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Fouad Bahri

Fouad Bahri

Ecrivain, journaliste et citoyen engagé.

Tableau de bord

  • Premier article le 27/09/2007
  • Modérateur depuis le 05/03/2008
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Derniers commentaires



  • Fouad Bahri Fouad Bahri 21 février 2009 10:02

    Fouadraiden,

    Tu me fais de la peine.

    Tu parles de propagande mais celui qui emploi un vocabulaire propagandiste, c’est toi. Islamiste, moyen-âge.... sont des raccourcis digne de ce que tu es : un lâche et un opportuniste, incapable de participer sérieusement à un débat.

    Tu ignore ta propre histoire et les conceptions philosophiques de ta culture.

    Tu nous la joue l’arabe qui a toujours raison et qui se trouve toujours du "bon " côté de la discussion. J’ai lu ton dialogue minable avec deux autres marocains sur la répression à Ifni. Sans aucun intérêt.

    "Les chiens aboient et la caravane passe"




  • Fouad Bahri Fouad Bahri 21 février 2009 09:54

    Cher Halman,

    Ce que tu dis sur Newton, Képler et la relation entre science et Eglise, est juste et c’est mon propos puisque je rappelle que le développement de la science, en Europe, s’est fait historiquement contre l’Eglise.

    Mon propos concerne ceux et celles qui instrumentalise la science pour justifier leur athéisme et veulent nous faire croire que la foi en Dieu est irréelle et superstitieuse. Ni plus ni moins.



  • Fouad Bahri Fouad Bahri 20 février 2009 22:54

    Que de confusions dans ce texte qui aurait pu s’intituler, Profession de foi d’un athée savoyard (oublier le savoyard).

    Je ne peux manquer de sourire lorsque je lis ce type de texte, bien "sérieux", tellement solennels qu’ils n’ont d’autres ambitions que de nous délivrer du mal, celui de notre pauvre nature humaine qui ne peut s’empêcher de croire, d’espérer en une autre vie et en un Dieu salvateur.

    Soyons sérieux. Votre démarche est profondément incohérente, cher Zawgyi et vous manquez sérieusement de connaissances en matières religieuses et historiques. Avant d’entreprendre la démolition, à l’aide du fameux marteau nietzschéen, des idôles qui corrompent l’humanité, tâchez de mieux cibler vos coups. Et faîtes attention, vous risqueriez de vous blesser.

    Science et croyance sont deux démarches et deux univers différents, parallèles, qui peuvent se rejoindre sur certaines questions, dont on peut établir une transversalité certaine, mais qui ne peuvent, en aucune manière, se confondre.

    Vous invoquez la science pour conjurer la croyance. Ce qui s’invalide ou se valide scientifiquement (par un raisonnement rationnel, logiquement formel ou par expérimentation) est objet de science et de savoir, non de croyance. Lisez Wittgenstein "De la certitude" (éditions Tel gallimard)

    Vous développer une théorie minable, et au passage psychologique (qui n’est pas ce que l’on peut appeler une science exacte) pour expliquer la foi et le sentiment religieux comme l’expression d’une peur ancestrale face à l’inconnu, à l’incertitude de notre monde. Rien de nouveau. C’est un thème récurrent dans l’argumentaire athée de la philosophie occidentale. Laissez moi vous dire, Zawgyi, que la multitude et la multiplicité des profils pyschologiques de l’ensemble des croyants(es) invalident définitivement cette pseudo thèse. Il n’ existe pas de profil psychologique type du croyant. Il existe des croyants au tempérament fort, d’autre plus vulnérable, certains sans aucune profondeurs, d’autres d’une énergie extraordinaire. La démonstration psychologique est donc une impasse. Sans fondements.

    Le fait qu’une conviction confère de la sérennité ou de l’angoisse ne prouve pas en soi, sa véracité ou son invalidité. A ce sujet, d’ailleurs, l’argument peut tout autant se retourner contre vous. La perspective de séjourner éternellement dans les profondeurs de l’Enfer, perspective peu alléchante et qui ne concerne pas seulement ou uniquement les "infidèles" pour reprendre une terminologie religieuse, puisque tout acte irréparable peut y mener, cette perspective est loin d’apporter un baume psychologique au croyant. Mais encore, la perspective de ne rendre aucun compte sur ses actes, d’échapper à toute forme de jugement est une perspective des plus confortables pour un esprit libertin ou anarchiste. Cela est rassurant, n’est-ce pas ? La psychologie ne nous permettra pas de trancher la question.

