La théorie de l’attachement nous apprend que l’attachement est un besoin primaire inné vital et que l’objet d’attachement n’est jamais déterminé à l’avance.
Voici ce que dis Bowlby :
- Ma thèse est que chez un jeune enfant une expérience de séparation ou de perte de la figure maternelle (= figure d’attachement) est susceptible de provoquer la survenue de processus psychologiques cruciaux en matière de psychopathologie (p.38, vol.3).
-Jusqu’ici nous nous sommes occupés seulement des différentes figures humaines vers lesquelles le comportement d’attachement peut être dirigé. Mais il est bien connu que certaines composantes du comportement d’attachement sont parfois dirigées vers des objets inanimés (le doudou). Il est concevable que tout le comportement d’attachement d’un enfant puisse être dirigé vers un objet inanimé et pas sur une personne. Mais si une telle condition devait durer, elle serait certainement défavorable à la santé mentale future. Les mères connaissent bien le rôle majeur que joue pour la paix d’esprit d’un enfant l’objet particulier qu’il dorlote habituellement. Le statut cognitif de ces objets, comme on peut le présumer raisonnablement, est équivalent, à chaque stade de développement de l’enfant, à celui de sa principale figure d’attachement. Même s’il est inanimé, cette sorte d’objet peut fréquemment tenir lieu de figure d’attachement (p.411-417, vol.1).
Pour son bon développement psychique, le bébé doit s’attacher à ses parents, pas à une peluche.
La théorie de l’attachement nous apprend que l’attachement est un besoin primaire inné vital et que l’objet d’attachement n’est jamais déterminé à l’avance.
Voici ce que dis Bowlby :
- Ma thèse est que chez un jeune enfant une expérience de séparation ou de perte de la figure maternelle (= figure d’attachement) est susceptible de provoquer la survenue de processus psychologiques cruciaux en matière de psychopathologie (p.38, vol.3).
-Jusqu’ici nous nous sommes occupés seulement des différentes figures humaines vers lesquelles le comportement d’attachement peut être dirigé. Mais il est bien connu que certaines composantes du comportement d’attachement sont parfois dirigées vers des objets inanimés (le doudou). Il est concevable que tout le comportement d’attachement d’un enfant puisse être dirigé vers un objet inanimé et pas sur une personne. Mais si une telle condition devait durer, elle serait certainement défavorable à la santé mentale future. Les mères connaissent bien le rôle majeur que joue pour la paix d’esprit d’un enfant l’objet particulier qu’il dorlote habituellement. Le statut cognitif de ces objets, comme on peut le présumer raisonnablement, est équivalent, à chaque stade de développement de l’enfant, à celui de sa principale figure d’attachement. Même s’il est inanimé, cette sorte d’objet peut fréquemment tenir lieu de figure d’attachement (p.411-417, vol.1).
Pour son bon développement psychique, le bébé doit s’attacher à ses parents, pas à une peluche.