux démocrates. Reste à savoir si les démocrates accèdent au pouvoir exécutif et qu’ils sont déjà maîtres(à une courte majorité) de la chambre des Représentants et du Congrés, si enfin Hillary Clinton tiendra son projet jusqu’au bout et résistera au lobbying puissant des assurances privées aujourd’hui encore plus puissantes qu’en 1994. De son côté, Obama affirme avoir un projet bien plus ambitieux en la matière que celui de Hillary Clinton. Mais là aussi aucune importance. La devise pour la plupart des américains est : Si Mickey est investi par les démocrates, je voterai pour Mickey.



  • Bourricot Bourricot 15 juin 2007 11:54

    Ils chassent les papillons tes députés au filet ? :)



  • Bourricot Bourricot 6 juin 2007 16:35

    « pourquoi ca marchait bien avant ? »

    Laissez moi rire.

    j’aime à rappeller que la Sécurité Sociale créée en 1945 a été déficitaire dès 1949 soit 4 ans plus tard et depuis déficitaire chaque année sans exception.

    Avant on en parlait pas, parce que la croissance économique avec les Trente Glorieuses permettait à l’Etat de comblerle trou de la Sécu.

    Comme dit l’auteur, toutes les réformes menées sur la Sécu ont porté sur le relèvement des cotisations et plus récemment l’introduction de franchises et le déremboursement de cerains médicaments ou actes médicaux(comme les dents).

    Bon que dire, il y a certainement de l’idée dans les propositions évoquées. Mais elles ne s’intéressent toujours au’au financement des caisses et non pas à l’organisation de la Sécurité Sociale. Pourtant c’est bien dans l’organisation que réside la difficulté. Le problème est d’ordre structurel.

    La Sécurité Sociale c’est quoi aujourd’hui ?

    C’est 10 régimes différents :
    - Régime général
    - Régime des fonctionnaires civils et militaires de l’Etat.
    - Régime des collectivités locales
    - Régimes spéciaux, régimes spéciaux d’entreprise et assimilés
    - Régime des marins
    - Régimes des français à l’étranger
    - Régime des étudiants
    - Régime spécifique des assemblées
    - Régime agricole
    - Régime des salariés non agricoles

    Quand on parle du déficit de la Sécurité Sociale, on parle en fait celui du régime général. Le régime général a trois branches : Famille, Maladie, Vieillesse. La redistribution est assurée entre ces trois branches par l’ACOSS (Agence Centrale des Organismes de la Sécurité Sociale), agence intégrante du régime général. Quant aux autres régimes, ils comportent non pas des branches comme le modèle du régime général mais des caisses catégorielles. Il n’y a pas de redistribution assurée ni entre les caisses ni entre les régimes. En gros, chaque profession bénéficaire d’une caisse spécifique cotise pour soi. Exemples avec la caisse des députés, la caisse des sénateurs, la caisse des indépendants, la caisse des cadres sups, la caisse des professions libérales...etc. Et ces caisses qui rassemblent une seule catégorie ne sont pas déficitaires, elles sont même excédentaires. Elles ont même des excédents énormes. C’est le problème que doit dépasser le système de protection sociale français. Il est éclaté : Caisses catégorielles, minima sociaux, revenu minimum, mutuelles, assurances privées. La protection sociale doit être prise en charge à 100% par la Sécurité Sociale. Il faut donc reréfléchir à la proposition première du créateur de la Sécu, Pierre Laroque à savoir l’instauration d’une caisse unique de cotisation pour tous. Ainsi, c’est l’assurance de l’égalité des soins pour tous. C’est le signe d’une luttre contre les écarts de vie entre les personnes aisées et celles qui le sont moins. Proposition qui s’est heurtée aux syndicats qui défendent les intérêts catégoriels avec en premier les cadres sups qui ont revendiqué leur caisse propre. Et vous imaginez la suite...

    Quant à N.Sarkozy qui crie corps et âme vouloir s’attaquer aux régimes spéciaux, c’est de la pure démagogie parce qu’il ne s’attaque qu’à un pan du problème, attaque motivée plus par une haine envers les professions visées. Car il ne parle jamais des régimes spécifiques aux députés, ni même celui des militaires...



  • Bourricot Bourricot 5 juin 2007 17:23

    En même temps, tu n’es pas là pour voir le contenu des artciles proposés.

    Il y a plusieurs situations :
    - un article très bien écrit, documenté : on el valide sans problème. Sauf quand il s’agit d’un copié-collé.(Respect des droits d’auteurs)
    - un article enfin plutôt une blague où l’on ne peut que refuser : pubs déguisées, article de trois lignes, diffamation, faits décrits non vérifiables. Ca représente un sacré paquet.
    - Reste en fait le tas d’articles le plus difficile à évaluer. Ceux qui en général ont de l’idée ou évoquent un fait inédit, une information intéressante mais qui sont creux au niveau de l’analyse, faibles au niveau de la documentation ou des sources. C’est là où c’est évidemment le plus difficile.

    Je suis un défenseur de la transparence : oui pour rendre plus visible l’activité des modérateurs et de l’équipe Agoravox. Mais si on publie les articles refusés avec le motif ca n’a plus aucun intérêt alors puisqu’ils seront publiés... De plus, les rédacteurs sont informés du motif de refus. Il y a un groupe Yahoo(qui fonctionne très mal certes)où il est possible de s’exprimer.

    Bref, on ne eput pas dire que les internautes « doivent montrer patte blanche ». Il y a juste une politique éditoriale qui est en soi déjà très permissive. Les rédacteurs sont libres de leur opinion. On peut au moisnreconnaître cela, absence de délit d’opinion, c’est déjà pas mal.

    Mais bien sûr il y a beaucoup de travail encore et je suis un des premeirs à le dire(le seuldes modérateurs ?). Mais c’est un peu comme être Don Quichotte smiley

    A toute

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