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domini canus

domini canus

prêtre catholique romain

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  • Premier article le 24/05/2010
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Derniers commentaires



  • domini canus domini canus 17 juin 2010 03:44

    "J’ai le droit de le considérer comme hypotétique le royaume dont vous parlez, comme vous avez le droit d’affirmer qu’il existe. Non ? Nous sommes sur un forum de libre expression.« 

    Libre à vous de le mettre en doute, en effet. Mais alors vous ne pouvez pas comprendre le célibat consacré, qui est fondé précisément sur sa réalité.

     »Il s’agit de l’annoncer aux hommes, dites vous ? Je ne vois pas le rapport pour ma part au fait d’annoncer une nouvelle condition future avec le fait de renier une condition actuelle qui est totalement impossible à renier à part par la mort physique.
    Je prend un exemple : si je dis a quelqu’un "il y a un pays où le temps sera toujours clément", je ne vais pas pour autant me promener en petite tenue par les rigueurs de l’hiver."

    Après m’avoir attribué un dieu pervers, voilà que vous me prenez pour Mr Météo. Je ne vous annonce pas le temps qu’il fera demain dans un pays lointain ! Je suis témoin de Jésus mort, ressuscité, vivant à jamais, avec nous chaque jour jusquà la fin du monde. Mon Epoux n’est pas un défunt, mais le Vivant. Nuance ! Témoignage impossible à la chair et au sang, mais possible à Dieu.

    "Dans ma première intervention j’insistais bien sur la caractère basique et sacré du sexe. Une activité sexuelle peut être une activité normale qui ne soit pas une recherche effrénée de plaisir, et s’inscrire dans une vie « spiritiuelle » (il y a de nombreuses écoles pour donner des sens à ce mot et pour ma part je ne m’inscrit pas dans l’acceptation catholique, vous en conviendrez).« 

    Sacraliser le sexe revient à en faire un absolu, une idole (cf. les prostituées sacrées de l’Antiquité). Même une sexualité sainement vécue (et bénie par Dieu) n’en est pas pour autant moins éphémère. Qu’entendez-vous par »acceptation catholique" ?

    "Vous supposez que j’imagine un dieu pervers... Je n’imagine pas de dieu donc pas de dieu pervers. Je sais que toute non intégration de sa condition d’être humain génère une souffrance. Un enfant qui ne recoit pas l’affection de ses parents par exemple souffre. Un adulte qui est privé de vie sexuelle souffre. Parlez-en aux détenus en prison par exemple."

    Ce Dieu pervers, vous ne l’imaginez pas pour vous, mais pour moi... Je ne suis pas dans une prison, et Dieu n’est pas mon geôlier, mais mon libérateur, et mon célibat n’est pas une punition, mais une grâce (un charisme) donnée par Dieu à qui il veut. C’est l’offrande libre de ma personne, corps et âme à Celui qui, en se faisant homme, a épousé notre humanité pour nous unir à sa divinité.

    "On peut bien sûr compenser la souffrance par un système imaginaire, un royaume futur. Mais cela ne constitue pas une libération et si en plus on a décidé par un système moral particulier que cette souffrance est bonne cela devient un enchaînement. En effet même le soulagement de cette souffrance peut devenir en final souffrance psychique s’il est désapprouvé par le système moral.« 

    Système imaginaire : voir plus haut.

    Royaume non pas futur, mais présent : »Voilà que le règne de Dieu est au milieu de vous" (Lc 12, 13).

    Souffrance, oui, mais encore une fois, pas celle de travaux forcés, mais celle d’un enfantement. Vous n’allez quand même pas dire à une femme qui accouche qu’elle est maso ?

    "Heureusement, absoudre le soulagement soulage le psychisme, n’est-ce pas ? C’est une sorte de cycle psychologique sous contrôle, qui crée une dépendance extérieure et illusoire. Il n’y a pas de libération possible de cette façon... en tout cas dans ce monde qui est le seul que je connaisse en ce moment."

    C’est bien pour cela que vous ne pouvez pas comprendre le célibat consacré.

    "Pour m’être déjà libéré de nombreuses souffrances, je témoigne par mon expérience qu’il y a un chemin de libération possible ici et maintenant, une libération qui intègre toutes les composantes de l’être humain, sexe compris."

    Ah bon ? Vous témoignez, vous ? D’une libération possible ici et maintenant, qui intègre toutes les composantes de l’être humain, sexe compris ? Eh bien, moi aussi je témoigne, et ce dont je témoigne ne s’arrête pas avec la mort, mais commence dès maintenant.

    « A bientôt peut-être, et merci de votre lecture. »

    A bientôt ! Et merci aussi.



