Et hop !

@leypanou

Les États-Unis peuvent très bien dire blanc et faire noir, comme partout.

@Fanny : «  Les Ukrainiens peuvent rejeter tout ce qui remet en cause les frontières Staline/Kroutchev de 1991, par principe. »

L’Ukraine qui a refusé d’appliquer les accords de Minsk sera obligée d’accepter tout ce que la Russie voudra car elle sera vaincue. En premier de purger définitivement les pays de tout ce qui est anglo-américain : militaires, conseillers, investisseurs, laboratoires biologiques, arseneaux, bases d’observation, CIA, ONG, groupes terroristes américains pseudo-islamistes et pseudo-nazis, etc..

La Russie ne veut pas de mal aux Ukrainiens car elle considére que ce sont des Russes, elle considère que c’est une guerre civile fomentée et soutenue par des puisances étrangères.

@chantecler : «  oui et alors ?
Certains ont voulu nous faire croire qu’ils détenaient la martingale en matière de transmission des savoirs , mettant à terre l’école et les programmes de Jules ferry celle de la 3ème République naissante .... . »

Et alors, je répondais à votre objection sur Rousseau et que je n’y connais rien.

C’est pas « certains » qui ont voulu, c’est le coeur de l’inspection académique, et ça n’a rien à voir avec le thatchérisme, sauf que c’est effectivement l’application du libéralisme à la pédagogie, et que le libéralisme est d’origine calviniste, comme Rousseau et l’idéologie libérale anglaise.
Le virage du pédagogisme est antérieur à Margaret Thatcher, il a commencé avec la méthode globale à la place des abécédaires (B A BA), et les maths modernes à la place de l’arithmétique.

Les programmes et les méthodes de l’enseignement élémentaire ont été mis au point par à partir du Moyen-Âge par les communautés de métiers des écrivains (il en est resté l’appellation de « maître » pour les instituteurs), puis du XVIIe par des congrégations religieuses enseignantes (entre autre les Frères des Écoles chrétiennes qui étaient des laïcs) et reprises avec les manuels scolaires par la IIIe République qui les a améliorés.

Pour le reste vous avez bien raison, le problème étant d’avoir voulu faire de la médecine et de l’enseignement des secteurs commerciaux (dont la finalité est de rapporter le maximum d’argent), et donc d’avoir rendu vénaux et corruptibles les médecins et les enseignants, en particulier du supérieur, comme les politiques.

@C BARRATIER

Vous connaissez certainement l’entretien de Vincent Peillon, républicain, juif, socialiste et franc-maçon, dans lequel il explique qu’il a découvert avec étonnement que la Laîcité était une religion athée qui avait été inventée sous la IIIe République (et non sous la Révolution) par des protestants et des juifs libéraux (c’est-à-dire athées) réunis par la franc-maçonnerie, pour évincer le catholicisme.

https://www.youtube.com/watch?v=AA3dtPLHGWw

https://www.youtube.com/watch?v=3WNuugFF7Gg

« ... les révolutionnaires de 1789. La déclaration des droits de l’homme et du citoyen d’août 1789, donne aux protestants et aux juifs la liberté de leur culte, les catholiques gardant bien sûr la leur. En mars 1795 la Convention proclame par décret que « la République ne salarie aucun culte. » »

Votre histoire de la Révolution est très lacunaire, en réalité mensongère, car vous oubliez de mentionner trois faits :

— « donne aux protestants et aux juifs la liberté de leur culte, les catholiques gardant bien sûr la leur » , sauf que les révolutionnaires ont fermé toutes les églises, temples, synagogues, interdit tous les cultes sauf le Culte de la Raison, ou Théophilanthropisme, et envoyé à la guillotine ou assassiné un grand nombre de prêtres, de pasteurs et de rabbins.

— « ...proclame par décret que « la République ne salarie aucun culte. », sauf que les révolutionnaires ont confisqué tous les biens du Clergé, c’est-à-dire à la fois ceux qui étaient loués pour leur servir de financement, et ceux qui étaient utilisés comme les écoles, les collèges, les universités, les hôtels-Dieu, les hospices, les orphelinats, et ils les ont vendus à des bourgeois spéculateurs auxquels les municipalités les ont souvent rechetés après la Révolution pour les ré-ouvrir.

L’Enseignement public étant entièrement gratuit (et obligatoire pour l’enseignement primaire), il était financé par la location des biens fonciers (terres, immeubles) qui ont été privatisés comme biens nationaux, ce qui a privé les enseignants et les soignants de leurs salaires.

Sous l’Ancien Régime, le Clergé était la Fonction Publique de l’État, c’était la partie qui était chargée des ministères de l’instruction publique et des affaires culturelles, de la Santé et des Affaires sociales, d’une partie de l’Administration locale, etc.. Il était organisé en corps dont les agents publics étaient recrutés sur titre et par concours, le concours d’agrégation pour recruter les enseignants du secondaire date de l’Ancien Régime, il existait antérieurement pour les professeurs des facultés de médecine. C’est le Clergé qui a entièrement inventé et créé l’enseignement public primaire, secondaire et universitaire, avec ses classes numérotées, ses disciplines (physique et chimie au XVIIIe siècle) et leurs pédagogies, ainsi que toute la science occidentale (Gerbert d’Aurillac, Copernic et Galliée étaient des religieux, Descartes, Pascal, Fermat,.. Euler, Ampère,.. Poincaré,. étaient tous des fervents catholiques ).

Vouloir, comme les Protestants, se soustraire à l’assujettissement au Clergé (pour l’enseignement, l’état civil, etc..), c’est comme actuellement vouloir se soustraire à l’URSSAF, à l’Éducation Nationale et à l’état-civil communal.

En ce qui concerne les Juifs, ils avaient un satut d’étrangers dépendant directement du roi qui leur permettait de vivre en France en communautés avec leur propre droit civil, leur état-civil, leurs notaires, leurs juges, leur fiscalité (pas de taille mais un impôt personnel),