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Darkhaiker

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Sans aucun élitisme, aller, toujours au mieux, vers un éclatement des modèles de représentation conforme, pour nourrir une réflexion originale ou authentique, sur des réalités qui ne trouvent pas d'écho dans des registres culturels dénaturés. Par la voie vivante et difficile, la plus désencodée possible, d'une parole poétique, citoyenne du monde, de haute fidélité et de haut vol, face à et par delà la complexité préméditée et négatrice d'une représentation avilissante de ce monde.
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  • Premier article le 21/03/2013
  • Modérateur depuis le 07/12/2013
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Derniers commentaires



  • Darkhaiker Darkhaiker 22 mars 2013 19:24

    Cher Claus D.,

    Je regrette votre réaction négative.
     
    Je n’ai pas d’intention négative à votre égard : sans votre article je n’aurais pas eu l’occasion de m’exprimer, ni les autres, ou plutôt d’exprimer un point de vue, hélas un peu trop discriminé à gauche, à mon goût et depuis trop longtemps. Peut-être est-ce là ce que vous appelez « faire un coup » ?

    Pour ce qui est du négatif, il va falloir l’abandonner : j’ai une petite santé et ne peux pas trop le supporter, pas beaucoup plus que les sondages d’intention. Vous risquez une non-réponse, à terme.
    Je ne pense pas que ce soit votre objectif de départ.

    J’aurais préféré des arguments sonnants et trébuchant, défendant la partie théorique du courage qui peut l’être vraiment, humainement. Je pensais votre recherche sincère puisque vous en appeliez à l’autre dans sa différence...pour vous épauler. Vous parliez de Camus...Vous n’allez pas m’en vouloir de vous avoir cru sur parole ?

    Mais il n’est jamais trop tard, sachant que je refuse la corrida aussi farouchement que le bénitier, et qu’on ne peut répondre qu’à la hauteur d’une attaque ou d’un sentiment de blessure (évidemment au moins « vécue »), momentané.

    J’attends donc un retour de courant ascendant, comme celui de votre article pour m’expliquer la blessure involontaire que j’aurais pu lui porter en exprimant un point de vue différent, mais non concurrent : je reconnais le parallélisme ou la convergence dans une tribune, pas le tribunal ou la main courante. Je connais la main tendue, pas la main coupée.

    Vous ne pouvez me condamner à un négatif que je ne vois pas, et que même s’il existait au yeux de certains, ne changerait pas mon regard sur le courage. Si la main qui nourrit le débat le tue dans le même temps parce qu’elle croit la perdre, je ne peux la serrer et c’est quand même bien dommage.

    Si Darkhaiker se fait connaître, ce n’est pas pour briller avant de s’éteindre de fatigue mais parce qu’il existe et qu’il est ce qu’il est, comme chacun, et que ça devrait largement suffire pour être au moins autant entendu que n’importe qui éprouve le besoin de parler pour dire quelque chose.
    S’il y a du vrai dans ce qui est dit, ça ne peut pas être au dépend d’un autre vrai : le vrai s’ajoute ou il est faux. Voilà le positif que j’attends de votre part, si je peux encore espérer en vous. Alors, pardon, sans ironie malsaine, mais allons-y ou alors tant pis !

    Cordialement.



  • Darkhaiker Darkhaiker 22 mars 2013 18:01

    Merci de votre convergence, Benedict. Ne pas arriver à formuler n’est pas signe d’injustesse de vue, on est tous concernés à ce niveau : voyez nos politiques, qui nous ouvrent largement son chemin de perfection...

    Je dirais que le vrai courage, peut-être si proche du coeur (non au sens sentimental pur, mais surtout d’énergie qui nous dépasse et aide au dépassement), ne peut être approché par un concept : le courage (surtout intellectuel) n’est pas « intellectuel », et je ne connais pas de meilleur exemple que celui de Camus, à propos de sa mère, bien qu’il y en ait une infinité d’autres tout autour de nous.

    Quand il déclara – conscient du scandale moralo-politique qu’il allait déclencher, bravant d’avance la haine intellectuelle qu’allait soulever sa déclaration, et qui allait le discréditer définitivement aux yeux de tous les héros révolutionnaires de la révolte conforme du monde – préférer sa mère à la justice ! Ce geste symbolise peut-être le plus haut courage ordinaire, ou de « common sense » pour reprendre un terme orwellien, face aux « conventions collectives » quand elles sont perverties...

    Ne pouvant pas être approché comme qualité humaine ordinaire ET extraordinaire, quand elle fait face à une force mécanique aveugle ou négatrice, il ne peut qu’être corrompu par ceux qui en tirent
    finalement avantage, et parfois évidemment sali, dénoncé ou moqué. D’accord pour les mutinés de 17, comme pour tous les non-violents, ou pas, qui vont et iront jusqu’au bout de ce qu’ils sont.

    Personnellement, il m’arrive d’être trés ému (là est leur force supérieure) en voyant comment certains animaux menacés ou perdus, meurent. Surtout cette façon qu’ils ont de se retirer en silence, de faire face à la mort, dans une immobilité et un calme dont nous ferions parfois bien d’imiter la simplicité et la puissance naturelle. Cette tranquilité scandaleuse, annihilant en soi toute forme d’absurdité pensée (construite) de sa soit-disant condition... (non-consentement camusien).

    Pour ce qui est de la peur, qui n’est pas la prudence, elle ressemble beaucoup à une pathologie psychosociale, que le fascisme ordinaire « domestique », comme vous dites, par une peur très logiquement, très méthodiquement ou très subtilement – toujours plus grande. Une peur mathématique en quelque sorte...arabo-romaine...(au sens de culture de pouvoir).

    D’accord avec l’action en conscience, qui n’est pas se faire violence, mais devenant violente si cette action se voit « interdite », et s’il faut « faire taire » le procureur complice en nous, qui cherche à nous retenir d’être ce que l’on est, nous obliger à mentir (ne pas être) ou à respecter une omerta si naturalisée qu’il faut être « fou pour ne pas la suivre dans sa folie », pour reprendre quelqu’un (être « démocratiquement » conforme).

    A la nuance donc que la violence peut ou non s’intérioriser, devenir effrayante dans cette sorte d’imposition de la peur, de terrorisme intellectuel ou moral. D’accord aussi pour dire avec vous que le courage consiste alors à ne pas se laisser dominer, sans en faire une vertu, oui, tout en étant conscient que ce refus protège ce que nous sommes et que « la vertu » de ce que nous sommes est notre liberté la plus haute.
    On peut citer Bossuet, (à peu prés) : la liberté, ce n’est pas de faire ce que l’on veut, mais ne pas faire ce que l’on ne veut pas.

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