Dan51

Absolument EXACT.

Ce sont les Américains et l’ONU qui sont derrière cette partition. Ce sont eux qui ont poussé - après les « massacres » de Kosovars - à une intervention de l’Europe qualifiée sinon de « pleutre » car incapable de faire régner la paix sur son territoire...

Il s’agit de la TRADUCTION d’un article paru aux USA.

Jusqu’à présent, en France, on a encore le droit d’expression libre et non censurée.

Chaque lecteur peut se faire son opinion en fonction de sa propre information politique.

Je vis en Allemagne et vous signale que j’ai lu hier dans la presse un article parlant de Dirk Cheney et de sa vision d’un conflit préventif en Iran.

Donc ce n’est pas tout à fait « abracadabrantesque ».

J’avoue que la comparaison avec Hitler est tirée par les cheveux et outrancière dans ce contexte.

Mais allez demandez aux familles des morts irakiens tués par les Américains ce qu’ils en pensent... eux qui ne leur avaient RIEN demandé.

Vous avez succombé à la manipulation médiatique ambiante...

En effet, plusieurs journaux - dont Marianne et le Canard enchaîné qui sont à peu près les seuls non manipulables - ont déjà corrigé cette phrase et rétabli la vérité.

Je vous invite à vous informer sur

http://rue89.com/2007/07/03/bayrou-na-jamais-dit-si-je-suis-elu-rien-ne-changera-en-france

un site qui donne des infos non manipulées... par les grands groupes clients de l’Etat...

et sur :

http://e-soutiens.bayrou.fr/humour_et_politique

Bonne information... choisissez mieux vos sources...

Je viens de prendre connaissance de la « réponse » à mon article.

Je persiste et signe, la personne qui en est l’auteur souffre du syndrome alsacien et accuse tous ceux qui ne le partagent pas d’être de mauvais Français. Il n’a PAS une relation normale avec le pays voisin de sa région.

On voit bien que sa connaissance de l’Allemagne est livresque et qu’il a besoin de QUELQU’UN qui « connaît » le pays pour l’aider à répondre. Ces réponses sont faites de terribles préjugés.

Il cite des sites et des écrits trouvés sur le net. C’est comme si un Allemand prenait les écrits du Front National ou de la LCR pour prétendre que TOUS LES FRANCAIS pensent ainsi.

C’est EXACTEMENT ce qu’il fait ici. Ce procédé est malsain et à la limite de la malhonnêteté intellectuelle.

Il cite les Länder de Saxe et Saxe-Anhalt pour étayer un argument selon lesquels les minorités ne seraient pas respectées en Allemagne. Or ces deux Länder sont en ex-Allemagne de l’Est. Il faudra encore une ou deux générations avant que ces territoires qui ont été coupés de l’Allemagne pendant près de 40 ans, partagent toutes les valeurs communes. J’aurais bien voulu voir la France intégrer 16 millions d’habitants d’un autre système idéologique et économique en si peu de temps. Quand on voit comment on été intégrés les harkis et les pieds-noirs, on s’imagine ce que cela aurait été !!!

Il écrit : « Et tous les enfants français n’ont pas subi ces violences. L’apprentissage du français a été pour beaucoup une forme d’émancipation »

Alors, je l’emmenerais volontiers parler aux habitants du Sud-Ouest et des Charentes d’un certain âge, comment ils ont été traités par l’Education Nationale lorsqu’ils osaient utiliser le patois dans le périmètre de l’école !!! Si c’est cela l’émancipation ! C’est toujours le puissant qui décrète les bienfaits de ses actions. C’est comme pour la colonisation...

L’auteur écrit : « Lors des élections régionales dans le Schleswig-Holstein de 2005, le parti danois SSW, »dispensé de satisfaire à la clause des 5% eu égard à son statut de minorité« , s’est retrouvé en position d’arbitre pour l’élection du ministre-président. Il y eut de vives polémiques à ce sujet. »

EXACTEMENT, j’habitais dans la région et je peux donc en parler en connaissance de cause. Il y a eu un débat tout à fait intéressant sur le bienfondé de cette non-clause des 5% pour la minorité danoise. C’est pour lui permettre tout simplement d’exister. Et les protestations ne venaient pas de la région mais d’autres Länder qui voyaient perdre leur position POLITIQUE au Bundesrat !!! Mais justement, le débat a eu lieu dans le RESPECT des minorités et cette clause n’a PAS été abolie. Le débat n’a fait que la renforcer dans son bien-fondé.

