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eric lareida

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  • eric lareida 12 décembre 2013 10:53

    Cette analyse est historiquement exacte et elle vaut pour l’actualité si l’histoire se répète. Qui ne s’est jamais posé la question : pourquoi aujourd’hui les travailleurs qui craignent la précarité se tournent ils vers le FN plutôt que lutte ouvrière ou le front de gauche ? Celle ci peut être en partie analysée à la lumière de l’histoire. Le gouvernement de Vichy était il sur le plan de la politique sociale une antithèse du Front Populaire ? Sur de nombreux points les historiens s’accordent sur l’idée que des réformes engagées par l’un ont été poursuivies par l’autre, sans parler de l’amalgame célèbre prononcé par Doriot (ppf) entre juifs et capitalistes, bien sûr des électeurs même d’anciens militants communistes comme Doriot lui même, applaudissaient ce type de formule, qui ne visait pas particulièrement Leon Blum. Aujourd’hui certes les leçons d’histoire n’ont pas été apprises, mais la menace totalitaire est perçue autrement, en ce sens qu’elle n’est plus dans l’opinion de nature exclusivement politique. Ce qui présente un risque totalitaire c’est la dictature des marchés dont nous parle Chomsky, c’est la mondialisation, c’est l’union soviétique européenne, de tout ceci les politiques donnent une impression d’impuissance et de fatalisme révoltant, et c’est toujours ceux qui n’ont jamais quitté l’opposition qui paraissent les plus crédibles, dans un tel contexte à imposer leur volonté politique.



  • eric lareida 6 février 2013 23:58

    Puisque nous ne sommes pas ici dans le journalisme d’investigation, du moins pas sur des faits mais, des spéculations qui seraient essentiellement fondées sur des convictions politiques, ou des analyses générales sur les relations internationales, voyons quelles sont alors ces idées qualifiées d’extrémistes et en quoi nous amènent elles à croire une version d’un fait historique plutôt qu’une autre ? Si je suis vers la fin du dix neuvième siècle un lecteur de « La libre parole », je suis loin de me douter que ce journal a été manipulé par les accusateurs du capitaine Dreyfus et j’ai confiance envers le professionnalisme de ces journalistes qui ont révélé le scandale de Panama. Puis vient le coup de tonnerre de « j’accuse », l’opinion est déstabilisé et l’échiquier politique bientôt modifié, les convictions politiques se font elles alors en fonction de ce que l’on sait de l’affaire, ou bien le point de vue sur l’affaire est il conditionné par celles ci ?Un officier tel Wesley Clark est à l’image du lieutenant colonel Georges Picquart, intègre, soucieux de vérité et de justice. Si je fais cette référence à l’affaire Dreyfus c’est que le reportage dont il question nous parle de ceux qui seraient censés être en filiation avec les antidreyfusards et qu’il n’y a aucune raison d’aborder les événement du 11 septembre sous cet angle. D’autre part, sur d’autres sujets, il est arrivé que « la libre parole » dise la vérité.



  • eric lareida 13 mars 2012 12:40

    La loi ne saurait intégrer toute la complexité de la science pour établir ses fondements.

    Que nous dit la science à ce sujet ? A la lumière des découvertes de la génétique on observe une riche diversité dans la nature humaine, qui rend peu significatives les classifications en fonction des apparences physiques, mais aussi que l’humain n’est pas l’aboutissement d’un processus d’évolution qui le situe au sommet de l’arbre de la vie mais le fruit d’un métissage. Il y aurait un non sens à poursuivre la classification en races des diverses espèces animales et a faire une exception pour le « cousin du singe ». Des thèses de Charles Darwin n’ont été confirmées que les métamorphoses des différentes espèces liées à l’influence de l’environnement. 
    Que les politiques mènent à bien dans le domaine de la culture et de la communication une large diffusion des connaissances scientifiques de la manière la mieux approfondie qu’il soit, à chacun d’en déduire quelle sagesse implique ces connaissances.
    Pour l’heure la loi répond à des thèses qui ne sont pas celles de Darwin mais celles, tout autant répandues dans les esprits, d’un certain Arthur de Gobineau (« Essais sur l’inégalité des races humaines »), théoricien français du racisme ayant fortement inspiré Ludwig Woltman fondateur de l’anthropologie politique, thèse de référence du Troisième Reich.
    Ce n’est pas par la simple négation des différentiations sur laquelle ces thèses sont établies que l’on peut vacciner l’opinion contre leur influence. 
    Ne commettons pas l’erreur symétrique des Nazis, en interprétant la science pour servir l’antithèse de leur idéologie.




