Précision importante pour ceux qui s’étonnent du fait que l’UPR refuse le chemin du boycott en 2014 alors qu’elle avait pourtant emprunté en 2009 pour les mêmes élections européennes :
En 2009, ne pouvant raisonnablement pas y aller, l’UPR a appelé au boycott des européennes sur la base qu’aucun mouvement et aucune liste
ne proposait la sortie pure et simple de la construction européenne
dans son idée même. Estimant cette fois pouvoir commencer à tenter
d’exister, c’est sur la base du même raisonnement que l’UPR fait le choix cette fois de ne pas le faire en 2014 ;
élection utile que si un mouvement s’y trouve sans jouer le jeu du
système, en prônant au contraire son démantèlement sans détour.
Voilà pourquoi on ne peut accepter l’argument selon lequel ses alliés
idéologiques seraient fondés à se réclamer de la même posture que l’UPR
en 2009, pour appeler à leur tour au boycott des européennes en 2014.
Car aujourd’hui, l’UPR faisant le choix d’y aller toujours sur la même
ligne idéologique, il y a bel et bien cette fois-ci une liste dissidente
aux institutions, et défendant la sortie unilatérale de l’UE sur une
ligne républicaine, ce qu’il n’y avait pas en 2009 pour justifier le boycott. Le schéma n’est donc pas le même en 2014 pour le MPEP/PRCF/Etc. que celui qui avait cours en 2009 pour l’UPR. Ce raccourcis serait trop facile.
Il y a donc sans doute un problème d’ego
qui a émergé, entre ces mouvements qui devraient théoriquement tous se
retrouver là-dessus, mais qui à mon sens ne peut être regardé de manière
binaire.
Gné ? Je peux savoir ce que mon nom vient faire dans ce fil de discussion ? J’ai déjà trop peu de temps à moi pour participer davantage au site avec mon compte, ce n’est pas pour m’en créer d’autres.
La pétition lancée par l’UPR contre ce projet Fioraso vient d’atteindre les plus de 10 000 signataires sans médiatisation et juste par le bouche à oreille, avec des signatures provenant de 71 pays ! Comme quoi la francophonie n’est pas morte.
François Asselineau a demandé à être reçu par le Premier Ministre et Mme Fioraso pour leur présenter cette longue liste de désormais 10 000 signataires contre le projet de loi. Une opposition d’ailleurs suivie peu après son lancement par l’Académie Française elle-même. Pas de réponse jusque là...
Non, ça n’est pas un motus de petit résistant frigide, c’est une réflexion de fond logique et pertinente.
Si l’on combat un principe dans son entier, dans son essence même, où est le besoin de viser exclusivement ou particulièrement ceux dont on suppose qu’ils en sont les porteurs ?
C’est une question de réalité et de nécessité urgente de rassemblement. Je vis cette tentative de fédérer les Français d’opinions radicalement opposées tous les jours à l’UPR, et je vois très bien ce qui rassemble et ce qui est contre-productif.
Les histoires de complot judéo-maçonnique si c’est votre cam’ grand bien vous fasse, personnellement je trouve que quand bien même on pourrait en débattre, il n’y a rien de plus stupide que de faire comme s’il n’y avait que ce seul et unique complot sur Terre, des complots il y en a partout à tous les niveaux et dans tous les types de groupement. Faire une fixette sur l’un d’eux qu’on supposerait le plus influent et obscur, c’est digne des schémas de pensées des ligues d’extrême-droite des années 1930, oui. Moi aussi j’ai longtemps cru à la caricature de la caricature avec ce genre de formule, puis je me suis intéressé en détail à ce qui caractérisait ces gens là à l’époque, et c’est typiquement le genre de refrain dans lequel vous tombez, alors que vous valez certainement mieux que ça.
Vous me parlez de faux résistants, je vous rappellerai simplement ceci : Les résistants, c’était ceux qui faisait une fixette sur les supposés marionnettistes du monde et tombant de fait dans les raccourcis, ou c’était ceux qui combattaient le fourvoiement de ces derniers et qui luttaient contre le Reich en construction ? La réalité c’est que là où je me situe personnellement, si on reprend votre parallèle avec aujourd’hui, c’est précisément de ce second côté contre le Reich en construction de notre temps. Et vous, où êtes vous ?