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François Asselineau

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  • François Asselineau 9 novembre 2011 03:14

    A l’attention de M. Bouguereau

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    1) Pouvez-vous me préciser quels sont les endroits de ce texte où j’aurais « diffamé » M. Cohn-Bendit ?

    • 1.1.- A-t-il, oui ou non, été vice-président du Mouvement européen France au cours des années récentes ?

    • 1.2.- Le Daily Telegraph du 19 septembre 2000, dans un article écrit par le journaliste vedette de la presse anglaise Ambrose Evans-Pritchard, a-t-il, oui ou non, révélé au grand public que le Mouvement européen a été constamment financé par les services secrets américains ?

    Le journaliste Evans-Pritchard, qui semble avoir mieux fait son travail de journaliste que vous, a pu écrire cet article, jamais démenti par les autorités américaines, au vu des documents Confidentiel Défense du Département d’Etat américain des années 1950 et 1960 qui ont été déclassifiés à l’été 2000.

    Par ailleurs, lorsque l’on examine la carrière de M. Cohn-Bendit sur longue période, comment ne peut-on pas être frappé de constater qu’il a toujours été - de fait - du côté des intérêts supérieurs américains :

    • - il n’a pas peu contribué à la chute de De Gaulle, lequel ne dut sa survie politique provisoire (de mai 68 à avril 69) qu’à l’intervention du Kremlin, via PCF et CGT interposées, qui furent instrumentalisés par les dirigeants soviétiques pour signer les Accords de Grenelle et mettre fin aux grèves, contre la volonté d’une grande masse de travailleurs..
    • - il a fait ensuite une carrière politique, comme par miracle, en Allemagne. Il a adhéré aux Grünen et n’a eu de cesse que de s’y opposer à la faction dominante qui y était à l’époque dominée par les pro-soviétiques. Lors de la célèbre affaire de l’installation des missiles Pershing en Allemagne de l’ouest contre les missiles SS-20, presque tous les dirigeants Verts allemands étaient hostiles aux Pershing et avaient pour slogan « Better rot als tot » = « Plutôt rouges que morts » .


      M. Cohn-Bendit fut le seul dirigeant Vert à militer ardemment pour l’installation des Pershing. En somme celui que les médias atlantistes avaient aimablement qualifié de « Dany le Rouge » avait pour devise « Better tot als rot » = « Plutôt morts que rouges »

    • - il a ensuite refait une carrière politique en France - nouveau miracle ! A cette occasion il est revenu pour dire aux Français qu’il fallait absolument être pour l’euro et pour l’UE, servant une nouvelle fois, comme je l’ai dit, les intérêts stratégiques américains. M. Cohn-Bendit est devenu le chantre attitré de l’européisme le plus échevelé, et fait partie de EELV qui a approuvé sans état d’âme la guerre néocoloniale en Libye.
    • - il a ensuite demandé que la France cède son siège permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU à l’UE, ou sinon le partage avec l’Allemagne. Là encore, rien ne peut davantage satisfaire les intérêts stratégiques américains puisque, comme on l’a vu lors de l’affaire de l’Irak en 2003, ce siège permanent a permis à la France de faire obstacle à la légalisation internationale de l’intervention militaire euro-atlantiste contre l’Irak de Saddam Hussein sous couvert de « lutte contre les armes de destruction massive ».

    • - etc. Le voici maintenant stipendié par EuropaNova et General Electric pour sélectionner les élites de l’empire euro-atlantiste. Tout cela est parfaitement cohérent avec le reste de sa carrière. Cela vous déplaît personnellement que l’on retrace une cohérence d’action sur 43 ans ; mais beaucoup, beaucoup, beaucoup de lecteurs trouvent au contraire cela très très instructif. Il suffit d’ailleurs de voir le score de cet article.

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    2) Si diffamation il y a, elle vient de vous :

    - d’une part, je « n’oublie » pas "de dire que j’ai travaillé comme directeur de cabinet de Charles Pasqua de 2000 à 2004« . J’oublie d’autant moins de le dire que c’est écrit noir sur blanc dans ma mini-bio, située avec ma photo en haut de chacun de mes articles. Vous voilà pris en flagrant délit de mensonge, M. Bouguereau.

    - d’autre part, votre procédé est de nature exactement fascisante car vous me reprochez non pas mes actes personnels mais les actes que vous prêtez à un AUTRE responsable politique, auprès duquel j’ai travaillé voici 10 ans ! Je ne reproche pas, moi, à M. Cohn-Bendit les faits et gestes de M. Joschka Fischer ou de M. José Bové !

