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Eric Lombard

Eric Lombard

Né en 1951. Ingénieur physico-chimiste, Depuis 2002, j'anime www.hyperdebat.net, site expérimental de débat méthodique, dont je suis l'un des fondateurs.
J'ai rejoint en 2008 Jean-Luc Martin-Lagardette pour développer les enquêtes participatives sur Agoravox. Je collabore également à Ouvertures.

La création d'hyperdebat est née du constat que les forums ne sont pas adaptés à des débats sur des sujets un tant soit peu complexes et que le besoin se faisait sentir de nouveaux outils permettant aux participants :
  • de prendre facilement connaissance de l'état d'un débat sans avoir à lire toutes les contributions et sans la pollution des redites, hors-sujet, ou discussions stériles qui émaillent les forums
  • d'apporter leur contribution avec l'assurance qu'elle sera retenue, même si elle exprime une opinion minoritaire, sous réserve qu'elle apporte un élément nouveau au débat

L'option a été prise, contrairement à Wikipedia, de placer les débats méthodiques sous la responsabilité de facilitateurs qui organisent les débats et les synthétisent en temps réel, avec un souci d'objectivité, d'exhaustivité et de lisibilité.

Tableau de bord

  • Premier article le 30/05/2007
  • Modérateur depuis le 30/06/2008
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 16 91 669
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Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Eric Lombard Eric Lombard 1er juillet 2008 09:38

    La spécificité de Martin Hirsch par rapport aux ministres d’ouverture ou autres personnalités de la société civile qui sont entrés dans des gouvernements de droite ou de gauche depuis une ou deux décennies, comme ceux que vous citez, c’est que lui est arrivé avec un projet et avec la ferme intention de le mener à son terme. Azouz Begag n’avait pas de projet particulier, il a été recruté par Villepin pour sa "diversité" et n’a jamais réussi à trouver sa place. Le problème pour Martin Hirsch était de savoir si son projet avait plus de chances d’aboutir en restant extérieur au gouvernement ou en y entrant. En demandant à bénéficier du dataut de haut commissaire, il n’a pas vraiment tranché ...



  • Eric Lombard Eric Lombard 14 juin 2008 10:22

    @ foufouille

    Vous dites "les organisations qu’ils ont choisis, sont elle rempli de gens vereux,
    moralisateur et d’enarque genre hirsch".

    Cette enquête sera d’autant plus crédible si elle est basée sur des faits, non sur des opinions. Avez -vous des exemples précis ? Que reprochez-vous à Martin Hirsch ?

     



  • Eric Lombard Eric Lombard 14 juin 2008 10:10

    @ orange

    Vous suivez cette enquête participative depuis le début et avez plusieurs fois apporté votre contribution fondée sur votre expérience de la pauvreté.

    Le récit autobiographique que vous venez de publier sur Agoravox, La lutte contre la misère vue par une militante du refus de la misère vient utilement illustrer votre légitimité à parler au nom de vos compagnons de misère.

    Vous dites avoir déjà été interviewée plusieurs fois par des quotidiens. Avez-vous le sentiment que les journalistes ont bien relayé ce que vous leur avez dit ?

     



  • Eric Lombard Eric Lombard 13 juin 2008 18:30

    Je vous conseille d’aller voir cette video postée aujourd’hui sur Agoravox TV, qui montre comment des associations peuvent faire pression sur le gouvernement, ici en faveur de l’application du droit au logement.

    Mal-logement : l’Europe fait progresser le droit

    Un exemple qui donne tort à Martin Hirsch, quand il dit que "l’organisation des associations en groupes de pression a des progrès à faire".

     



  • Eric Lombard Eric Lombard 20 mai 2008 13:27

     Elément d’enquête

    Toute démarche de progrès suppose que l’on soit capable de mesurer ce que l’on veut améliorer, pour savoir où on en est et se fixer des objectifs. Que ce soit dans l’entreprise ou dans le champ public, qu’il s’agisse de la lutte contre les accident de la route, le réchauffement climatique ou la pauvreté, la démarche est la même.

    C’est pourquoi la "Loi d’orientation de la lutte contre toutes les exclusions" de 1998 a confié à l’ONPES (Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale) la mission de définir des indicateurs de pauvreté et de suivre leur évolution dans le temps.

    Cet organisme piloté par un conseil composé de hauts fonctionnaires, de chercheurs et de "personnalités qualifiées", a rapidement mis en place un panier de 3 indicateurs qu’il a étoffé en 2005-2006 pour constituer un ensemble de 11 indicateurs, cohérents avec ceux retenus par l’Union Européenne :

    • des indicateurs de pauvreté monétaire qui déterminent les personnes dont les niveaux de vie sont inférieurs à un montant donné dit seuil de pauvreté (60% du revenu médian, référence européenne, et 50% du revenu médian ancienne référence française).
    • un indicateur d’intensité de la pauvreté qui permet d’apprécier l’écart relatif entre le seuil de pauvreté et le revenu médian des personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté. Si cet écart s’accroît cela signifie qu’il y a de plus en plus de personnes pauvres éloignées du seuil de pauvreté,
    • des indicateurs de pauvreté en condition de vie qui mesurent l’absence ou la difficulté d’accès à des biens ou à des consommations d’usage ordinaire,
    • des indicateurs de pauvreté mesurés par les minima sociaux qui permettent de connaître le nombre de personnes bénéficiaires d’une aide dont l’objectif est de lutter contre la pauvreté
    • des indicateurs permettant de rendre compte de privations en matière d’accès aux droits fondamentaux
    • un indicateur d’inégalité de revenus.

    Conscient de la lourdeur de cette machinerie statistique, dont les résultats ne sont connus que de un à 3 ans après (selon les indicateurs), le Haut Commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté a demandé à l’ONPES de développer des indicateurs d’alerte mieux à même de détecter plus rapidement les évolutions et de faire remonter les signaux faibles annonciateurs de changement. D’autre part, les chiffres reflètent mal le vécu des pauvres et ne permettent pas de comprendre les mécanismes d’entrée ou de maintien dans la précarité. C’est pourquoi l’ONPES réalise également des études qualitatives, dont des études de trajectoire, en favorisant l’expression des personnes concernées.

    Voir le rapport de l’ONPES 2007-2008

    Tout récemment (8 mai 2008), Le Monde a annoncé que le haut commissariat aux Solidarités actives allait rendre public tous les ans jusqu’à la fin du quinquennat un "tableau de bord" de suivi de la pauvreté. Avec des indicateurs sur les revenus, l’emploi, le logement ou l’éducation. Ce tableau de bord, élaboré en étroite liaison avec l’ONPES, les partenaires sociaux et les associations, comprendra 33 indicateurs liés à 15 objectifs. Il permettra ainsi de savoir si l’objectif fixé par Nicolas Sarkozy de réduire d’un tiers la pauvreté en cinq ans sera tenu.

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