Vous dites :"monopoles qu’il faut combattre qu’ils soient privés ou étatiques." comme un axiome.
Je me permets de vous demander pourquoi ?
En effet, EDF, SNCF, etc. ont prouvé leurs vertus par rapport aux pays où le monopole n’était pas de mise, dans un systeme privé.
Alors désolé pour les ultra-libéraux, mais je préfère payer l’état démocratique qu’une entreprise qui ne construira jamais un système social performant.
Pour moi, l’éducation, la santé, l’énergie et les transport, ainsi que la police et l’armée -fonctions régaliennes- se doivent d’être publique. Voire, pourquoi pas, une part des communications. Pour le bien du libéralisme et de la libre entreprise...
Nous allons faire face à une dissonnance à ce propos.
En effet, je vous le demande : voyez-vous une différence entre l’empire romain et le monde contemporain ?
On serait tenté de répondre oui, sans trop y penser, et pourtant...
Quand on regarde à la fois en détail et en gros, on trouve une multitude de ressemblance frappante. Et nous pouvont même dire que les différences ne sont alors que de forme. Nous sommes devenu plus politiquement correcte.
Mais sur le fond...
Ils avaient les jeux du cirque, nous avont les notre
Ils avaient les isulae (qui a donné, d’ailleurs, le mot insalubre) et nous avons les HLM
La Rome antique comptait 2 millions d’habitant, Paris intra-muros en compte 2 millions 152 mille...
Le droit des femmes était développé à la fin de l’empire romain, au même titre que maintenant (divorce, concubinage, PACS (per usum), accès à l’éducation, etc.)
Etc.
Donc, de là à dire que nous n’apprenons pas, ou très peu, de nos erreurs passé, il n’y a qu’un pas.
La connaissance de l’histoire nous permettrait de nous rendre compte que nos ancètres n’était pas forcément des crétins qui ne comprenait rien à rien. Et que la solution pour un monde meilleurs est bien plus complexe que des solutions toutes faites type Marx ou Hitler...
Non seulement elle n’est pas contradictoire, mais elle la rejoint.
En effet, les spéculateurs vivent de bulles, qu’ils créent eux-même. Mais on ne peut vivre indéfiniment dans un monde coupé du réel. Et quand l’un rejoint l’autre cela donne le résultat actuel.
Il y a deux 2 temps :
* l’histoire de la demande et de l’offre, comme je l’avais expliqué, en ce qui conserne la baisse de cet été (2008) du pétrole
* le rapatriment des fonds (cash run pour les initiés, en français :"prends l’oseille et casse toi") pour la baisse de ces derniers temps.
Les deux étant lié (il y a une part de cash run pour cet été, et une part de baisse de la demande pour cet automne).
On peut faire le même parallèle pour l’immobilier. Il va y avoir (il y a) une contraction des prêts immobiliers, résultat moins de personne ne peuvent acheter, résultat les prix baissent ; mais aussi les spéculateurs voyant cet état de fait vendent aujourd’hui de peur de perdre plus demain.
Et de rajouter qu’un bon économiste est avant tout un bon historien.