    Par ailleurs, la critique qui m’est faite sur mon travail auprès de M. Pasqua, non pas lorsqu’il était ministre de l’intérieur mais quand il était président du Conseil Général des Hauts de Seine, relève du même procédé fascisant de l’amalgame : je n’ai jamais été mêlé, de près ou de loin, aux »affaires judiciaires« de M. Pasqua, qui concernaient d’ailleurs une autre période et d’autres fonctions.

    L’amalgame que vous faites à mon encontre est aussi honteux que celui qui consisterait à reprocher à Mme Royal, Mme Aubry ou M. Hollande d’être des pétainistes au motif qu’ils furent des collaborateurs très proches de François Mitterrand, décoré de la francique n°2202 en avril 1943, et protecteur de René Bousquet.

    Je renvoie ici les lecteurs de bonne foi à la réponse que j’ai faite, une fois pour toutes, aux critiques féroces, qui n’ont que ce seul reproche contre moi à se mettre sous la dent (ce qui est très rassurant pour ceux qui me font confiance) : http://www.u-p-r.fr/vos-questions-nos-reponses/questions_diverses/quels-ont-ete-les-liens-de-m-asselineau-avec-m-pasqua
     
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    3) Enfin, il est savoureux de noter que vous me reprochez mensongèrement de cacher ce qui figure pourtant dans ma bio en haut de page, mais que vous cachez, vous, qui vous êtes !

    Car vous n’êtes pas seulement  »journaliste« .

    Si j’en crois votre notice sur Wikipedia :

    • - vous avez participé activement à mai 68, et c’est peut-être de là que date votre amitié pour M. Cohn-Bendit ; voilà qui pouvait intéresser nos lecteurs ! Car votre intervention n’est peut-être pas celle d’un  »journaliste«  faisant son travail, mais plutôt celle d’un copain qui vient à la rescousse ;

    • - vous avez travaillé ensuite au Nouvel Observateur et à Libération, journal possédé à 39% par Edouard de Rotschild. Vous êtes donc bien un journaliste engagé et favorable à M. Cohn-Bendit. Pourquoi ne pas le dire ?

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    En conclusion, je trouve symptomatique que l’ex  »Soixante Huitard«  que vous êtes ne trouve rien de mieux à faire que de demander à Agoravox de ne pas publier  »pareille littérature« .

    Vous n’apportez AUCUN contre-argument à mes informations très précises.
    Vous ne dîtes rien au fait que M. Cohn-Bendit sert une nouvelle fois les intérêts US et participe à une opération de »Young Leaders« financé par General Electric, etc.
    Non, la seule réponse que vous apportez, c’est de demander que l’on me fasse taire.

    Les Soixante Huitard avaient pour slogan  »Il est interdit d’interdire.« 
    43 ans après, les Soixante Huitard comme vous ont pour slogan  »Il est interdit de critiquer Daniel Cohn-Bendit, il est interdit de critiquer l’Europe, et il est interdit d’expliquer aux Français les liens qui existent entre M. Cohn-Bendit et General Electric.« 

    Avec des  »journalistes" comme vous, on comprend mieux que Libération soit au bord du dépôt de bilan et que de plus en plus de Français aillent chercher une information vraie et non censurée sur les médias alternatifs d’Internet.

    François ASSELINEAU



  • François Asselineau 3 octobre 2011 15:52

    @Got
    Je vous remercie de l’intérêt que vous portez à mon analyse et de votre lecture minutieuse.
    Je maintiens ce que j’ai écrit, à savoir que l’A380 est d’abord un avion américain, en termes de part dans la réalisation : 38% lorsque l’appareil est motorisé Pratt & Whitney. Ce qui fait de la part américaine la première.

    S’agissant de la R&D, je suis d’accord avec vous qu’une partie reste encore située en France et en Allemagne, mais ce n’est plus qu’en partie vrai.

    Les lecteurs doivent savoir qu’une partie très significative de la R&D sur le A80 et le A 350 ont été effectuées dans les bureaux d’études de l’« Airbus North America Engineering Design Center » de Wichita, installés dans le Kansas : http://www.eadsnorthamerica.com/north-america/usa/en/eads-in-north-america/airbus-americas.html

    Des bureaux d’études d’Airbus sont également installés ou en cours de développement à Moscou et à Pékin, avec une très large majorité d’ingénieurs russes et chinois.

