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easy

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59 ans
Eurasien
Déçu

Tableau de bord

  • Premier article le 17/11/2009
  • Modérateur depuis le 16/07/2010
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Derniers commentaires



  • easy easy 22 février 2013 13:05

    Possible mais je trouve cette vidéo très saine et utile. Cet homme parle très bien à la fois du problème et des solutions

    Il reste que lorsqu’un administrateur de ville impose la récupération sèche des cacas, il résout certes le problème de manière globale mais il contribue encore et toujours à la déresponsabilisation personnelle vis-à-vis de la nature. Il contribue encore à l’anonymisme

    Je ne vois qu’une solution aux citadisme mais elle est paradoxale puisqu’elle conduirait à une très profonde définition de la cité. Elle consisterait à imposer aux citadins de cultiver un lopin et en sol. Mettons que conjointement on censurerait les livraisons de légumes à la cité depuis l’extérieur. Il faut que chacun soit immédiatement ou amédiatement donc très directement responsable de la Terre en sa nature.


    Curieusement, l’anonymisme et le train de perversions qu’il engendre ne se résout pas par plus de relation entre hommes mais par plus de relation immédiate de chacun avec la nature.
    Curieusement, l’anonymisme ne se résout pas par la vedettarisation de certains mais par l’égalité de tous devant la nature

    Le Pape, le roi, le philosophe, la star, le Nobel, sont les personnes les plus éloignées de la problématique de la carotte.

    Mais d’expérience, en aucun cas il ne faudrait procéder à un déménagement rapide de nos concepts. Il faut que la réorientation de notre esprit soit progressive pour que tous les paramètres aient le temps de s’ajuster les uns aux autres.
    Il faut du temps pour que notre intelligence redevienne sphérique
    Il faudrait mettre autant de temps à sortir de la cité qu’on en a mis pour y entrer. 

     



  • easy easy 22 février 2013 12:15

    ****Et si la cabane au fond jardin préfigurait, la première galerie artistique d’auteurs d’oeuvres à jamais disparues ?****

    En effet Vipère

    Cette exposition compilerait le fait de la production scatologique inhumée et l’attitude de chacun pour traiter la honte de cette production.

    Les uns allant à rendre l’opération oubliable par la fadeur des lieux, les autres allant à la rendre oubliable par la superposition de bouquets fleuris.


    Déni par l’effacement ou la neutralité de l’endroit Vs déni par le détournement ou l’accroche (olfactive, visuelle, sonore, intellectuelle) à autre chose

    (Lire en cet endroit est une procédure de détournement vers autre chose)



  • easy easy 22 février 2013 11:38

    C’est d’intelligence naturelle que de parler de ça et d’aller ensuite sans complexe vers la recherche de solutions

    Nous avons développé une intelligence spéciale, celle que provoque la vie en milieu anonyme
    Le milieu anonyme surgissant de la cité

    L’anonymat vient du grouillement citadin 


    Cette intelligence s’est développée dans une seule direction : hommiste

    Mettons que Pierrafeu, toutes antennes tendues vers la nature, développait une intelligence tous azimuts donc sphérique

    Mais avec la cité et le fait de l’anonymat qui engendre inévitablement le mensonge, la dissimulation donc la déresponsabilisation de tas de choses qu’on peut cacher aux autres, notre intelligence d’est très fortement développée en anonymisme

    (D’où surgit le concept d’individu détaché de tout ou plus exactement raccordé à ce qu’il veut quand il veut, quand il en a besoin. D’où surgit l’argent. D’où surgit le prométhée. D’où surgit celui qui est plus génial que les autre. D’où surgit le paraclet. D’où surgit la religion anaturelle. D’où surgit la philosophie)

    Notre intelligence anonymiste est très grande. Mais elle a forme de protubérance, elle n’est pas tous azimuts, elle n’est plus sphérique.
    Nous, BHL et Pape compris, avons une intelligence de footballeur.
    Notre relation avec la nature est très médiate.
    Et encore avons-nous 15% de notre population qui vit en relation immédiate avec la nature ! Sans eux, de notre intelligence nationale immédiate naturelle, il ne resterait plus rien. Nous ne serions que protubérance citadiste autorisée par le rêve éveillé.




