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Didier Barthès

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  • Premier article le 16/04/2010
  • Modérateur depuis le 10/09/2010
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Derniers commentaires



  • Didier Barthès 1er juillet 2016 15:17

    Oui, cet aéroport est proposé par ceux-là mêmes qui se sont félicités de la COP21, on ne peut pas imaginer de contradiction plus fragrante. C’est un autre aspect de ce que j’ai écrit dans l’article : dans les faits, nous pouvons considérer qu’il n’existe en France aucune loi de protection de la nature.

    La COP 21 qui fit l’impasse sur la question démographique et s’était déjà en cela complètement décrédibilisée, se voit une nouvelle fois ridiculisée. Ce projet démontre qu’aujourd’hui on peut faire en toute impunité le contraire exact de ce qu’elle propose. Il n’existe dans ces conditions aucune raison de croire à une volonté quelconque de résoudre le problème écologique, d’où le ton pessimiste de ce texte. 



  • Didier Barthès 1er juillet 2016 11:31

    @Patrick Samba

    Ah quand même, j’espérais bien que le non pourrait l’emporter, ça fait mal au cœur de voir disparaître ces animaux, ces zones encore un peu naturelles.



  • Didier Barthès 8 juin 2016 13:20

    Nos effectifs sont 1 000 fois plus importants pas 100 fois pardon pour l’erreur de frappe.



  • Didier Barthès 8 juin 2016 13:19

    Les effectifs de l’humanité sont en effet 1 00 fois plus importants qu’avant le néolithique c’est à dire quand l’homme était un simple prédateur presque comme les autres. Depuis que nous avons commencé à devenir producteurs et à organiser tous les territoires à notre profit, nous avons vu nos effectifs passer d’environ 5 à 10 millions de personnes il y a 10 000 ans à plus de 7 milliards aujourd’hui (et plus de 11 milliards à la fin du siècle si l’on en croit l’ONU)

    Cette explosion démographique revient à évincer tout le reste de la faune sauvage de la planète, il n’y a aucun échappatoire. Aucune organisation sociale, aucune réglementation, aucune bonne volonté ne pourra éviter cette conséquence, c’est vraiment un drame que l’écologie politique ne puisse faire preuve de la moindre lucidité en la matière

    Si nous voulons préserver la planète, il n’y a rien d’autre à faire que réduire fortement notre fécondité.



  • Didier Barthès 7 juin 2016 15:11

    C’est une chose bien triste que l’écologie ait ainsi évoluée, en effet.

    Il y avait les cités grecques, qui avaient déjà conscience de la nécessaire limitation de la taille des différentes structures et organisations humaines, puis Rousseau qui exalta la nature, Thoreau qui réfléchit à nos rapports avec elle, Malthus qui entrevit l’impossibilité de croître dans un monde fini.

    Nous avons connu ,plus près de nous, Dumont en France qui lança l’écologie politique sur de bonnes bases, Cousteau qui popularisa une certaine fascination pour le monde naturel et qui avait parfaitement (comme Dumont) conscience du problème principal, la surpopulation.

    A l’étranger, Meadows lui aussi nous rappela l’impossibilité de croître sans limite. Lovelock par son hypothèse Gaïa décrivit avec précision l’extraordinaire permanence des mécanismes de régulation des équilibres naturels qui depuis près de 4 milliards d’années ont su, malgré la violence de l’Univers, maintenir la Terre dans les limites pourtant si étroites permettant la vie, en terme de pression, de température, d’humidité, d’éclairage, de variabilités contenues.

    Nous avons eu tout le loisir de méditer sur le fait que la nature est la meilleure gardienne d’elle- même et que nous serions bien inconscients de vouloir nous y substituer dans une course à la technologie, dans une volonté d’être les gestionnaires de la planète.

    Tout cela pour en arriver à EELV, tout cela pour que le parti supposé défendre la nature, ne parle plus que de politique dans un gauchisme éculé, et ne veuille pas regarder la problématique démographique. Ne veuille pas comprendre, que la première des lois de l’écologie est celle de l’équilibre des effectifs de ses différentes composantes et, que cette loi, nous l’avons violée d’un facteur 1000, que nous devons en un mot nous faire plus modestes sur la planète.

    Les écologistes les plus officiels ont hélas dénaturé leur combat, votre article Daniel Martin, le montre au mieux. Il est tard sans doute, essayons quand même de redresser la barre de remettre l’écologie dans son sens le plus profond au cœur de l’écologie militante, essayons de la rendre indépendante des vieilles lignes de pensées (l’axe droite-gauche notamment),

    Essayons de faire partager qu’au départ se trouve la beauté du monde et la nécessite de rendre à la nature, de l’espace, du temps et le soin de préserver la Terre. A nous de nous faire modestes dans nos prétentions, nous ne gérerons pas la Terre, nous ne saurions jamais faire, nous pouvons juste être suffisamment modestes sur la planète pour ne pas gêner la nature. C’est la condition de notre moralité et pour ceux qui se moqueraient de cette attitude c’est aussi la condition de notre durabilité.

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