• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Diogène_Club

Diogène_Club

Le monde tel qu'il est, les faits et non les imaginations. 

Tableau de bord

Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 0 19 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Derniers commentaires



  • Diogène_Club Diogène_Club 11 mai 2016 18:33

    La suite : 

    Le Libéralisme c’est la liberté

    C’est quoi cette antienne ? Un mantra ? La méthode Coué ? Nous n’avons jamais été si près de la dictature que depuis que nous sommes sous le joug de l’Europe libérale. Un Sarko n’aurait pas fait long feu il y a 40 ans. Les méfaits d’un Hollande auraient été sévèrement sanctionnés par la rue il y a seulement vingt ans, et il aurait, lui et ses sbires, été acculé à la démission. Le libéralisme a fabriqué des peurs, un chantage à l’insécurité sociale, et les a nourries au gré d’une propagande savamment orchestrée, qui a conduit les peuples à la crainte et à la résignation. Le flicage est omniprésent, notre bureaucratie n’a jamais été si intrusive, notre justice n’a jamais été si arbitraire et nos politiciens si corrompus. La liberté d’expression est brimée, la presse n’est plus qu’un vecteur de propagande et toute espèce de subversion, de quelque façon qu’elle s’exprime, est suspendue à la menace des juges. 


    L’Europe est libérale, la plupart des anciens pays communistes sont devenus libéraux (ils ont connu le communisme et compris le piège qu’il se révèle être) 

    OK pour le piège du communisme. Pour le reste, si vous pensez que passer de la dictature communiste à des dictatures mafieuses comme il en sévit en Hongrie, Pologne, Roumanie, Albanie (plaque tournante du trafic d’armes entre Moyen-Orient et Europe de l’Ouest), si vous pensez que l’état de détresse des peuples de ces pays est une avancée, comme les trafics qui s’y organisent en direction des pays plus « riches », de filles notamment, sont de nature à pavoiser, réfléchissez sur l’évolution de certains de ces pays qui dérivent lentement mais sûrement vers le statut de potentats nationalistes. Péril qui nous pend au nez. 

    Pas de conclusion. L’Histoire est un feuilleton qui s’écrit au quotidien. 



  • Diogène_Club Diogène_Club 11 mai 2016 18:26

    @l’auteur : 

    Permettez que je reprenne certains de vos arguments : 

    Sans compétition le PC portable, l’Internet, les médicaments antiviraux ou la voiture auraient-ils été inventés ?

    Parlons plutôt d’émulation, au sein des labos et d’unités de recherches universitaires, y compris aux Etats-Unis, où le MIT notamment fonctionne selon ce principes pour des travaux qui paraîtraient farfelus à nos scientifiques de l’Ancien Monde. L’internet n’est pas né d’une compétition, mais de la mise à disposition des universités américaines d’abord, du public ensuite, de ce qui était un système de liaison mis au point par l’armée américaine. Par la suite, bien sûr, le marché s’est intéressé au web, au tournant du web 2.0 où ont été créés les moteurs de recherche et les réseaux sociaux que l’on sait, à partir de fonds publics (In-Q-Tel http://arretsurinfo.ch/comment-la-cia-crea-google/https://medium.com/insurge-intelligence/how-the-cia-made-google-e836451a959e#.3i6k6conp


    il n’est qu’à voir comment ont fonctionné toutes les sociétés communistes pendant 70 ans :

    [- une sécurité des citoyens totalement négligée (Tchernobyl en est la meilleure illustration)]

    Les centrales de Three Mile Islands, Fukushima se trouvent-elles dans des pays communistes ? 

    - une négligence intégrale pour la préservation de l’environnement ou même la qualité de vie (ceux qui ont séjourné dans les « démocraties populaires » peuvent encore en témoigner) 

    Ceux qui ont séjourné à New York, Detroit, Dubaï, Singapour, peuvent témoigner de ce que la négligence en question n’est pas le propre (sans jeu de mots) des ex-pays communistes... 


    La Compétition économique assure la paix depuis 60 ans en Europe

    Excepté en Bosnie, qui se trouve comme on le sait entre la Patagonie et le Kremlin-Bicêtre... Blague à part, c’est une paix très relative puisqu’elle a donné lieu à tellement de misère et généré tellement de pratiques mafieuses et de corruption, la compétition économique, qu’on lui doit la reviviscence des nationalismes, des Pays-Bas à l’Autriche en passant par la Hongrie et la Pologne... d’ailleurs, vous écrivez plus loin : 


    Aujourd’hui la guerre est principalement économique

    La guerre économique n’est pas la paix. Donc la Compétition économique a loupé son challenge.


    La guerre économique est quant à elle plus insidieuse : pas de ville bombardée, pas de gare ou de ponts détruits, pas de morts physiques mais une myriade de destructions silencieuses (et que certains cherchent encore à nier).

    Des gares désertées, celles des lignes secondaires décidées non rentables, des écoles qui ferment, des hôpitaux ruraux qui deviennent des coquilles vides, des services publics « utiles », médico-sociaux, qui s’étiolent et disparaissent, ajoutant à la désertification rurale et à la distension du lien social dans les secteurs qui en ont le plus besoin, et en matière de morts physiques, les suicides à répétition par harcèlement managerial chez Orange, Renault, etc..., les suicides d’agriculteurs harassés de charges et de mises aux normes imposés par Bruxelles... Et un taux de suicide parmi les plus élevés dans notre pays, après la Hongrie, pays acquis de fraîche date aux douces rêveries libérales, et avec tant d’enthousiasme qu’il a élu à sa tête un gouvernement nationaliste. Le bilan commence à être lourd....  


