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Daniel Arnaud

Daniel Arnaud

Philosophe et écrivain. Auteur de :

"La Corse et l’idée républicaine", L’Harmattan, 2006.

"Dernières nouvelles du front", L’Harmattan, 2008.

Tableau de bord

  • Premier article le 12/03/2009
  • Modérateur depuis le 28/03/2009
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Daniel Arnaud Daniel Arnaud 19 septembre 2009 14:00

    Excellente analyse ! Comme d’habitude...



  • Daniel Arnaud Daniel Arnaud 12 juin 2009 21:01

    @ doctory

    Vous écrivez :

    « Dans une République , la loi est l’expression de la volonté générale émanant du peuple, soit directement, soit par l’intermédiaire de ses représentants [...] ». 

    Jusque là, nous sommes d’accord. Et vous poursuivez : 

     « [...] éclairée par la Raison et par un certain nombre de principes généraux tels la déclaration des droits de l’homme ( celle de 1789 , bien supérieure à celle de 1948 ) , principes qui permettent au peuple de se donner une Constitution, et des lois qui obéissent à la DDH et à la Constitution. »

    Eh bien justement, là non : vous définissez seulement un modèle particulier de république, héritier des Lumières, libéral et mettant en avant les droits individuels depuis l’époque moderne. C’est celui auquel j’adhère personnellement, mais il est inexact de réduire la définition du mot « république » à cela. Historiquement, l’Occident lui-même a connu des modèles de républiques dans lesquels les libertés individuelles étaient assujetties à l’intérêt de la collectivité : la Cité grecque, la république romaine.

    La référence à ce sujet est le fameux discours de Benjamin Constant De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes, qui montre comment les Grecs et les Romains exerçaient leur liberté dans le service de la Cité, alors que les Modernes, eux, souhaitent avant tout préserver leur liberté dans leur sphère privée, et quelquefois en se détournant de la res publica (la chose publique).
    C’est ce qui explique qu’encore aujourd’hui la plupart des Etats dans le Monde s’appellent officiellement « République », alors même qu’ils ne respectent pas les droits de l’homme... Encore une fois, à titre personnel j’adhère à notre modèle républicain démocratique, libéral et héritier des Lumières. Mais il me semble important d’être précis sur le sens des mots et de remettre en question certaines idées reçues afin de bien savoir de quoi on parle...



  • Daniel Arnaud Daniel Arnaud 12 juin 2009 12:58

    @ Morice

    En fait, il n’y a pas de contradiction entre l’article consacré à l’affaire Colonna que vous citez et celui que je publie aujourd’hui sur l’Iran. C’est simplement qu’ils ne se situent pas sur le même plan.
    Le premier était une tribune libre dans laquelle je mettais en avant des convictions, et je maintiens que les juridictions dites « anti-terroristes » en France, dans leur fonctionnement, contiennent un risque de mise en cause de nos principes démocratiques fondateurs. Le deuxième privilégie des faits, des « choses vues », et une réflexion sur le sens des mots. Il relève d’une observation ou d’un constat, et ne prétend pas déboucher sur un jugement de valeur ; son objet n’est pas de dire si le modèle de société iranien est « bien ou pas bien », mais seulement d’essayer de comprendre un peu en quoi consiste cette « république islamique ».
    Pour être parfaitement clair, je suis à titre personnel très attaché à la laïcité, et je pense que refuser « l’esprit de Munich » dans nos écoles, par exemple, c’est ne pas y laisser entrer le voile. Cependant, il y a un temps pour tout ; et s’engager sur certaines questions n’empêche pas de se réserver aussi des moments pour examiner, pour relativiser, pour nuancer les choses, même lorsqu’elles sont à mille lieues de nos convictions.
    Certes, la France associe étroitement la démocratie, la république et la laïcité. Mais il se trouve que le Monde ne tourne pas autour d’un drapeau tricolore. Aussi n’est-il peut-être pas inintéressant de prendre quelquefois du recul par rapport à nos propres certitudes et de se demander comment on pense ailleurs...



  • Daniel Arnaud Daniel Arnaud 26 mai 2009 18:40

    Sur le poids de la hiérarchie dans l’Education nationale, je renvoie également à :

    http://generation69.blogs.nouvelobs.com/



  • Daniel Arnaud Daniel Arnaud 26 mai 2009 18:36

    Bonjour Paul,

    L’article sonne juste, et j’aime beaucoup la conclusion, qui rappelle le poids de la hiérarchie. Il est effectivement essentiel de prendre en compte ce dernier. Même si les textes officiels invitaient les enseignants à plus de rigueur, un principal ou un proviseur dispose aujourd’hui des moyens de faire pression sur un agent pour « revoir » ses notes... et lui « pourrir la vie » s’il ne s’exécute pas. Et les motivations ne manquent pas : faire bien devant les parents, soigner les statistiques, promouvoir l’image de l’établissement... C’est ce que j’appelle la « kervielisation » du système ; d’après Jérôme Kerviel, ce jeune trader qui aurait dissimulé les pertes de sa banque... De la même manière, avec des résultats d’examens truqués, on dissimule des pertes non pas financières mais culturelles. Il existe des chefs d’établissements voyous de la même façon qu’il existe des patrons voyous. Il faudra bien qu’ils rendent des comptes un jour...

    PS : le non initié doit savoir que cette même hiérarchie peut empêcher un enseignant de dénoncer les dysfonctionnements dont il serait témoin dans son établissement en brandissant la menace du « manquement au devoir de réserve » pour le faire taire.

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