    Sont désormais rarissimes les pays où se tolèrent depuis toujours des ethnies, les unes sauvages, les autres citadistes. 
    Au Vietnam, coexistent l’énorme ethnie Viet des plaines où s’élèvent les cités et des dizaines d’ethnies montagnardes, parfois très sauvages. Cet ensemble de gens qui va des plus urbains et textiles aux plus villageois et nus, se supporte depuis toujours.
    Mais il y a un sujet qui les sépare profondément d’un point de vue éthique-moral-responsable : celui de la merde en son rapport à l’eau

    L’ethnie Viet se démerde comme les Français en particulier depuis l’hyper anonymisme colonial et ça désespère les sauvages. 
    Ce ne serait pas exagérer de considérer que ce dépit qu’éprouvent les villagistes devant la manière qu’ont les citadistes de traiter la question de la merde depuis 130 ans est la chose qui les fait fuir vers les sommets des montagnes (Ce sont de petites montagnes toujours arborées).
    Les sauvages ont besoin d’eau potable (L’ethnie Moï se promène toujours avec une gourde en courge séchée). Il ne leur est pas concevable de se déresponsabiliser des conséquences de leurs déjections. Ils leur est impossible de penser « Ah ban je vais me débarrasser de ça et après moi le déluge ». 

    Les ethnologues nous rapportent souvent le fait que des peuples se nomment « Nous les vrais hommes » 
    Mais au fond, les sauvages, quand ils découvrent le comportement des anonymistes, ils iraient plutôt à dire « Nous les vrais naturels » (Les autres leur semblant être des théâtralistes de la comédie homme-homme)


    Nabum nous propose une vidéo où l’on voit un homme qui explique les toilettes sèches
    Il dit sa jouissance de penser à son caca utile pour son jardin. Il est fier de son étron.
    Son esprit n’est alors plus du tout anonymiste. (Alors que la princesse palatine reste anonymiste)
    Il considère son caca comme relevant de sa seule responsabilité, de son hypostase très personnelle. Oh, il n’irait pas jusqu’à prétendre que son caca est de meilleure qualité que celui de son connard de voisin, mais pas loin : J’ai tellement soigné et aimé mon caca qu’il ne peut être que Mmmeilleur !

    L’anonymisme pousse à vite mélanger nos ordures au tas général pour ne plus avoir à en répondre : Quoi ? Cette merde ? A moi ? Prouve-le ! 
    L’anonymisme offre de faire des enfants dans le dos des autres. Ça ne peut que conduire à des conséquences globales désastreuses, certes écologiques, mais aussi sociales. Même du seul point de vue homme-homme, ça conduit à des comportements pervers.

    Parmi les perversions de l’intelligence citadiste, il y a la technicisation de notre corps et de notre métabolisme. Ce qui le touche, ce qu’il voit, ce qu’il entend, ce qu’il sent, ce qu’il mange, de qu’il malade, ce qu’il sue, ce qu’il pisse, ce qu’il boîte, ce qu’il chie, ce qu’il pense, ce qu’il respire, ce qu’il cardiaque, ce qu’il bronze, ce qu’il poil, ce qu’il sexe, ce qu’il éjacule, ce qu’il enfante, ce qu’il dit, tout est technicisé 

    Une montagne de technique pour retirer un poil avec un laser

    Autrefois, on le regardait notre étron au sol ou au pot. On l’examinait avec nos sens (Cf. Le dernier empereur). Maintenant, il n’y a pas à le regarder ou à le sentir, il y a à plonger une languette plastique dedans, à la placer dans un pot plastique, à placer ça dans une enveloppe plastique et à l’expédier au labo qui nous dira ce qu’il en est de Moooooa. 
    Cette focalisation, cette névrose à nous techniciser, à nous médicaliser, à nous analyser à travers une intelligence citadiste nous coupe du naturel

    Même nos amours et nos larmes sont technicisées tant il y a d’acteurs qui les jouent sur commande

     

    A mon sens, quelles que soient les mesures prises par les administrateurs des cités, (pesage des ordures, pesage des cacas, caméras, censure Internet) l’anonymisme ne fera que croître
    Il n’y a pas de remède aux perversions que provoque l’anonymisme de la cité



  • easy easy 21 février 2013 21:01

    Merci Alain

    Concernant mon noeud cognitif actuel, je préfère retenir votre notion de champ (donc continu, non en rayons) à la notion de corpuscule (éventuellement plus intéressante à considérer pour mes prochains noeuds)



  • easy easy 21 février 2013 18:00

    Il me semble que l’apparition de front-office/back-office vient du fait que les gens n’opèrent plus dans la rue, sous les yeux de tous

    Front-office/back-office ne peut pas exister chez les Sioux, chez les Massaï (village), chez les Indiens anciens (cité) tant les bricolages se font sous les yeux des passants. 