Vous avez une PEUR terrible que la France se disloque en minorités et que l’Etat Français s’écroule.

Je vous pose la question : Pourriez-vous être assez honnête pour nous écrire les grandes lignes de votre parcours professionnel ? J’ai l’impression que pour vous comprendre un peu mieux dans vos peurs, il faut mieux vous connaître. Le fait que vous soyez un Alsacien certainement âgé peut faire « comprendre » votre peur de l’Allemagne, ce grand voisin qui a si souvent été en conflit avec la France.

Il faut aussi dire que la France l’a pas mal provoqué... mais là j’ouvre un autre débat. Il faudra arriver un jour à avoir une vision objective et commune de l’Histoire. Il y a d’ailleurs un manuel d’Histoire réalisé en commun qui est maintenant disponible dans les lycées français et allemands. Quand je suis arrivé en Allemagne en 1973, j’ai tout de suite acheté les livres d’Histoire de toutes les classes pour voir comment elle était enseignée. Beaucoup de nos idées reçues étaient vues sous un angle tout autre. Je pense que la réalité, la vérité, est ENTRE LES DEUX. Car chaque pays essaie de se vendre au mieux auprès des générations nouvelles.

Quant à la phrase : « Certes, mais l’Allemagne actuelle veut surtout être vue se critiquant. Mise en scène de la repentance. »

Là vous écrivez N’IMPORTE QUOI !!! Je peux vous dire que j’ai vécu de l’intérieur du pays cette autocritique qui battait son plein en 1973 lorsque je suis arrivée. Des générations de jeunes dans les écoles en ont « bouffé » jusqu’à plus pouvoir en entendre parler. Mon fils qui a aujourd’hui 23 ans, est né à Hambourg, il est allé à l’école et a fini par me dire qu’il ne pouvait plus en entendre parler. Il a passé sa 1ère et Terminale S à Paris, que n’a-t-il pas constaté comme préjugés vis-à-vis de l’Allemagne, d’idées reçues, non vérifiées dans la pratique par des gens qui n’ont jamais mis les pieds dans le pays et jamais rencontré et parlé avec un Allemand de leur vie !

La coupe du monde de foot, la dernière, qui a été une magnifique fête dans tout le pays, a été la PREMIERE occasion pour le pays de pouvoir ENFIN se réjouir sans aucune coloration politique. Ils étaient enfin capables de sortir les drapeaux allemands dans les rues et les maisons. Vous ne pouvez pas savoir les complexes qu’ils avaient avec ce drapeau ! Le montrer était tout de suite perçu comme une résurgence de nationalisme et honni. Même les jeunes le ressentaient ainsi. Puis la coupe du monde a été comme libératrice á ce niveau. La joie était REELLE et communicative. Et enfin, les Allemands se sont réconciliés avec leur drapeau.

Vous avez écrit là vraiment n’IMPORTE QUOI !!! Tout votre écrit montre que vos connaissances du pays ne viennent que de préjugés et de lectures partisanes comme les sites que vous citez et que je suis alle consulter. C’est comme si vous preniez des sites français extrémistes pour étayer la vision de la France.

Et je maintiens qu’il y a plus d’affinités culturelles, linguistiques, culinaires, sportives, etc... entre un Lorrain, un Sarrois et un Luxembourgeois qu’entre un Lorrain et un Toulousain. Désolé, je connais les deux régions et les gens qui y vivent, c’est une EVIDENCE !!!

Ne pas vouloir le voir par PEUR ne rend pas votre écrit plus crédible...

