Quelques brèves réponses à vos nombreuses questions ;)
- ces interleukines seraient effectivement « activées » ou plutôt sécrétées à cause de l’éthanol mais aussi des congénères
- concernant le THC, je n’ai pas connaissance de ces informations, mais voici une publication qui parle de cannabis et de gueule de bois, sans évoquer tout de fois d’aspect physiologique : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed
- Effectivement il semblerait que lors d’une gueule de bois, l’organisme subisse les pics d’interleukine et n’en tire aucun bénéfice
Et merci pour votre message. Les interleukines sont des molécules produites par le système immunitaire et qui agissent sur le système immunitaire. Une dizaine a été identifié, et certaines sont utilisées en thérapeutique. Par exemple l’interleukine-2 est utilisée dans le cancer du rein. Cet interleukine provoque très fréquemment chez les patients les effets indésirables suivants : anorexie, confusion, vertiges, maux de tête, tachycardie, nausées... qui sont très proches d’une gueule de bois ! Des scientifiques ont ainsi soulevé cette coïncidence.
Merci pour votre message, et voici quelques précisions : l’éthanol inhibe bien l’hormone anti-diurétique, ce qui provoque une déshydration (on retrouve dans une publication que la consommation de 5 verres provoquerait la perte de 1,5l d’eau !). Mais les scientifiques s’accordent à considérer que la déshydratation n’est pas à l’origine de la gueule de bois : si quelqu’un arrête de boire de l’eau et se retrouve en état de déshydratation « pure », il ne présentera pas les caractéristiques typiques de la gueule de bois.
Par contre, il est intéressant de constater que la gueule de bois ressemble beaucoup aux effets indésirables des interleukines (molécules du système immunitaires) thérapeutiques ! Et que des pics d’interleukines sont effectivement observés pendant une gueule de bois...
A votre disposition si vous voulez encore des détails !