    Il resulte de ce forumisme opérationnel des gens premiers une homogénéisation des savoirs Les seuls à avoir des secrets étaient les marchands caravaniers. Ils en étaient venus, ces échangeurs de lointain, à même developper un idiome spécial pour bien masquer leurs secrets de prix et de fournisseurs (comme les maquignons)

    Cette homogénéité des savoirs et techniques fait que le goupe est plus important que l’individu et que nul n’émerge en sauveur ou prométhée ou paraclet. Plus doué, plus adroit, plus rapide oui, mais Nobel non.

    [ Ce qui n’est pas étalé dans la rue c’est alors (à part les trafics caravaniers) le produit « matière grise » des sages, gourous, etc. La philo est le seul domaine non étalé dans la rue et nécessitant une initiation. Les premiers produits surgis de la cité (de l’anonymat) sont l’argent et la philo ]

    A l’instar des termites, chacun définit son hypostase par une grande part de collectif. Chacun décide seul mais ne sait pas décider sans tenir compte de l’intérêt du groupe tant il se voit en dépendre. Chacun est instinctivement collectif. Pas besoin d’imposer des impôts. Le concept de corvée n’existe pas. L’obéissance est reliée à l’intérêt co-collectif, semble naturelle, n’est pas conceptualisée et ne produit aucun complexe d’infériorité. 

    Cette obéisssance primitive, qui n’en était pas une, a perduré clairement dans les couples mariés mais maintenant, même en ce micro collectif qu’est le foyer, elle est conceptualisé et elle contrarie l’individualisme. Même l’enfant voit l’obéissance et s’étonne alors de devoir obéir.


    Plus l’individu se réclame d’un jeu séparé, plus la collectivité doit le forcer par des lois et impôts, plus la collectivité devient une administration embullée, plus elle se détache de l’individu individualiste et le fossé entre l’individu et le groupe se creuse. Les philosophes proposent mille biais aux gens pour s’individualiser jamais pour se recollectiviser. Ils nous divisent au moins autant que l’anonymat et l’argent.

    La religion, tout en semblant relever de l’abstrait, est bien plus instinctive et sensible qu’intellectuelle (elle n’a de dimension intellectualiste que chez ses exégètés et rhéteurs qui combattent les philosophes en pompant leurs méthodes). La philosophie est purement intellectualiste, anti instinct et anti sensuelle



    Quant à la science, je la vois dans la situation d’un enfant de divorcés. Elle est otage et utilisée par les religieux d’un côté, les philosophes de l’autre
    Le XIXème siècle a été marqué par ce jeu de récupération de la science par les deux camps religion & philosophie

    Notre ami Dugué est à mon sens l’enfant science tiraillé entre père philosophe et mère religieuse. Il creuse tout à la fois ; il veut réunifier sa famille et s’y perd forcément.

    Il ne s’y perd que du seul point de vue du résultat. Ce point de vue mis à part, il vit.




    Nous ne sommes pas matérialistes. Nous sommes intellectualistes. 

    Riches ou pauvres nous revendiquons une hypostase de plus en plus indépendante en « J’incarne mon Principe ».
    Notre formule matérielle n’est là que pour nous prouver concrètement avoir atteint notre Principe
    Ce Principe n’étant qu’un mesclum de tout ce qu’on peut glaner comme principes, il est donc singulier et indépendant des autres en sa totalité. Il est raccordable aux autres selon les besoins et moments par des extensions télescopiques mais jamais entièrement.

    « J’ai besoin d’un back-office ; ce que je bricole dans mon anthanor ne regarde personne ; je vous montre ce que j’ai besoin ou envie de vous montrer. Veuillez acclamer ma production spéciale sortie de mon Principe »

    (L’INPI entérinant ce principe, la SACEM aussi)

    Seules les contraintes de scolarisation de tous les gosses freinent cette évolution. Je suppose donc que l’EN vit ses dernières décennies

    (L’Etat s’était inventé une responsabilité EN alors qu’il ne l’avait jamais eue. Il peut aisément y renoncer. Même la responsabilité de l’Assistance Publique il ne l’avait pas)
     
     

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