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Di Girolamo

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  • Premier article le 27/04/2012
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Derniers commentaires



  • Di Girolamo 29 juin 2013 13:34

    Pessimisme justifié au regard de la nature humaine ; mais ne pouvant justifier l’inaction ; nous sommes condamnés à un pessimisme actif , c’est à dire conscient que ça se passe en avançant et jamais en s’arrêtant : aucune constitution , aucun texte , aucune mesure réglementaire, choses utiles au plus haut point , ne peuvent remplacer l’exercice citoyen en action ; là encore c’est notre condition d’être condamné à toujours avancer.

    C’est pourquoi d’ailleurs la démocratie participative active , réelle , vivante est si importante ; c’est en étant vivante qu’elle ne fait pas système et nous permet de faire société ,de construire ensemble ; mais hélas et c’est là où je situe mon pessimisme , cette démocratie participative là , ce processus d’interrogation collectif , n’est pas organisé dans l’institution : on a su installer et réglementer le vote , mais pas la participation.



  • Di Girolamo 28 juin 2013 08:39

    Un autre élément pourtant essentiel quand on parle de démocratie n’est jamais abordé : il s’agit de la distinction entre deux objets de la politique et donc de la gouvernance et donc de l’exercice de la citoyenneté :

    - la gestion de l’existant 

    - le projet , la prospective ,l’analyse globale

     

    La gestion c’est ce à quoi on assiste : politiques certes nécessaire au jour le jour , traitements sectoriels des problématiques .

    La réflexion globale , l’analyse des logiques sociétales et de leurs effets à long terme , l’élaboration d’un projet de société , la mise en œuvre d’une stratégie et planification d’un avenir commun - c’est ce qui nous manque : nous sommes dans le fil de l’eau , gestionnaires impuissants d’un présent non resitué dans une histoire à construire ensemble. Nous subissons un système complexe , mondialisé .

    Une démocratie purement gestionnaire quelque soit ses modalités est une démocratie technique et aveugle . Là encore (référence à mon commentaire plus haut ) on ne peut séparer la démocratie -outil de gouvernance - de son objet :du projet de société .

    Ce projet ...je ne le vois pas .



  • Di Girolamo 27 juin 2013 12:02

    De ma remarque ,je tire la conclusion pratique que stratégiquement si l’on souhaite réellement participer à changer la société , le meilleur levier serait de parvenir à faire se rencontrer les gens concrètement au local sur leur bassin de vie ,leur commune , pour qu’ils puissent réfléchir ensemble aux problématiques locales et globales ; cela bien sûr dans un cadre non partisan , c’est à dire public , communal et intercommunal . Pour que cela soit possible il faut que le cadre de ces rencontres soit public .

    Il ne faut pas commencer par écrire une autre constitution qui après tout n’est qu’un outil , mais redonner le goût du vivre et construire ensemble qui est le fondement de la démocratie.C’est par la pratique de la réflexion collective , en se questionnant ensemble qu’on peut rattraper le fil de la pelote et la dévider . Sinon on reste dans les a coups de l’histoire avec une avancée -reculade par crises violentes où comme d’habitude les plus faibles encaissent les coups.



  • Di Girolamo 27 juin 2013 09:02

    Toutes les réflexions sur la démocratie , qui est en fait un mode d’organisation de la gouvernance, omettent de relier gouvernance et projet de société ,comme si ce que recherchaient et voulaient les gens dans leur vie quotidienne était indépendant du mode de gouvernance.

    Il suffit d’observer ce que disent et à quoi s’intéresse la majorité des gens pour comprendre que la démocratie , c’est à dire la participation réelle et pratique à la gouvernance est le cadet de leurs soucis. Et qu’en fait on commence à s’y intéresser hypocritement quand son revenu baisse .

    C’est pourquoi toutes les réformes et mesures pour améliorer la démocratie sont pansements sur jambe de bois si culturellement et moralement la société ne change pas .

     



  • Di Girolamo 11 juillet 2012 19:39

    Bien sûr que le problème est global : tout comme les individus , les sociétés ont des logiques , des modes d’occupation de leur milieu ; le fait que l’homme n’est jamais connu de sécurité et que les progrès techniques et l’exploitation des fossiles lui en ait donné une comme jamais nous n’avons connu , n’empêche aucunement de ressentir que cette sécurité repose sur du sable ; individuellement comme collectivement les choix ou non choix politiques que ne faisons ont des conséquences ; si je fume plus que de raison ,j’ai pas mal de chances de finir avec un cancer du poumon ; de même si collectivement nous faisons n’importe quoi , la note sera à payer ; ce n’est pas du tout une question de culpabilité mais de simple bon sens , de logique mathématique ou physique : gère mal ta forêt , au bout du compte t’a plus rien.
    Je vois que cette année mes blés durs ont gelés à 99% pour cause de froid et vent excessifs sur durée longue ; que j’ai pu récilter mon foin avec un bon mois de retard , pour cause de pluies et orages anormaux en cette saison , que j’attends avec impartience les moissons parce que beaucoup de communes proches ont connue déjà de fort orages de grêle .
    Si le climat se dérègle un peu plus et plus souvent , on reparlera de ça très bientôt.

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