  • domini canus domini canus 16 juin 2010 23:40
    Un article de la Pravda du 30 mars dernier dit ceci qui s’applique aussi à votre commentaire et aux fans de Mr Walsch :

    « Un des aspects qui nous rend suspecte la ’bonne foi’ de tous ces articles, c’est qu’ils ne se concentrent que sur des affaires de pédophilie dans le clergé catholique, alors que nous savons que cette manie recoupe toutes les religions et toutes les organisations. On la trouve dans toutes les couches sociales et même à l’intérieur des familles (...) Quand on prétend que les prêtres sont plus enclins à ces abus en raison du célibat qui leur est imposé (...), il semble que l’on oublie que ces sodomites ne sont pas toujours des célibataires et sont souvent considérés comme de bons ’chefs de famille’ (...). Une campagne de démoralisation de l’Eglise catholique est en cours (...). L’actuel Pontife (Benoît XVI), en conformité avec les principes de l’Eglise catholique, a mené une résistance tenace contre les propositions anti-naturelles et dissidentes avancées par les organisations laïcistes qui cherchent à imposer une vison sexualisée et hédoniste de la société afin de réduire l’homme à sa nature animale et de nier sa dimension spirituelle. »

    Des cas de pédophilie existent aussi dans d’autres religions : hindouisme, bouddhisme, etc... Dans l’Islam, selon l’ayatollah Khomeini, « un homme peut obtenir un plaisir sexuel d’une jeune enfant et même d’un bébé. En revanche il ne peut la pénétrer, mais bien la sodomiser ». A Gaza, le Hamas a clébré le mariage de 450 couples : la majorité des fiancés avaient entre 25 et 30 ans, mais la majorité des « petites fiancées » avaient moins de 12 ans. Avec l’autorisation de la loi islamique. Le Centre International des femmes estime qu’il existe 51 millions de « fillettes fiancées » dans le monde, pour la plupart en pays musulman ; 30% sont battues par leur mari ; chaque année 3 millions sont soumises à des mutilations.

    Les prêtres sont en tout cas moins dangereux que les parents : en Irlande, 50,8% des violeurs d’enfants sont les propres parents ; 34% sont des voisins ou des membres du cercle familial ; 3,4% sont professeurs, moniteurs ou prêtres. Dutroux était marié ! 400.000 prêtres dans le monde : les prêtres pédophiles constituent une infime minorité. Nombreux cas en Irlande ; de même aux Etats-Unis ; mais depuis les mesures radicales prises par l’Eglise, en 2009, sur 62.000 plaintes, 0,0097% seulement concernaient des prêtres. Mais un pont qui croule fait plus de bruit que cent ponts qui tiennent. En France, un homme a siégé comme juré dans 15 affaires de viols sur mineurs : 13 étaient le fait d’hommes mariés ou vivant maritalement. Et 2/3 des accusations contre des prêtres se sont avérées fausses (vengeance personnelle, etc...). Plusieurs prêtres ont été blanchis après plusieurs années en prison...



  • domini canus domini canus 16 juin 2010 17:01

    Définition de la laïcité Padre : 

    Respect de toutes les religions ainsi que possibilité de leurs pratiques tant que celles-ci n’empiètent pas sur la sphère publique. En clair la laïcité est d’ordre public et la religion d’ordre privé donc pratiquée dans la sphère privée !


    Dans ma réponse, vous n’avez peut-être pas remarqué que je n’ai pas utilisé le terme « laïcité » mais celui de « laïcisme ». En Europe, nous assistons au débat entre laïcité « saine » et laïcisme... Le laïcisme, c’est-à-dire une idée qui sépare totalement la vie publique de toute valeur des traditions, est une impasse, une voie sans issue. Nous devons redéfinir le sens d’une laïcité qui souligne et conserve la véritable différence et autonomie entre tous les domaines, mais également leur coexistence, la responsabilité commune. Ce n’est que dans le contexte de valeurs qui ont fondamentalement une origine commune, que la religion et la laïcité peuvent vivre, dans une relation féconde réciproque. Nous, Européens, devons repenser notre raison laïque, laïciste. Le rôle d’une saine laïcité est de veiller à ce que toutes les religions puissent librement s’exprimer dans un respect mutuel.


