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  • fraclem 16 octobre 2008 15:26

    Certains ne verront que le tunnel........ils ne pourront pas voir le reste et revenir ensuite pour nous le dire.

    Leur vie sera enlevée par des médecins qui attendent impatiemment nos organes pour les greffer au plus vite !



  • fraclem 19 mai 2008 09:39

    Les ajouts ne font qu’augmenter les débats.

    Lorsque Roselyne Bachelot dit que le médecin n’est pas là pour "tuer", elle ne fait pas preuve de mauvaise foi elle dit seulement ce que la déontologie et l’éthique disent et que les gens pensent. Evidemment c’est incontestable que tous n’agissent pas en accord avec ces principes, mais en fait ce sont les principes éthiques qui règlent le comportement de chacun de nous. Que certains veuillent agir autrement, comme d’aucuns l’ont fait à l’époque nazi, et qu’ils croient agir en médecin cela ne veut pas dire que la société actuelle accepte ces choix.

    « C’est inadmissible ». Nous sommes d’accord !

    « Authentifier » c’est sûrement à retenir, si on ne veut pas courir le risque d’outrepasser le contenu de la loi, qui au dire de tous est encore mal connue.

    Quelle loi ? La loi Léonetti semble contenir tous les éléments nécessaires. Je pense que c’est au juge d’intervenir lorsqu’il le pense utile. Le juge voit le pourquoi, les intentions et les circonstances. Changer la loi semble compliquer les choses. Les événements en cause se seraient passées tranquillement si la presse ne s’en était pas mêlée et si on avait laissé travailler la justice en toute sérénité.

    L’euthanasie et l’aide au suicide, cela implique de demander à quelqu’un de le faire. Quoi ? Tuer. Or ce n’est pas le rôle des médecins. Ils iraient contre leur éthique. Ils perdraient d’autre part la confiance des malades et augmenterait aussi le nombre des procès.

    Les cas de changement d’avis des patients sont nombreux, la médecine palliative l’a clairement montré. Evidemment, il est sous-entendu que les soins palliatifs doivent être bien faits, ce qui est loin de la réalité par manque de moyens et de formation du corps soignant.

     



  • fraclem 16 mai 2008 18:06

     

    Devant un sujet d’une telle importance je crois qu’il est bien difficile d’éviter tout débat ; débat qui prendra probablement parfois des accents aigus, c’est qui est aussi bien compréhensible.
     
    Ce type de discussion sera sûrement « raisonné » parce qu’il est difficile d’oublier que notre civilisation, même si elle a évolué avec le temps, est fondée sur un passé d’humanistes raisonnables. Il est en effet bien malaisé de mettre de côté notre passé qui n’est pas seulement technique et scientifique, mais aussi artistique, la preuve en est le nombre de visiteurs des pinacothèques, notre important passé littéraire et musical, les attributions des prix littéraires et artistiques, notre passé historique qui a été à la base de la constitution révolutionnaire, etc. Il y a donc beaucoup trop d’événements pour penser que nos discussions ne seront pas toujours « raisonnées ». Toutes les connaissances acquises sur les bancs du collège et du lycée ne pourront pas être effacées d’un seul coup de baguette ! Si la société prend, très logiquement, une tournure plus libérale et individuelle, c’est bien grâce à cette richesse historique lui permettant de se libérer au fur et à mesure de certains carcans. Nous restons, au fond de nous-mêmes, des humanistes qui auront toujours des références et qui ne pourront pas facilement renier les acquis humains fondamentaux, sans lesquels nous serions encore à l’âge de pierre. Je dis tout cela seulement dans le but de donner les raisons qui me font envisager que les débats seront, sans aucun doute, ouverts et réfléchis.
     
    La « dignité de l’homme » est le fondement de tout. La conscience de cette « dignité » est à la base du progrès, dont nous sommes bien fiers. D’autre part, je ne pense pas qu’il y ait une contradiction entre respect de la vie et dignité de l’homme, car tous les hommes méritent le même respect. Je ne vois pas non plus, une séparation entre conviction morale et respect des autres, car le respect des autres exige un comportement éthique en toute circonstance : politique, sociale, philosophique, professionnelle, etc.
     
    J’ai toujours considéré les médecins comme des spécialistes du soin des malades ; spécialisation qui nécessite de nombreuses années d’études. Je comprends que le médecin ne dira pas toujours au malade tous les détails du traitement qu’il mettra en oeuvre pour le soigner, comme n’importe quel technicien à qui on confie un travail. Cela ne doit pas empêcher la confiance entre médecin et patient. Si je soupçonnais le soignant d’avoir des arrières-pensées il n’aurait pas ma confiance. On m’a toujours appris que le médecin était là pour soigner, pour respecter un contrat dans lequel il mettait tout son effort dans le soin du patient, et non en vue de le tuer. J’espère que ce point reste inchangé. On a vu récemment son importance aux Etats Unis, lorsque les médecins ont refusé de participer à l’application des peines de mort, peine qui est malheureusement encore en vigueur dans certains Etats.
     
    Mme De Hennezel vient de faire une étude approfondie sur les centres palliatifs, comme vous le rappelez, et elle insiste sur leur développement accru. C’est entre autres, par ce biais qu’heureusement l’acharnement thérapeutique pourra être évité. Cela demandera sûrement un effort budgétaire, celui-ci nous a été promis lors des élections et rappelé par la Ministre de la Santé. Pratiquement cela pourrait se concrétiser en orientant les dépenses vers le développement des centres palliatifs, comme cela a été le cas pour d’autres affections : l’Alzheimer, le cancer, les maladies cardio-vasculaires, etc.
     
    Vu le progrès de la médecine et l’amélioration des soins et des avancées importantes de ces dernières années, nous craignons de moins en moins les douleurs physiques. Marie de Hennezel nous le rappelle. Maintenant ce n’est plus l’acharnement thérapeutique que nous appréhendons le plus, mais c’est plutôt l’environnement dans lequel nous nous trouverons le moment de fin de vie qui nous angoisse : notre utilité, notre futur. C’est ici que réside l’importance essentielle des soins palliatifs. On ne soigne plus la maladie mais le malade lui-même, dans sa souffrance de tout type. Le malade est au centre des préoccupations de ceux qui l’entourent, sa dignité en tant que personne humaine vivant dans une société humaine, est en effet le fondement de ce type de traitement.
     

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