    Nous perdons beaucoup de batailles en refusant collectivement de travailler plus (les 35 h sont une plaisanterie, personne ne puvant développer un travail de qualité en si peu de temps) en refusant de travailler mieux (la formation est surtout une demande éducative des plus qualifiés alors que l’école de la République dérive vers la garderie sociale), en refusant de changer pour nous adapter au monde

    Pour vanter un système économique supposé nous éviter la guerre, je trouve que vous employez une rhétorique plutôt belliciste. 

    Travailler plus : déjà, ça dépend des carnets de commande. Votre joujou a créé tellement de pauvreté chronique sous l’alibi de la création de richesses, que les investisseurs, dame ! réfléchissent avant d’investir dans quelque chose que les gens n’ont plus les moyens d’acheter. D’où l’émergence du low-cost tous azimuts, qui en dit long sur les victoires du libéralisme. On refuse collectivement de bosser plus de 35 heures ? En fait, si vous vous renseigniez un peu, vous verrez que ceux qui ont un boulot travaillent plus de 35 heures, sous CDD signé par les collectivités locales notamment, contre un SMIC imposable qui n’autorise pas de pouvoir d’achat. Cherchez l’erreur... 

    La formation ? Ce n’est pas que l’on refuse de travailler mieux, c’est que les formations qualifiantes sont proposées à des prix tellement prohibitifs que le chômeur courant ne peut y accéder. 

    Nous adapter au monde. Auquel ? Précisez. Si c’est au tiers-monde, nous sommes en passe de réussir. Grâce aux vôtres. 

    (to be continued...)



  • Diogène_Club Diogène_Club 11 mai 2016 17:23

    @Jo.Di : Ne le prenez pas mal, mais votre style me rappelle sacrément Maurice Dantec... 



  • Diogène_Club Diogène_Club 11 mai 2016 16:39

    Vous parlez du libéralisme sur le papier. Dans les faits, depuis le tournant libéral imprimé par Mitterrand en 1983 sous le nom de « tournant de la rigueur » (sic), on ne peut pas dire que notre mode de vie, que la qualité même de la vie se soit améliorés pour la majorité des individus... 


    Votre libéralisme, il a donné quoi ? insécurité sociale née de la précarité et des exclusions, augmentation exponentielle des loyers, explosion du nombre de personnes sur la touche, marquée dans les années 80 par l’apparition des « nouveaux pauvres », inflation historique après substitution du franc par l’euro (du jour au lendemain, la baguette de pain à 1 F est passée à 1€, soit 6F 65 et des poussières, et le reste à l’avenant, et depuis ça n’a plus cessé...), disparitions progressive des services publics et leurs conséquences en termes de désertification du milieu rural, déjà mis à mal par la spéculation foncière, que l’on doit aussi au libéralisme. 

    J’arrête là, car il y aurait des centaines de pages à couvrir et cela serait fastidieux. Avant l’irruption du libéralisme dans notre société, nous représentions un modèle pour nos voisins. Depuis, nous sommes un contre-modèle. Jamais nous n’avons eu une classe politique aussi indéboulonnable, fantoche et corrompue parce qu’au service de multinationales dont le fonctionnement s’apparente davantage à des consortiums mafieux qu’à un liberalisme idéalisé tel que vous le décrivez. Jamais le poids de la bureaucratie n’a été aussi lourd que depuis que le libéralisme à la sauce européenne a prétendu l’alléger. 

    Et jamais, les risques de conflit civil, n’ont été aussi évidents, au sein d’une société que le libéralisme a précipitée dans autant d’antagonismes qu’il est de classes sociales - classes parmi lesquelles le libéralisme a créé implicitement celle d’un lumpenproletariat corvéable à merci, et pudiquement surnommée « les précaires ». 

    Alors on a envie de vous dire bravo, amis libéraux. Vous avez fait d’un pays qui se tenait, qui représentait à l’étranger un Eldorado du bon goût et de la douceur de vivre, quelque chose qui s’apparente à présent, ô paradoxe ! à un ex-pays de l’Est enlisé dans la médiocrité, au pouvoir corrompu, où se délitent des institutions aux mains d’une Nomenklatura impuissante à mettre en échec économies parallèles et trafics mafieux. 


  • Diogène_Club Diogène_Club 11 mai 2016 15:26

    @Giordano Bruno : RSA diminué de 100 € sous quel motif ? Conseil : Demandez à changer de référent. Faites-le verbalement ET par lettre recommandée en AR dont vous conserverez un double. Vous invoquerez le différend qui vous oppose à votre référent sans mettre en doute sa compétence (il est du bon côté du bureau, inutile donc de tendre le bâton pour se faire battre) et signifierez que suite à la diminution de votre RSA, sachant que celle-ci vous place dans une situation de grande précarité, avec ce que cela implique de conséquences, vous allez prendre conseil auprès d’un avocat. 


    Rendez vous à la permanence mensuelle de la Maison des Avocats de votre ville (dans certaines, cette permanence se tient en mairie), muni de votre dossier, et soumettez votre cas à l’avocat qui vous recevra, et vous conseillera quant à la marche à suivre. 

    Le recours juridique de la part des administrés est la bête noire de la bureaucratie, de même que les témoignages sur les réseaux sociaux et leur médiatisation. 

    A ce sujet, je vous conseillerais de contacter Sonia Kronlund, productrice de « Les pieds sur terre », sur France-Culture, pour lui exposer votre cas. Son émission, excellente, traite des thèmes de société tels que celui qui est l’objet de notre débat. 


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv