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Éleutheria

Étudiante en histoire, spécialiste de l'histoire d'Europe de l'Est, master d'histoire comparative moderne et contemporaine.

Tableau de bord

  • Premier article le 21/05/2012
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Derniers commentaires



  • Éleutheria 27 mai 2012 20:33

    Vous mélangez tout. Un nationaliste n’est pas un fasciste et je ne suis pas une fanatique de gauche, je suis communiste.

    Ce n’est pas parce que vous aimez l’Aube Dorée que ceux qui dénoncent ses crimes sont malhonnêtes.

    Pour le reste, voir mes réponses à Le taulier ci-dessus.



  • Éleutheria 27 mai 2012 19:30

    Bonjour maximus,

    Votre commentaire me désole vraiment, car il contient des objections auxquelles j’ai déjà répondues et d’autres qui ne me semblent pas justifiées.

    Tout d’abord, j’ai bien conscience qu’en tant que lecteur, vous avez droit à une réponse individuelle, mais essayez de vous mettre à ma place : j’aurais apprécié que vous lisiez mes réponses aux commentaires précédents, d’autant plus que j’ai passé pas mal de temps à les écrire. Donc en ce qui concerne la question de savoir si les hommes armés, masqués et en civil sur les photographies sont des policiers en civil ou bien des militants de l’Aube Dorée, je vous renvoie à mes réponses à Le taulier ci-dessus.

    Pour ce qui est du reste, il est vrai que je n’ai pas parlé de tout. Mais comment aurais-je pu tout évoquer dans un article ? L’article est déjà suffisamment long pour que j’ai été obligée de le couper en deux. Je n’ai pas parlé de l’immigration, il est vrai, et c’est un sujet très intéressant. J’espère pouvoir faire un article sur la question en rentrant de mon prochain voyage en Grèce.

    Mais écrire sur un sujet n’est pas aussi aisé que vous pouvez le penser. Encore faut-il pouvoir recueillir des informations et des témoignages. Si la deuxième partie de l’article porte sur les anarchistes grecs, c’est parce que j’ai pu avoir des informations de première main sur ce sujet, notamment grâce à mon contact. Quand j’écris un article, mon but n’est pas de remâcher des idées reçues ou de redécouvrir ce que tout le monde peut déjà lire sur la toile. J’ai voulu donner la parole à des Grecs et ainsi publier des informations inédites et peut-être plus intéressantes que ce qu’on trouve la plupart du temps dans les grands médias ou même sur internet.

    Pour moi, il était important d’écrire sur les anarchistes grecs, d’abord parce que j’ai pu en rencontrer un, et ensuite parce qu’ils sont constamment l’objet de diffamations de la part des médias occidentaux. Faut-il rappeler que ce sont les anarchistes grecs qui, le 22 mai à Patras, ont protégé les immigrés retranchés dans un bâtiment, qui se trouvaient assiégés par la milice de l’Aube Dorée venue en bus de plusieurs villes de Grèce pour faire un pogrome d’Afghans ?

    Vous ne semblez pas porter les immigrés dans votre coeur et en revanche il me semble que vous êtes bien complaisant avec l’Aube Dorée. Dans ce cas, je comprends que vous n’ayez pas apprécié la deuxième partie de mon article. Il faudra que j’écrive quelque chose de plus détaillé sur l’Aube Dorée un jour, car il s’agit bien d’une milice néonazie, quoi que puissent en dire ceux qui veulent la réhabiliter. C’est une organisation criminelle.

    "En poussant plus loin l’investigation, l’auteur aurait pu également interviewer les différents camps et confronter les idéologies.« 
    Oui mais pour ça il aurait fallu que je passe plus d’une semaine en Grèce et que je trouve davantage de contacts, ce qui ne se fait pas en claquant des doigts. Et puis ce n’était pas tellement les idéologies qui m’intéressaient en l’occurrence, mais ça pourrait faire l’objet d’un prochain article. Et si vous comptez que je fasse une interview de l’Aube Dorée, je pense que vous allez être déçu, car je ne vois pas comment je pourrais concilier ça avec ma sécurité physique, d’une part, et d’autre part je ne vois pas comment je pourrais convaincre un néonazi de répondre à mes questions.

     »Vous mentionnez à mots couverts les inquiétantes forces de police internationale déjà stationnées en Grèce prêtes à réagir à toute tentative de rébellion( Grèce ou autres pays de l’Union voir « eurogenforce » ).
    Il faut arrêter ce délire journalistique et je demande à l’auteur de revoir ce jugement forgé sur les dires partisans de cet ami « anar » d’un soir."