    Vous vous placez sous l’autorité d’un Heisenberg, en extrapolant ses théories scientifiques, physiques, sur le plan philosophique et religieux. C’est votre affaire. Vous êtes libre de croire ce que vous voulez. Mais là-encore vous faites fausse route. Avec tout le respect que je dois à Heisenberg, qui n’est pas en cause dans ce propos et dont vous exploitez l’autorité morale que lui confère son statut de savant, je peux très facilement vous opposez un contre exemple, une contre-argumentation, du même ordre. Avec, excusez du peu, l’autorité d’un Einstein, père de la physique moderne, dont l’aura et le prestige scientifique éclipseraient facilement celle d’Heisenberg, cela va sans dire. Einstein qui disait "« La science sans la religion est aveugle ; la religion sans la science est boiteuse. » Einstein qui était croyant, qui croyait en l’existence de Dieu, à l’instar de Newton, Pasteur et une myriade d’autres savants. Peut importe que cette croyance soit orthodoxe ou déiste, sur le plan philosophique cela ne change absolument rien. Religion et science sont indispensables à la marche de l’humanité. C’est ce que disait déjà, en substance, un Rabelais et un Léo Strauss. Vous risquerez vous à qualifiez ces grands bienfaiteurs de l’humanité de sots, naïfs ou égarés ? Vous croyez -vous supérieurement intelligent pour décréter que ces croyants sont des névrosés en manque de courage moral ?

    Ainsi, la science moderne ne nous permet pas davantage de trancher la question. Au demeurant, l’espace des choses que nous maitrisons parfaitement sur le plan scientifique, qui ne font l’objet d’aucune contestation, est très limité. Il ne permet certainement pas d’investiguer et de résoudre la question théologique et philosophique de notre monde. Dieu ? ? ?

    D’ailleurs, à le faire, je ne crois pas que vous y gagniez. Croire que le monde physique, biologique, naturel, qui est le notre, un monde construit sur des lois fondamentales (gravité, masse, mouvements....)
    soit le fruit du hasard, de rien, est une véritable aliénation sur le plan théorique. C’est penser que le néant puisse produire de l’être, que le chaos produise de l’ordre, que le hasard, asile de l’ignorance, est supérieure à l’intelligence....D’un point de vue probabiliste, c’est une équation impossible car improbable.

    Cette question se résout sur un autre plan. Je dirais le terrain philosophico-religieux, (excusez le néologisme), puisqu’il sollicite à la fois la raison mais également le coeur, à travers un champs d’informations et de données extra-sensorielles, sur-naturelles, que nous appelons la Révélation. Des informations indispensables pour comprendre le sens de la destinée humaine, ses origines et son horizon.

    J’ajoute que vos remarques sur la dualité foi/raison, science/religion est parfaitement fondée, dans le champs civilisationnel judéo-chrétien. La science, en Europe s’est développé contre l’autorité de l’Eglise. C’est un fait historique indiscutable. Mais vous pêcher (excusez moi l’expression) par ignorance lorsque vous réduisez la religion au judaïsme ou au christianisme. L’islam, sur ce plan, est tout autre, aussi bien sur le plan dogmatique qu’historique. La perspective islamique s’est bâti sur la raison, le coeur les sens et l’ensemble de la nature humaine. Vous ignorez sans doute que la science moderne, la science expérimentale, a été introduite en Europe, par l’islam (la civilisation musulmane), qui a permit la Renaissance, qui fut loin d’être un phénomène histoqriue ex nihilo. Laissez moi vous conseiller une lecture, pour vous en convaincre "Le soleil d’Allah brille sur l’Occident" de la chercheuse allemande, Sigrid Hunke, édition albin michel. Vous n’y perdrez pas votre temps.

    La religion n’est donc pas intrinsèquement opposée à la raison. Affirmer le contraire est un ethnocentrisme qui n’a rien de scientifique. Passons.

    Vous affirmez, de manière contradictoire, que la morale, indispensable à la gestion des relations humaines, sans doute la réalisation la plus fondatrice de notre humanité, la garantie et la possibilité d’une vie civilisée, peut se passer de Dieu, même si elle fut et demeure l’héritage des religions. A cette contradiction, vous ajoutez que les droits de l’homme furent fondés sans Dieu, ce qui est faux. Relisez la déclaration des droits de l’homme et du citoyen et vous y verrez qu’ils furent rédigés et présentés sous l’égide de l’Etre suprême, c’est à dire Dieu. Celui qui a pensé et théorisé la république française, Rousseau et son disciple, Robespierre, ont insisté sur la nature éminemment morale de la fondation républicaine, morale fondée sur la croyance naturelle en Dieu.

    Nous voici à l’heure de la conclusion, Zawgyi. Le matérialisme philosophique, l’athéisme, n’ont fondé aucune civilisation. Ils n’ont fait que liquider la condition même de toute civilisation, la morale, dès lors qu’elle ne pouvait émaner que d’une conception transcendantale de l’existence. Ils n’ont fait que ruiner la liberté de l’homme, être soumis au déterminisme aveugle du hasard, ce qui interdit tout idée de liberté et donc de morale.

    Ceci explique le caractère particulièrement sanglant des idéologies athées (nazisme, communisme, fascisme), très influencées par le darwinisme social, sa logique de l’espace vital et de la sélection naturelle, théories biologiques là-encore dévoyées et extrapolées sur le plan philosophique. Des idéologies qui ont tué infiniment plus d’hommes que ne le pourront jamais les religions. Les deux dernières guerres mondiales, les camps, tout ceci est une conséquence directe de ces idéologies. Alors cessez l’argument fallacieux du type "les religions ont tué et menacé le genre humain" et faites preuve de probité intellectuelle et vous reconnaîtrez que les religions ont codifié et atténuer considérablement la violence naturelle de l’homme.

