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clément dousset

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un citoyen qui a souci de faire entendre son opinion

Tableau de bord

  • Premier article le 03/08/2015
  • Modérateur depuis le 18/02/2016
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Derniers commentaires



  • clément dousset clément dousset 11 décembre 2017 17:46

    @JL


    Le neurone est un aiguilleur : il envoie le potentiel reçu dans telle ou telle direction selon tel ou tel axone. Il est un fabricateur de neurotransmetteurs qui vont déclencher ou annihiler l’activité d’autres neurones. Et enfin -J.P. Changeux le dit dans L’homme de Vérité- un oscillateur électrique. Je ne lui connais pas d’autres fonctions et surtout pas de fonctions « magiques ».


    Les neurones AWA et AWB qui existent dans le nématode ne sont pas « différents par nature des autres neurones ». Leur rôle est seulement d’être activés ou pas en présence d’une substance donnée et en même temps qu’est activée une combinaison de neurones particulière à cette substance. Si la paire AWA est activée, l’effet de la substance est attractif et le nématode se dirige vers elle. Si c’est la paire AWB, l’effet est répulsif et le nématode s’en éloigne.


    Voici les faits. Mon hypothèse moduliste n’est pas que les neurones AWB par exemple seraient doués d’un pouvoir magique mais que leur activité oscillatoire produirait « une modulation du champ magnétique telle qu’elle provoque dans une structure de l’animal sensible à cette modulation un ressenti douloureux d’une intensité donnée. Et ce serait l’énergie de ce ressenti qui serait la cause de la fuite du nématode, sachant que, si l’activité des deux neurones qui provoquent ce ressenti n’existait pas, la fuite de l’animal n’aurait pas lieu. »


    Voici donc l’hypothèse moduliste que j’expose pour le nématode et je présente aussitôt le moyen de faire une première vérification de la justesse de cette hypothèse :

    « S’il existe chez C Elegans une paire de neurones pour sentir les composés répulsifs, il en existe une autre pour sentir les composés attractifs, les deux neurones AWA. Les neurones AWA occupent une place différente dans le réseau sensorimoteur de celle des neurones AWB. Cette différence de la place de chaque paire permet d’admettre facilement que leur activité produise un effet différent, opposé en l’occurrence. Si l’on veut que cet effet comportemental opposé (attraction au lieu de fuite) s’accompagne d’un ressenti opposé dans le cadre de l’hypothèse moduliste, il faut nécessairement que les deux neurones « attractifs » ne déchargent pas de la même façon que les deux neurones « répulsifs » afin que la modulation du champ soit différente.

    Place aux expériences donc. »



    Mon hypothèse moduliste stipule que la modulation d’intensité du champ magnétique interne est en correspondance avec le ressenti particulier mais elle ne considère pas les neurones dont l’activité oscillatoire participe à cette modulation du champ comme le siège ou le média d’une transformation de l’énergie physique en énergie psychique. Elle se ferait de toute façon hors d’eux...





  • clément dousset clément dousset 11 décembre 2017 09:24

    @kalachnikov

    Le Grand Robert définit ainsi la conscience en premier lieu : « connaissance immédiate et réflexive que certains organismes vivants et spécialement l’homme ont de leur propre activité psychique. » Tout ce que j’ai pu écrire sur la conscience montre que je suis resté strictement dans le cadre de cette définition et il n’y a aucune espèce de confusion possible sur l’objet dont je parle. Evoquez comme vous le faites des « sensations qui relèvent avant tout du nerveux et non du psychique » n’a pas de sens. Il n’y a pas de sensations qui ne relèvent pas du psychique, si mécanique que soient les circonstances de leur production et le processus physiologique repérable qui l’accompagne. Autrement on ne parle pas de sensations. Lorsque vous mettez la main sur une clôture électrifiée et que vous la retirez par réflexe, votre ressenti au moment du contact est aussi psychique, aussi ancré dans la conscience que ce que vous ressentez maintenant en lisant ou tout à l’heure en écrivant. La douleur ou le plaisir qui ne sont pas « dans le psychique », ça n’existe pas. Ce que vous dites sur le canard à tête coupée montre que vous n’avez pas dû lire complètement cet article. J’en recopie un passage :
    « Il faut être bien clair. Notre corps n’a pas besoin qu’existent des contenus de conscience pour effectuer diverses sortes de travail. D’abord de la circulation du sang à la respiration en passant par la digestion, notre corps multiplie les tâches dépensières en énergie sans que nous en ayons la moindre conscience. Ensuite bien des gestes, des actions que notre corps effectue se font aussi en dehors de la conscience. On peut même, en état de somnambulisme, avoir des comportements qui copient ceux de l’état de veille tout en étant profondément endormi » 
    Pour répondre à votre question, le canard à tête coupée n’est sans doute pas plus conscient que le tronc du guillotiné qui a des soubresauts.



  • clément dousset clément dousset 10 décembre 2017 19:02

    @JL
    Quel marchandage ! Il faudrait au moins que vous connaissiez ma conception de l’évolution. On peut très bien en avoir une qui s’accorde avec le matérialisme sans passer par Darwin... qui n’est pas forcément la vérité incarnée !!!!!!



  • clément dousset clément dousset 10 décembre 2017 18:55

    @JL

    bien oui, c’est de l’énergie mais elle est justement dans son état ordinaire, purement objective. Si vous mettez l’index droit dans de l’eau très chaude, vous allez avoir un signal électrique (un potentiel d’action) qui va partir de votre doigt vers un module situé dans votre cerveau. Mais si, pour une raison ou une autre, une lésion par exemple, ce module ne s’active pas, l’énergie du potentiel d’action restera objective et vous ne ressentirez rien. Si le module s’active et les neurones qui le composent oscillent de façon particulière, alors s’enclenche le processus producteur d’énergie psychique et vous ressentirez une intensité de douleur que l’on peut assimiler à la transmutation de l’énergie objective en énergie subjective... Suis-je clair ?


  • clément dousset clément dousset 10 décembre 2017 16:56

    @JL

    Monisme..dualisme....Arrêtons s’il vous plaît de nous battre sur des mots et considérons uniquement les choses. Quand ces choses ont l’importance de la conscience réelle, il n’est pas de mots en tout cas que je ne lui sacrifierai.
    Convenez-vous que l’énergie ait, a priori, dans son état ordinaire, une réalité objective ? Si oui, vous pouvez peut-être convenir qu’à l’intérieur d’un organisme vivant, lorsque fonctionne le mécanisme particulier que j’ai décrit, elle puisse connaître un état extraordinaire et devenir une réalité subjective, quitte à retrouver un état ordinaire ensuite dans le stockage de la mémoire. Si vous admettez cette aptitude de l’énergie à passer, sous certaine conditions, d’un état ordinaire objectif à un état extraordinaire subjectif et que vous considérez cela comme une propriété de l’énergie tout court, celle qui est à la base de la matière, alors vous pouvez vous dire comme je me dis moi-même matérialiste, tout en reconnaissant à la matière l’existence d’une propriété qui lui est généralement déniée. Mais si vous n’admettez pas l’existence de cette propriété de l’énergie physique alors que vous reconnaissez que la douleur, le plaisir, le désir et l’effort, bases de la conscience ne peuvent se comprendre que comme quantité d’une substance de même nature que l’énergie, alors vous devez conclure que la douleur, le plaisir, le désir et l’effort n’existent pas...
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