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dana hilliot

Tableau de bord

  • Premier article le 14/11/2006
  • Modérateur depuis le 23/11/2006
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Derniers commentaires



  • dana hilliot dana hilliot 8 février 2007 16:38

    @actias

    ben dis donc.

    Que de haine.

    Je m’étonne qu’un article aussi minable puisse mériter autant de haine. « merde, connard, fillette de huit ans »

    Vous avez le surmoi qui fonctionne à bloc vous. Enfin.. tant mieux pour vous.

    (c’est dingue ce qu’on peut se permettre d’insultes sur internet, bien à l’abri derrière son écran d’ordinateur.)



  • dana hilliot dana hilliot 8 février 2007 16:33

    merci pour cette citation admirable reinette, citation qui prend encore plus de saveur quand on sait ce que madame parisot entend faire du « droit du travail ».

    le monde idéal des partisans du MEDEF est un monde où effectivement la liberté (de penser) ne serait l’apanage que de quelques uns, qui en tireraient profit, tandis que pour le plus grand nombre, ce serait la liberté d’être gentiment exploités.

    Une liberté contre une autre en somme. Un nouveau partage..



  • dana hilliot dana hilliot 8 février 2007 16:25

    oui tu as raison, l’argument qui consiste à dire qu’on ne peut connaître la pauvreté à moins de l’avoir vécu n’est pas forcément très bon. Quoique.. Peut-être après tout existe -t-il des expériences irréductibles ?

    Si je disais ça, c’était surtout parce qu’il me semble qu’on trouve beaucoup trop facilement des « solutions » aux problèmes des pauvres - d’autant plus facilemen qu’on n’est pas directement concerné à vrai dire. Il existe un excellent texte de feu John Kenneth galbraith à ce sujet, sur « l’art d’ignorer les pauvres » :

    http://www.monde-diplomatique.fr/2005/10/GALBRAITH/12812

    l’auteur a beaucoup plus de compétences et d’humour que moi, et je vous en conseille la lecture.



  • dana hilliot dana hilliot 8 février 2007 16:15

    Merci pour les commentaires, surtout les plus argumentés. Il y a tout de même un aspect des choses que je n’ai peut-être pas assez souligné dans mon texte, sans doute parce qu’il est effectivement trop long et tortueux, et qui n’apparaît pasje crois dans les commentaires. Je resouligne donc :

    Ce qui me frappe, c’est l’incapacité où nous sommes, pour la plupart,à admettre que le modèle de « réussite sociale » fondé sur la « valeur » travail, ne convienne pas à tout le monde. je veux dire qu’il y a des personnes, qui, pour de multiples raisons, sont incapables d’adhérer à ce cheminement là.

    Je donne un exemple : A moins de vivre dans un égoïsme complet, je pense que chacun d’entre nous a dans on entourage, connaissance de personnes qui ont traversé une épisode dépressif (et même, je suppose que parmi les lecteurs d’agoravox, il y en a un paquet qui vécu ou qui vivra ou qui vit actuellement un tel épisode). Un des caractères marquants de ces périodes, c’est que vous êtes en général dans l’incapacité de trouver en vous les ressources pour quitter votre lit (j’exagère, mais dans les cas les plus graves c’est à peu près ça) - et de fait, aller travailler n’est pas seulement impossible, mais probablement contre-indiqué (d’autant plus si le travail en question constitue une des occasions de déclenchement de la dépression). Ce qui se passe à ce moment là, c’est qu’on ne croit plus que le travail constitue la voie idéale de l’épanouissement personnel.

    C’est juste un exemple. Je crois que des tas de gens sont effectivement, et pas seulement lors d’un épisode dépressif, mais de part si j’ose dire leur constitution psychique et émotionnelle, pas en mesure d’adhérer à la croyance selon laquelle le travail salarié est la panacée. Peut-être sont-ils moins tolérants envers la frustration comme disent les psychanalystes ou psychologues.

    Si les choses allaient tellement de soi, si les problèmes liés au chomage relevaient simplement d’une mauvaise volonté, ou de ce que certains ici appelent la paresse (voire la feignasserie), croyez-vous que la France ferait partie des pays consommant le plus d’antidépresseurs et anxyolitiques ? Il me semble que le modèle « réussite par le travail » que certains ici considèrent comme évident, presque « naturel », est en réalité fortement pathogène.

    Je suis vraiment étonné de constater comment en tous cas certains semblent incapables de considérer qu’on ne vive pas le monde du travail comme ils le vivent eux. Que l’idée même qu’on puisse le vivre autrement qu’ils ne le vivent leur paraît insupportable.

    On se précipite sur des solutions politiques. Je crois qu’on devrait plutôt commencer par produire des analyses plus fines des disparités au travail, et de la pluralité des désirs humains. Essayer de comprendre pourquoi ce modèle de société ne fonctionne pas pour tout le monde, s’interroger sur les raisons qui font qu’on y adhère ou pas, qu’on est capable de s’y épanouir ou pas.

    Nous sommes, à en croire les discours qui se déploient en profusion en ce moment, très loin du compte à ce niveau. Comme si l’approche des élections devait s’accompagner d’une horreur de la singularité, de la différence.



  • dana hilliot dana hilliot 8 février 2007 13:51

    merci stephane klein c’est gentil et argumenté comme commentaire.

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