    Alors plus de modestie et de vigilance.

    Bien amicalement.



  • Fouad Bahri Fouad Bahri 13 février 2009 23:04

    Très cher,

    Je ne suis pas marocain mais croyez-moi, en ce qui nous concerne, cela n’a aucune importance. Je me sens aussi concerné par ce qui arrive aux marocains, qu’aux algériens, tunisiens ou autres africains. La répression qui a frappé les habitants de Sidi Ifni n’est pas l’apanage des soldats de M6. Le régime militaire algérien et l’implacable dictature tunisienne n’ont absolument rien à lui envier. Des émeutes de la misère et du désespoir ont frappé de nombreuses localités algériennes, ces deux dernières années. Dans une moindre mesure, en Tunisie.

    Mais laissez-moi vous dire qu’être patriote ne consiste pas à défendre envers et contre tous son pays, ou plutôt son gouvernement, mais de défendre des principes et des valeurs, sur lesquelles se fondent les nations. Je ne parlerai même pas de la légitimité religieuse que s’attribue la monarchie marocaine, héritière du Prophète (PBDSL), en la personne du Commandeur des croyants, titre plus politique que religieux, comme vous ne l’ignorez pas.

    Je ne partage pas votre opinion lorsque vous prétendez que cette opération n’est qu’un excès de zèle des soldats royalistes. Pensez que l’état-major échappe au contrôle politique du mahzen, en particulier depuis la tentative de coup d’état manqué d’un certain Oufkir, me paraît totalement erroné.

    "Conclure à la va-vite sans analyse ni examen comme vous le faites à "l’oppression d’un système que personne ne peut plus ignorer" relève d’un démarche non seulement hâtive et factuellement erronée mais également contre-productive voire anticitoyenne. Mon opinion intime relativement à cette tragédie est : Malheureux dérapage impulsé par l’excés de zèle de(s) quelque(s) officier(s) qui le tiennent en partie de la corruption qui gangrène (localement, ne généralisons pas) l’appareil militaire, ainsi que l’ensemble de l’appareil étatique"

    La corruption n’explique pas tout. Au demeurant, les marocains (et tout les peuples malades de cette corruption), portent une lourde responsabilité dans le maintien de cette gangrène, pour reprendre votre expression, en l’acceptant et en la perpétuant. Il existe une véritable stratégie de maintien de l’ordre inégalitaire, dans les régime africains, teinté de mépris pour les populations concernées.

    Des régimes qui maintiennent un train de vie luxueux, "royal", construisent des villas ou des châteaux dans chaque ville, dilapident les ressources nationales sans les redistribuer, pendant que enfants, des femmes, des jeunes hommes souffrent dans leur chair, se mettent à rêver d’un avenir meilleur, sans autre espoir qu’une autre vie dans l’au-delà.

    Vous devez comprendre, cher ami, que cette misère et ce désespoir que vivent les peuples du Sud n’a rien d’une fatalité aveugle, qu’il n’est pas gratuit ou fruit d’un hasard. Il est déterminé par des choix politiques, économiques et avant toute chose moraux. Des choix faits, au premier chef, par ces gouvernements iniques.

    Seule une pression morale et politique sur ces régimes peuvent changer le rapport de force. C’est en tout cas la seule option pour des citoyens soucieux du sort de leurs frères en nationalité, religiosité ou en humanité.

    Bien amicalement.



  • Fouad Bahri Fouad Bahri 13 février 2009 21:35
    Article très intéressant, John. De la prospective géopolitique ? Votre sens du récit est étonnant et vous enchaînez très habilement les évènements, entre eux. Il va sans dire que je souhaite de tout coeur que vos prévisions soient fausses.

    Je suis sceptique sur le rôle protecteur de la Chine vis à vis de l’Iran , en dépit des relations économiques étroites qui peuvent les unir. La stratégie attentiste et toute de prudence de la Chine, le temps de ratrapper son retard technologique militaire sur les USA, nous autorise à penser qu’une offensive israélo-américaine sur Téhéran ne serait pas désarmorcée par Pékin.

    Par contre, la justification de cette agression et cette destruction de masse, par le binôme sioniste, à travers l’organisation d’attentats en Europe, est une piste tout à fait crédible. Des scénarios similaires ont déjà été envisagés par les services secrets militaires, dans d’autres circonstances historiques, notamment contre Castro (cf Monde diplo, octobre 2001 : "Par le biais de la CIA, les Etats-Unis préconisèrent des attentats dans des lieux publics, des détournements d’avions, des sabotages et des assassinats. A Cuba contre le régime de M. Fidel Castro, au Nicaragua contre les sandinistes ou en Afghanistan contre les Soviétiques." )

    Pour ces thuriféraires de la guerre, leur philosophie politique est simple : la suprématie coûte que coûte, et à ce jeu, le pire est toujours le meilleur.

    Merci John.
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