  • eric lareida 20 mars 2010 13:40

    Comme beaucoup d’entre vous je considère que le nombre de candidats ayant refusé de participer à l’expérience est une donnée statistique qui fait défaut. Cette expérience de Milgram n’est pas la seule à vouloir généraliser une analyse comportementale qui, même si elle est intéressante n’intègre pas suffisamment les cas particuliers, la démonstration porte sur des comportements observés fréquemment dans cette situation et ne s’intéresse qu’à l’aspect du rapport à l’autorité. Où est l’analyse du cas de celui qui n’aurait même pas besoin des injonctions de l’autorité pour aller jusqu’au bout du jeu, par extrême bêtise ou par sadisme.


    D’un point de vu moral on en arrive à la conclusion qu’il n’y a que l’autorité, par dérive idéologique, par la loi du profit ou de l’audience, qui puisse être mauvaise. Le voyeurisme, le plaisir de faire souffrir et d’humilier, tout cela bien sûr ne peut exister sans une faille transgressive, sans l’inattention de la censure, sans l’effondrement des gardes fous de la société du spectacle. C’est faire preuve d’angélisme et oublier un peu vite que le refoulement des instincts par la civilisation a un rôle déterminant dans la création des désordres permettant sa libération. 

    Il ne faut pas oublier les variantes entre ce que l’on peut observer dans un laboratoire de science sociale et le contexte réel. Les savantes analyses qui sont proposées ici serait plus instructives si elles étaient portées sur des situations bien réelles, celles des rapports de forces dans l’entreprise par exemple.Un véritable documentaire, y compris pourquoi pas, sur la télévision, eut été préférable à une parodie de télé réalité. L’expérience scientifique initiale a d’ailleurs le défaut d’être spectaculaire, un cinéaste s’en était déjà inspiré, le spectaculaire dans les sciences sociales comme dans les sciences exactes est ce qui fait oublier la complexité.
    De cette émission la plupart des téléspectateurs retiendrons beaucoup plus les séquences émotionnelles, les larmes etc... Que les explications scientifiques, en somme cela revient au même que s’ils avaient assisté à une vraie émission de télé réalité.


  • eric lareida 11 février 2010 13:28

    Ce documentaire illustre la faillite d’un système d’information pourtant depuis longtemps annoncé. Au moment de l’affaire du faux charnier de Timisoara le sociologue Pierre Bourdieu a parlé d’un phénomène de « circulation circulaire de l’information ». Pour l’opinion internet représente aujourd’hui une rupture avec cette circulation fermée de l’information, ainsi qu’avec le consensus de ce que l’on appelait jadis »les milieux autorisés". Dans le cas des événements du 11 septembre ce consensus se traduit par la reprise systématique des mêmes arguments et la stricte observation de la loi du silence sur certaines informations, cette dernière ne sera rompue qu’après avoir trouvé comment la contredire.


    Mon impression en voyant un tel documentaire est qu’il s’adresse à ce qui reste de téléspectateurs dépourvu d’internet, nous avons tous amplement pu vérifier que toutes les informations et discutions en ligne concernant le 11 septembre ne se résument pas à une théorie du complot et que certaines sources sont présentes sur des sites officiels, que bon nombres de sujets ne sont jamais évoqués par les médias officiels, par exemple personne n’a parlé à la télévision de l’analyse faite par des pilotes des données de vol redues publiques concernant l’attentat du Pentagone. Le sujet favoris reste la fameuse théorie du complot sur laquelle on ironise ici en affirmant qu’il n’y a que 10% de l’opinion qui croit à cette version, ce qui ne veux pas du tout dire que 90% adhères à la version gouvernementale. Ce qu’il faut croire est bien la leçon que rabâchent les médias audiovisuels sur ce sujet faute de donner à savoir.

    Il est question dans ce documentaire du journaliste et parlementaire européen Giuletto Chiesa et surtout de sa participation à une émission de la télévision Russe ce qui sous entend avoir affaire à un média avec lequel les télévisions occidentales ne partagent pas la même idéologie. Tout ramener à des considérations pro ou antiaméricaines dans ce débat plutôt que de se concentrer sur l’étude des faits est un réflexe pavlovien pour les médias occidentaux. Monsieur Chiesa avait proposé il y a quelque temps à ses collègues du parlement européen la projection de son film suivit d’un débat, la majorité d’entre eux ont boycotté cette réunion. Il n’y a pas que la mauvaise foi des médias qui soit incompréhensible sur de tel sujet, mais aussi l’absence généralisée de prise de position des politiques.

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