    Les communautés de croyants sont présentes dans toutes les sociétés, expression de la dimension religieuse de la personne humaine. Les croyants attendent donc légitimement de pouvoir participer au dialogue public. Malheureusement, on doit observer qu’il n’en est pas toujours ainsi. Nous sommes témoins, ces derniers temps, dans certains pays d’Europe, d’une attitude qui pourrait mettre en péril le respect effectif de la liberté de religion. Si tout le monde s’accorde à respecter le sentiment religieux des individus, on ne peut pas en dire autant du « fait religieux », c’est-à-dire de la dimension sociale des religions, oubliant en cela les engagements pris dans le cadre de ce qui s’appelait alors la "Conférence sur la Coopération et la Sécurité en Europe". On invoque souvent le principe de la laïcité, en soi légitime, s’il est compris comme la distinction entre la communauté politique et les religions (cf. Gaudium et spes, n. 76). Mais distinction ne veut pas dire ignorance ! La laïcité n’est pas le laïcisme ! Elle n’est autre que le respect de toutes les croyances de la part de l’État, qui assure le libre exercice des activités cultuelles, spirituelles, culturelles et caritatives des communautés de croyants. Dans une société pluraliste, la laïcité est un lieu de communication entre les diverses traditions spirituelles et la nation. Les relations Église-État peuvent et doivent donner lieu, au contraire, à un dialogue respectueux, porteur d’expériences et de valeurs fécondes pour l’avenir d’une nation. Un sain dialogue entre l’État et les Églises – qui ne sont pas des concurrents mais des partenaires – peut sans aucun doute favoriser le développement intégral de la personne humaine et l’harmonie de la société.


    La difficulté à accepter le fait religieux dans l’espace public s’est vérifiée de manière emblématique à l’occasion du débat sur les racines chrétiennes de l’Europe. Certains ont relu l’histoire à travers le prisme d’idéologies réductrices, oubliant ce que le christianisme a apporté à la culture et aux institutions du continent : la dignité de la personne humaine, la liberté, le sens de l’universel, l’école et l’Université, les œuvres de solidarité. Sans sous-estimer les autres traditions religieuses, il reste que l’Europe s’est affirmée en même temps qu’elle était évangélisée. Et l’on doit en toute justice se souvenir qu’il y a peu de temps encore, les chrétiens, en promouvant la liberté et les droits de l’homme, ont contribué à la transformation pacifique de régimes autoritaires, ainsi qu’à la restauration de la démocratie en Europe centrale et orientale.

    Si je traduis le mot religion, cela veut dire relier à Dieu. Où avez-vous vu que le laïcisme est une religion ? Le laïcisme, et je vous encourage à en apprendre la définition, est la plus grande des tolérance car il accepte toutes les religions et leurs pratiques.

    Même remarque que plus haut.

    L’étymologie de religion est effectivement « ce qui relie » à Dieu. En tant que le laïcisme en est une négation absolue (athée) ou relative (déni de la dimension sociale de la religion), il s’inscrit bien dans le domaine religieux.

    Pour terminer cet agréable échange, je n’ai jamais spécifié que la religion n’avait qu’à se taire.

    Vous avez bien écrit : "Reléguer Dieu dans la sphère privée, et alors où est le problème ?"



  • domini canus domini canus 16 juin 2010 16:32

    Si j’ai bien compris, il s’agit de poser dans le monde physique des règles qui anticipent un hypothétique royaume spirituel ?

    Oui, sauf qu’il n’est pas hypothétique, le Royaume. On n’est pas au Tiercé !

    A supposer qu’il existe, pourquoi ne pas plutot attendre d’y être ?

    Il s’agit justement de l’annoncer aux hommes. C’est pour cela que « le Verbe s’est fait chair », et qu’il a envoyé ses disciples dans le monde.

    N’est-ce pas torturer des personnes que de leur demander de renier leur condition d’existence humaine dans ce qu’il y a de plus basique ?

    Un dieu pervers quoi ... Saint Thomas d’Aquin disait : « L’homme ne peut pas vivre sans joie ; c’est pourquoi, quand il est privé des vraies joies spirituelles, il devient nécessairement esclave de plaisirs charnels ». Ce n’est pas du mépris pour les plaisirs charnels qui passent. C’est l’affirmation de la « meilleure part » des joies spirituelles qui demeurent.



  • domini canus domini canus 16 juin 2010 16:13

    "Voilà bien là le problème fondamental des religions, non seulement elles n’admettent pas que l’on pense différemment, mais il faut qu’elles convertissent le chaland à leur croyance.« 

    La liberté religieuse a été clairement réaffirmée par le concile Vatican II. Mais le respect de l’Eglise pour ceux qui ne croient pas demande la réciprocité.

     »Reléguer Dieu dans la sphère privée, et alors où est le problème ? D’après vous Dieu a t-il besoin de folklore, de manifestation, de rassemblement populaire ?"

    Dieu n’a besoin de rien du tout. Ce sont les hommes qui en ont besoin. Le corps est là pour cela. Un amour qui ne s’exprime pas n’est pas de l’amour.

     Pensez vous qu’un lien entre entités puisse être impossible sans en passer par une religion ?

    Ca, c’est du Nouvel Âge, si je ne me trompe....

     Et que faites vous de la laïcité ? La laïcité est du domaine public, la religion du domaine privé, alors reléguer Dieu dans la sphère des dévotions privées n’est nullement choquant, plutôt pudique.

    Voilà le problème ! Le laïcisme a voix au chapitre. La religion, selon vous, n’a qu’à se taire. Mais le laïcisme, c’est aussi une religion. C’est bien vous qui avez un problème.

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