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Didier B

Didier B

Né l’année de l’assassinat de John F. Kennedy (sans que cela ait un quelconque rapport), Didier est passionné et intrigué par Internet et ses médias, ainsi que par la rapidité avec laquelle l’information se propage grâce à ces moyens techniques.
Didier aime lire, en particulier la SF et le fantastique, ainsi que l’histoire et la politique. En revanche, Didier à un énorme problème avec la littérature française, quelque soit son époque, même si c’est la seule qu’il arrive à comprendre parfaitement du fait de la langue utilisée.
Didier parle et lit l’anglais, mais sans arriver au niveau de son français.
Il a beaucoup voyagé, notamment aux Etats-Unis et en Australie, et il dispose en ce moment de temps, tout à la recherche d’un emploi qu’il est.
Et, bien qu’il parle parfois de lui à la troisième personne du singulier, Didier n’est pas Alain Delon.

Tableau de bord

  • Premier article le 31/01/2008
  • Modérateur depuis le 06/02/2008
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Derniers commentaires



  • Didier B Didier B 28 janvier 2008 22:44

     Au delà du coté légèrement pompeux de l’article qui me l’a rendu difficile à lire et qui m’empêche de faire preuve d’une réelle empathie, il repose le problème de la présomption d’innocence…  Vaste sujet ! 

    Le système policier et judiciaire français est conçu pour trouver un coupable, pas pour trouver la vérité. C’est d’ailleurs pour cela qu’il lui est très facile d’escamoter quelques vrais coupables qui bénéficient de protections diverses. 

    Le juge d’instruction instruit à charge et la cours d’assise juge un accusé. La messe est dite ! La simple mise en examen est un message vers l’extérieur qui dit : « Regardez, c’est lui le coupable ». 

    Une cours d’assise ressemble plus à une chambre d’enregistrement qu’à un lieu de débats contradictoires. Les avocats de la défense n’ont pas la possibilité d’enquêter sur l’affaire alors que le ministère public dispose de toute la puissance de l’appareil policier. 

    On peut aussi parler du rôle amplificateur de la presse et de certaines associations de défense des victimes, qui ne font qu’ajouter à l’empressement de la police et de la justice à trouver un coupable, au prix d’erreurs judiciaires. 

    Mais il ne faut jamais oublier que, pour un Outreau et un Dils, il y a des dizaines de coupables, des vrais, qui sont en prison.

    Cela ne peut pas justifier certains débordements, mais cela doit donner l’espoir que de telles tragédies ne se reproduiront plus.



  • Didier B Didier B 28 janvier 2008 22:15

    Le bilinguisme n’est pas un problème en soi. En fait, il serait plutôt un avantage pour trouver un emploi, quelque soit le pays dans lequel on se trouve.

    En 2003, le land de Bade-Wurttemberg a généralisé l’apprentissage d’une langue étrangère dès le cours préparatoire à toutes les écoles. Mais, pour des raisons à la fois pratiques et politiques, le français a été imposé aux écoles proches de la frontière française, tandis que les écoles du reste du land se voyaient imposer l’anglais.

    Bien entendu, de nombreux parents se sont élevés contre cette obligation, car rien n’oblige une famille, ou un enfant devenu grand à rester dans la region frontalière. Enfin, bon, ca marche depuis 4 ans maintenant, il n’y a plus qu’a attendre les résultats.

    J’imagine bien un petit allemand apprenant la langue française qui rencontre un petit français d’alsace à qui ont apprend l’anglais... Bien vu le rapprochement européen.

    Petite anecdote concernant le bilinguisme : Il y a quelques années, me trouvant au Quebec, j’ai pu rencontrer un des dirigeants des magasins METRO (magasins alimentaires pour ceux qui ne connaissent pas). Je lui expliquais quelle chance les québécois avaient puisqu’ils etaient (dans mon imagination) presque tous bilingues français-anglais.

    Ce Monsieur s’empressa de me ramener dans le monde réel en m’expliquant que les québécois anglophones faisaient de moins en moins "d’efforts" pour parler le français, bien qu’il soit la langue officielle de la province et que les québécois francophones agés de 35 à 50 ans, nés dans la province au moment ou l’indépendantisme naissait et s’amplifiait, n’avaient généralement pas appris l’anglais (ou alors, plus tard au cours de leur vie, et donc, plutôt moyennement).

    Donc le problème majeur pour les entreprises travaillant en relation avec l’étranger, était de trouver de vrais bilingues français-anglais. Et d’ajouter que les québécois ne parlaient pas le français de France, et que c’était celui là qui était utilisé dans les relations commerciales internationales, en plus de l’anglais.

    La lecon qu’on peut tirer de ça ? Apprendre une langue étrangère c’est très bien. Se la voir imposer pour des raisons qui seront de toute façon mauvaises, ca n’est pas terrible.

    Mais il faut avant tout qu’on continue à apprendre le français... Il faut que nous continuions à le parler, le lire, l’écrire, c’est a cette seule condition qu’il continuera à exister.



  • Didier B Didier B 28 janvier 2008 11:25

    5 milliards d’euros ont disparu ! Quelle que soit la cause de cette disparition, la fraude ou la gestion hasardeuse, la conséquence reste la même.

    Et la responsabilité de la Société Générale est la même dans les deux cas ; fraude ou mauvaise gestion ne sont que le résultat d’une négligence inouïe dans la qualité des contrôles ou dans les choix d’investissements.

    L’absence de responsabilité, ou plutôt la volonté de la faire disparaître est une tendance très forte dans le monde de la finance ou de l’industrie. Son plus récent exemple est celui de Total qui, a peine condamné, continue à clamer sa « non responsabilité » dans la catastrophe de l’Erika.

    Les dirigeants d’entreprises, traders et autres banquiers ne se sentent absolument pas responsables des pertes qu’ils occasionnent de par leurs choix ou actions, et ils ne comprennent pas d’être poursuivit en justice, par exemple.

    D’ailleurs, ses grands manipulateurs d’argent s’appliquent ce principe de non-responsabilité à eux-mêmes. Messieurs Dow Kim et Thomas Maheras, vice-président l’un chez Meryll Lynch l’autre chez Citigroup, ont fait perdre globalement près de 34 milliards de dollars à leurs banques dans le chaos des subprimes.

    Après avoir quittés leurs postes, ces deux messieurs sont courtisés par d’autres banques ou montent leur propre fond d’investissement, l’idée principale étant que perdre de l’argent fait autant partie de leur job que d’en gagner ; et qu’ils n’ont donc aucune responsabilité personnelle.

    En France, on en est pas encore là, du moins pas de manière visible. 

    Mais le sensationnalisme du traitement de cette affaire ne sert qu’à atténuer, voir à faire disparaître, cette notion de responsabilité sous une avalanche d’informations techniques, de déclarations à l’emporte pièce et, accessoirement, de milliards d’euros.

    On appelle ça « Noyer le poisson », non ? En tout cas, ça y ressemble beaucoup…

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