    La conception des Airbus de nouvelle génération est donc de moins en moins « européenne » et de plus en plus « mondiale ». Ce qui, soit dit en passant, ne me choque pas outre-mesure.

    Ce qui est choquant, c’est que l’on utilise « l’argument Airbus » pour justifier le bien fondé de la construction européenne alors qu’Airbus prouve justement l’inverse ! A savoir :

    • - que la construction européenne n’a été pour rien dans Airbus,
    • - car Airbus est une coopération internationale mondiale,
    • - et que l’intégration supranationale européenne est d’emblée une colossale erreur de principe.

    François ASSELINEAU


  • François Asselineau 3 octobre 2011 13:51

    @Constant danslayreur
    Je vous remercie pour votre lecture attentive de mon article mais vous me permettrez de ne pas être d’accord avec votre conclusion.

    Certes, l’une des raisons de l’implantation de l’usine de fabrication d’Airbus à Tianjin réside en effet dans le souhait des Chinois d’obtenir des transferts de technologie.

    Mais sachez que ce n’est pas de gaieté de cœur ni pour le plaisir que EADS a dû y consentir ! C’est sous la contrainte des coûts de plus en plus insupportables que le taux de change externe de l’euro occasionne sur l’industrie aéronautique européenne, qui doit se battre face à Boeing dont la majorité de la production est réalisée en zone dollar.

    Je ne saurais mieux faire que vous renvoyer à l’interview de Louis Gallois, rien moins que Président de EADS, dans le Figaro du 27 mars 2008, et notamment à cette mise en garde terrible  :

    « Une baisse du dollar de 10 cents fait perdre 1 milliard d’euros à Airbus. L’euro à son niveau actuel est en train d’asphyxier une bonne partie de l’industrie européenne en laminant ses marges à l’exportation. Si cela continue, l’industrie européenne fuira l’Europe ».

    Or cela a continué.

    Et c’est la raison pour laquelle EADS (et ses sous-traitants comme Latécoère par exemple) n’ont pas cessé depuis lors d’externaliser ou de délocaliser leur production autant que possible dans des pays hors zone euro.

    La Chine n’est pas le seul cas. EADS a visé aussi l’Inde (Bangalore), la Tunisie, etc. Dans tous les cas, l’idée d’avoir une part de fabrication locale pour percer le marché existe, bien entendu. Mais le taux de change prohibitif de l’euro est bel et bien le premier élément qui incite les dirigeants d’Airbus à agir de la sorte.

    Je vous renvoie à de nombreux articles de presse, et notamment à celui-ci paru dans l’Express du 9 septembre 2008 : http://www.lexpress.fr/actualite/economie/airbus-accelere-les-delocalisations_562977.html

     François ASSELINEAU



  • François Asselineau 27 septembre 2011 20:17

    @ Pensesy
    Ce qui est surtout très décevant, c’est qu’à part m’insulter, vous ne répondez à AUCUN des points que j’ai exposés. RIEN.

    Je vous renvoie à la réponse très circonstanciée que j’ai faites à « Wesson » .

    Le silence de mes contradicteurs dès lors qu’il s’agit de me répondre point par point est un aveu. 

    François Asselineau
    ===============



  • François Asselineau 27 septembre 2011 16:42

    Je viens de vous répondre.

    Votre procédé, qui consiste à me reprocher les agissements d’autres personnes, est indigne. C’est le procédé typique de l’amalgame, qui est exactement celui utilisé par tous les fascistes.

    Comme j’ai eu l’occasion de vous y répondre déjà, si vous croyez juste de m’attaquer parce que j’ai travaillé en tant que FONCTIONNAIRE auprès de tel ou tel ministre ayant eu des démêlés avec la justice sur des sujets n’ayant aucun rapport avec moi, alors il va falloir que vous attaquiez M. Mélenchon pour avoir été l’un des très proches collaborateurs POLITIQUES de François Mitterrand.

    M. Mélenchon a été l’un des plus fidèles lieutenant de Mitterrand, ancien pétainiste, attributaire de la francisque n°2202 après avoir prêté serment au Maréchal Pétain, et qui usa de ses fonctions de chef de l’Etat pour entraver la justice et protéger son ami René Bousquet, ancien secrétaire général de la Police de Vichy, responsable de la Rafle du Vel d’Hiv et poursuivi pour crimes contre l’humanité.

    Excusez du peu !

    Voilà dans quel caniveau nous entraînent vos amalgames.

    François Asselineau

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