Vous écrivez : « un Wesphalien se trouve plus dépaysé en Bavière qu’un Lorrain au pays basque... »

Permettez-moi d’en douter... Je connais maintenant les Lorrains, leur accent les trahit en pays basque et lorsque les basques parlent entre eux,le Lorrain n’y comprend RIEN. Alors qu’entre les dialectes bavarois et westphalien il y a beaucoup plus de similitudes.

Je ne pense pas que l’on arrive à une dissolution des Etats au profit de regroupement ethnico-linguistiques. C’est une PEUR ou une phobie qui n’a aucun lieu d’être.

De toute façon, RIEN n’est figé, l’Histoire avance et les habitants des territoires agencent leur vie comme ils le trouvent bon. La France a une Etat centralisateur, à la limite de la violence envers certains territoires depuis des siècles... cela ne reste pas sans traces dans la mémoire collective.

Je pense que l’ouverture des frontières, les échanges entre les pays européens, sont un bienfait pour les populations qui permettent d’élargir les horizons, de mieux percevoir les affinités mais aussi les différences, d’apprécier son « chez-soi » qui ne sera jamais un Etat, mais sa région natale ou celle où l’on a décidé de vivre. Ce « pays »-là sera toujours plus proche du coeur des citoyens que ce soit dans un pays comme la France ou dans une plus grande entité comme l’Europe.

Mon arrière-grand-père travaillait dans l’octroi de Bordeaux. Autrefois, les villes étaient l’unité de vie, elles étaient entourées de douanes, de frontières. Puis elles se sont ouvertes, les échanges se sont multipliés.

Aujourd’hui, le monde est devenu un village - tout simplement en raison des moyens de communications modernes - et face à ce monde-village, les citoyens ont besoin de se retrouver dans une entité plus proche d’eux, leur région, leur « pays » qui n’est pas forcément l’Etat qui a été constitué au cours des siècles passés souvent par la force et la violence.

Le monde évolue et les êtres humains façonnent leur vie comme ils le ressentent.

J’ai vécu en région parisienne et j’ai trouvé ces territoires déshumanisés, ils n’ont plus de culture, tout a été nivelé, plus de traditions, plus de langues régionales, plus de vie si ce n’est « métro, boulot, dodo ».

Non, je préfère ce que je connais en Allemagne, toutes ces régions qui respectent les dialectes locaux et les encouragent, ces particularités des minorités qui ne sont pas mises au pas - comme en France - par un Etat qui a PEUR de se disloquer s’il donne trop de liberté aux territoires, ces traditions variées dans toutes les régions.

Et les frontières ne sont que des barrières artificielles. Autrefois, bien avant la naissance des Etats, les gens vivaient ensemble des deux côtés de ces futures barrières. C’est ainsi que toute la partie d’Alsace et Moselle ont toujours été germanophones, depuis des siècles, bien avant l’arrivée du français ou de l’allemand. Il faut lire les écrits d’il y a plusieurs siècles pour s’en convaincre.

En Alsace et en Moselle, on ne parle pas un dialecte germanophone A CAUSE de l’invasion par l’Allemagne, mais parce qu’avant la création des Etats, les habitants de ces contrées, par exemple au VIIIème siècle, parlaient les mêmes dialectes germanophones. Il existe des contrats écrits qui datent de cette époque qui montrent que de part et d’autre de ces « frontières » les gens se comprenaient.

D’ailleurs, lorsque l’on « descend » de la Belgique en passant par le Luxembourg, la Lorraine, l’Alsace pour arriver en Suisse alémanique, on observe comment les dialectes changent d’intonation et de vocabulaire, c’est d’ailleurs passionnant pour un linguiste. Les mots changent petit à petit, de village en village, c’est une RICHESSE immense. Aucune langue nationale - qui sont toujours des résumés pour être compris de tous - ne peut rentre la richesse du lexique dialectal. Il y existe des mots riches en couleurs, absolument impossibles à traduire dans les langues officielles.

Pour revenir au texte initial, je pense qu’il résulte d’une très grande PEUR et qu’il interprète dans la position allemande des choses qui n’y sont pas, surtout par méconnaissance de « l’âme allemande » et des traditions de ce pays.