Des inexactitudes : l’électorat de Berlusconi et de la Ligue du Nord n’est pas spécialement « vieux », c’ est même l’inverse en ce qui concerne la Lega Nord, comme pour le FN en France. Le No Berlusconi day ne prouve pas grand-chose, il est dans la culture de gauche de défiler avec pancartes et trompes, tandis que la culture de droite préfère l’isoloir. On lit aussi en France beaucoup de chiffres contradictoires sur la popularité de Berlusconi ; globalement, il s’en tire bien, surtout si on le compare aux autres chefs d’état européens au bout de plusieurs mandats ! Je crois que la gauche (dont je me fous personnellement) gagnerait à analyser les raisons d’un succès étonnant (et rappelons que Prodi avait été élu sur le fil du rasoir et n’avait pas tenu bien longtemps) plutôt que de vouloir se convaincre d’un déclin encore virtuel...