    Alors là, je suis tout simplement sidérée. D’abord je ne mentionne pas à mots couverts, je pose la question de façon tout à fait claire à M.P. Je pense que vous devriez tout simplement relire ce passage de l’article, car il semble que vous l’ayez survolé bien rapidement.

    Voilà le contenu fidèle de notre conversation (je n’ai fait que traduire de l’Anglais, mais c’est bien ce qui s’est dit) reproduit dans mon article :

    - Il y a des rumeurs qui circulent selon lesquelles des policiers provenant d’autres États de l’Union Européenne seraient en Grèce pour aider la police grecque. Des gens ont dit qu’ils avaient entendu des flics parler en Anglais entre eux. Qu’est-ce que tu en penses ?

    - Oui, j’ai entendu parler de ces rumeurs. Mais les flics ne restent pas tout le temps à la caserne. S’il y a des flics étrangers en Grèce, ils doivent sortir, aller au café. Les gens s’en seraient rendu compte. C’est pour ça que je pense que c’est des conneries. »

    Donc l’anar que vous accusez de répandre des rumeurs sur la présence de forces de police étrangères en Grèce pense que ce sont des « conneries », c’est bien la traduction exacte de ce qu’il a dit : « I think it’s bullshit ». Et il explique pourquoi.

    Pour ma part, je ne serais pas aussi catégorique, car il y a bien des témoins (un au moins) qui affirment que certains policiers ne parlaient pas le Grec. Et ce ne sont pas du tout des anars qui sont à l’origine de cette rumeur, mais bien des journalistes qui en ont témoigné. Les anars eux, ne semblent rien avoir remarqué. Et cela s’explique sans doute par le fait que d’après les informations fournies par les journalistes qui ont relayé la « rumeur », les forces de police étrangères présentes en Grèce ne participeraient pas à la répression des manifestations mais auraient seulement pour objectif de protéger des personnalités étrangères et grecques (travaillant notamment pour la BCE et la Commission) et de se faire le plus discrètes possible. Ce qui explique que les anarchistes n’aient rien remarqué.

    Mais l’important en l’occurrence pour moi n’était pas ce que je pensais, ni de reproduire les informations déjà propagées sur internet, mais au contraire de recueillir de nouvelles informations, de nouveaux témoignages. Pour l’anarchiste que j’ai interrogé, il n’y a aucune trace de présence de forces de police étrangères en Grèce, ce qui ne prouve pas qu’il n’y en a pas, mais ça montre au moins que s’il y en a, elles sont très discrètes.

    Il n’empêche qu’en fin de compte, vous faites dire à mon article et à mon « ami anar d’un soir » exactement le contraire de ce qu’ils disent. Ce qui n’est pas franchement honnête !

    « En vérité ,qui est responsable de la Grèce et de l’état de décomposition de l’économie et de sa politique, de ces échecs ?
    Les colonels ? Les mouvements d’extrême droite ? Aube Dorée ? »

    C’était bien un des rôles de mon article de pointer les vrais responsables, mais il faut franchement l’avoir lu en diagonale pour affirmer que j’attribue à l’extrême-droite ou à l’Aube Dorée la responsabilité de la décomposition de l’économie grecque ! L’Aube Dorée et l’extrême-droite en général jouent un rôle important dans le processus de décomposition non pas de l’économie, mais de la société, puisqu’ils pointent eux-même l’immigration comme responsable ou en tout cas, comme principal problème, et aussi parce qu’ils mènent un travail de répression féroce contre les immigrés et ceux qui les aident et contre les anarchistes et autres mouvements de gauche.

    "Ou plus objectivement les partis de gauche notamment les socialistes qui depuis Papandréou ont amenés la Grèce au malheur et aujourd’hui au bord de la guerre civile.« 
    Vous n’avez pas tort (mon article ne dit pas le contraire !) mais je trouve votre indignation bien sélective et même pas franchement honnête, encore une fois. Dans le gouvernement d’union nationale qui a dirigé la Grèce ces derniers mois, il n’y avait pas la gauche (SYRIZA et autres petits partis) en revanche il y avait bien la droite (Néa Dimokratia) et même l’extrême-droite (LAOS) au début. Les Grecs avec lesquels j’ai parlé ne qualifient pas le PASOK de parti de gauche.

     »Allez chercher les responsables directs, les financiers, les politiciens véreux , expliquez nous les compromis, les alliances qui ont ruinées ce petit pays qui n’avait pas besoin de cet euro de malheur.
    Un pays martyrisé par une Europe qui agite le spectre du fascisme, de la montée " new age "des chemises brunes du national-socialisme et le retour à des pages d’histoire que personne ne veut revivre (bla bla bla ).
    Mais en vérité que vivent à l’heure actuelle ces peuples abandonnés, forcés, violentés.
    si ce n’est cette réalité des faits déguisés sous label et mention « démocratie ».
    Comme elle a bon dos cette démocratie n’est en Grèce qui permet de tout justifier,de tout expliquer et aujourd’hui de tout imposer aux peuples trahis et humiliés.« 

    Là aussi, je suis sidérée, parce que c’est précisément ce que j’ai fait dans mon article : pointer les vrais responsables, c’est-à-dire la troïka et l’euro. C’est ce que je n’arrête pas de faire ! Et si vous relisez bien la deuxième partie de l’article, vous verrez ce que j’ai dit à M.P. à propos des »socialistes« du PASOK et de tous ces »politiciens véreux" qui agitent le spectre de l’extrême-droite :
    « Évidemment, on fait peur aux gens avec l’extrême-droite, en France par exemple avec le Front National. Mais l’extrême-droite ne fait que servir le système. Elle travaille avec la police. Les vrais dirigeants fascistes ne sont pas d’extrême-droite. Je considère par exemple le PASOK comme un parti fasciste. Les vrais fascistes, ce sont ceux qui nous gouvernent actuellement, au niveau de l’Union Européenne et dans nos pays, ceux qui s’emploient à détruire toutes nos libertés, nos droits et nos organisations. »

    C’est ce que je lui ai dit et il a approuvé la caractérisation du PASOK comme fasciste. Il faut dire que les anarchistes grecs qualifient de fascistes tous les partis responsables de la répression, indépendamment de leur idéologie, ce qui se comprend. Il n’y a pas de différence pour les anarchistes entre la violence et la répression policières sous la domination de ND ou du PASOK ou d’un autre parti.

    Au risque de vous décevoir : l’Aube Dorée est bien le chien de garde (le plus dangereux de tous avec la police) de ces politiciens véreux, de ces financiers et de cette « Europe » que vous détestez.

    Cordialement.



  • Éleutheria 27 mai 2012 00:19

    Ah zut ! Vous me coupez l’herbe sous le pied, c’est exactement ce que je voulais mettre en commentaire ! smiley

    Il faut dire qu’il en tient une bonne et qu’il donne les bâtons pour se faire battre, ce dimitripas.



  • Éleutheria 26 mai 2012 01:45

    Bonsoir Olivier Cabanel,

    Vous avez tort à propos de la drachme, la Grèce a tout intérêt à sortir de l’eurozone et à récupérer la drachme. Vous dites que la Grèce importe et que ça lui coûtera plus cher avec la drachme, mais ce raisonnement est faux. Il implique une vision totalement stationnaire de l’économie, comme si le fait que la Grèce « importe 40% de ses produits alimentaires » était une donnée éternelle, immuable, comme si cela ne pouvait pas changer.

    Pour la Grèce, le fait d’être un pays importateur n’est pas un bienfait mais un fléau. Tout comme pour la France et les autres pays qui, à cause du taux de change exorbitant de l’euro, ont un fort pouvoir d’achat pour importer des produits mais ne peuvent en revanche pas exporter. Ce n’est pas une donnée que l’on doit accepter ainsi, comme si elle était évidente, normale, même saine. L’euro provoque un très fort déséquilibre de la balance commerciale de tous les pays dits du sud, y compris la France. Depuis l’adoption de l’euro, le solde de notre balance commerciale extérieure n’a plus jamais été positif. C’est une véritable catastrophe.

    Ainsi, pour la Grèce, le renchérissement des produits à l’importation, notamment des produits alimentaires, n’est pas un problème mais au contraire une partie de la solution. Il deviendra plus avantageux pour les Grecs d’acheter les produits alimentaires grecs plutôt que d’en importer de l’étranger. Cela permettra la renaissance de l’agriculture grecque. Pourquoi les Grecs ne pourraient-ils pas produire les aliments destinés à leur propre marché intérieur ? Pourquoi devraient-ils forcément les importer, condamnant ainsi leur agriculture à mort ? Il faut bien qu’il y ait une activité économique en Grèce, il faut bien qu’ils produisent. Sinon les Grecs n’auront aucun revenu et ils ne pourront à terme plus rien acheter, ni ce qui est produit en Grèce ni ce qui est importé.

    Si la même chose se produisait en France, si l’on abandonnait l’euro et qu’avec le nouveau franc dévalué, il devenait moins cher pour un Français d’acheter des aliments produits en France plutôt que d’acheter allemand et espagnol par exemple, nos agriculteurs ne s’en porteraient que beaucoup mieux ! L’abandon de l’euro et la dévaluation de la nouvelle monnaie par rapport à d’autres monnaies, notamment le dollar et l’euro résiduel ou un nouveau Deutsche Mark, provoquerait ipso facto un rééquilibrage de la balance commerciale extérieure de la Grèce, ce qui serait extrêmement bénéfique, et c’est même vital et urgent !

    Je vous invite à lire ce qu’écrit Jacques Sapir à ce sujet. De mémoire, il explique que l’ont peut classer les produits importés par la Grèce en trois catégories :
    1°) Les importations incompressibles : celles de produits, notamment des hydrocarbures, dont la Grèce a absolument besoin et qu’elle ne pourra de toute façon pas produire elle-même (encore qu’il paraît qu’on a trouvé du pétrole en Grèce) ; les Grecs devront donc continuer à acheter ces produits à l’étranger et ça leur coûtera plus cher (+3%, mais je pense qu’il donnait ce chiffre pour l’Espagne, la dévaluation grecque serait un peu plus importante me semble-t-il) avec la nouvelle drachme dévaluée.
    2°) Les importations de produits qui pourront immédiatement être remplacées par des productions nationales, ce qui permettra à l’économie grecque de respirer très rapidement en retrouvant de la croissance et en rééquilibrant sa balance commerciale extérieure.
    3°) Les importations de produits qui ne pourront pas être remplacées par des productions nationales dans l’immédiat mais qui pourront l’être à moyen terme, ce qui sera également très bénéfique pour l’économie grecque.

    Une nation qui est contrainte à importer et ne peut plus produire est condamnée à mort. Une économie d’acheteurs, ça n’existe pas. Pas plus que signer des chèques n’est un métier. Il y a quelque chose de paternalisme néocolonial à considérer comme une donnée le fait qu’ « il n’y a rien en Grèce » et que les Grecs ne peuvent rien produire par eux-mêmes. On leur impose l’euro, une monnaie terriblement surévaluée, et ensuite on leur reproche de ne rien produire ! Ce dont la Grèce a besoin c’est de croissance (c’est-à-dire de créer de la richesse), de relancer son activité étouffée par l’euro et par les traités européens qui interdisent à une nation de protéger son marché intérieur et de contrôler les flux de capitaux.

    Le solde négatif de la balance commerciale d’un pays est un phénomène extrêmement grave s’il s’installe dans la durée. Aucune solution à la crise économique grecque ne peut donc être basée sur l’acceptation de cet état de fait. Il faut s’attaquer au contraire à la cause de ce déséquilibre et le principal coupable s’appelle l’euro (et les traités européens qui imposent le prétendu « libre » échange).

    Les Grecs doivent reprendre leur indépendance et leur liberté et rétablir leur souveraineté monétaire, c’est une question de vie ou de mort maintenant.

    Si ça vous intéresse, j’ai également écrit un peu sur la question dans mon article sur la Grèce :
    http://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/notre-mere-athenes-premiere-partie-117153
    http://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/notre-mere-athenes-deuxieme-partie-117156

    Vous devriez également lire ce que Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie, a écrit sur l’euro. Il a dit que les pays qui en sortiront les premiers seront ceux qui s’en sortiront le mieux. Et lisez encore ce qu’écrivent les économistes Paul Krugman et Jean-Jacques Rosa à ce sujet.

    Quant à l’Islande, vous avez tout à fait raison, c’est le chemin que nous devons tous suivre, mais songez bien que si l’Islande a pu faire ce qu’elle a fait, c’est parce qu’elle est un Etat souverain, indépendant, maître de sa monnaie nationale. L’Union Européenne a tout fait pour obliger les Islandais à payer la dette des banksters et jamais la révolution islandaise n’aurait été tolérée dans l’Union Européenne, dont les traités interdisent d’ailleurs totalement ce qui a été fait en Islande.

    Cordialement.



  • Éleutheria 25 mai 2012 18:35

    Bonjour Alison,

    Justement ce que je dis, c’est que si SYRIZA prend le pouvoir, il est tout à fait illusoire de croire qu’il puisse changer la politique de l’Union Européenne en Grèce. Ce que SYRIZA doit donc faire, c’est changer la politique grecque. Mais comment peut-il changer la politique grecque puisqu’elle est décidée à Bruxelles, à Berlin et à Frankfort ? La seule solution, c’est de sortir de l’Union Européenne, de libérer la Grèce de l’euro et des traités eurofascistes, qui plongent la Grèce dans la dépression et qui nous anéantiront tous si nous n’en sortons pas.

    Il n’est pas question de changer le mode de vie des Grecs. Ils faisaient partie des peuples du monde qui avaient la meilleure qualité de vie et il n’est pas question de laisser les capitalistes détruire la Grèce. J’espère donc que SYRIZA fera ce qu’il faut.

    Cordialement.
    Eleutheria.

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