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François Saint-Cast

François Saint-Cast

Docteur en économie Université Paris 12 Val de Marne, fondateur de Diagnostic & Systems, spécialisé en étude d’impacts économiques. Initiateur de Eco Eco Index Project

Tableau de bord

  • Premier article le 20/01/2009
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Derniers commentaires



  • François Saint-Cast François Saint-Cast 9 juin 2011 11:34

    Je comprends vos réticences, cependant si vous relisez attentivement ce qui est proposé il n’est pas question que l’on ne paye plus d’impôt mais que les revenus d’activité en soient exonérés. Rappelons que moins d’un foyer fiscal sur deux paye l’impôt sur le revenu, que les grandes multinationales payent un taux d’impôt sur les sociétés inférieur au PME PMI grâce à de multiples techniques de consolidation à l’échelle internationale. De fait les cotisations sociales et la CSG qui financent nos hôpitaux et cliniques demeurent, la TVA et autres indirects demeurent et financent nos universités écoles, routes.... Simplement au lieu de taxer les revenus du travail et de l’épargne, c’est l’accumulation du capital qui est taxé. Quand au risques sur l’accession à la propriété et l’investissement ,vous dites « Tout le monde préfèrera s’endetter et faire travailler l’argent des autres » Mais il faut bien comprendre que l’épargne si elle n’est pas investie dans un projet rentable ne peut générer de revenus. c’est du reste le rôle des institutions financières que de collecter l’épargne pour l’investir dans des projets immobiliers ou d’entreprises qui permettra ensuite de servir un taux d’intérêt. Dans le système proposé la taxation du capital est progressive plus vous possédez plus le taux augmente. Ce qui oblige celui qui possède à générer des revenus par son travail ou son capital pour payer l’impôt. Ceci, entre autre devrait permettre de voir disparaître des logements non loués qui sont détenus simplement pour des motifs spéculatifs que le système d’imposition actuel favorise puisque les charges y compris la taxe foncière sont déduites des revenus et les biens inoccupés ne génèrent pas de revenus. Le coût de la détention de capital est alors totalement « subventionné ». De la même façon une entreprise déficitaire ne paye pas l’impôt sur les sociétés alors qu’elle utilise les biens et services publics de la même façon que ses concurrents mieux gérés qui payent l’impôt.
    Nous sommes tellement habitués à considérer que l’impôt sur le revenu est le seul outil de redistribution possible que sa suppression choque mais à l’analyse une imposition progressive sur le capital est beaucoup plus juste.



  • François Saint-Cast François Saint-Cast 22 janvier 2009 18:32

    réponse à Marsupilami
    La description du cycle faite précédement ne s’arrête pas aux frontières de la France, à l’image du nuage de Tchernobyl. Lorsqu’en 1929, pour des causes assez similaires d’emballement du système financier US d’abord puis mondial, l’ensemble des économies mondiales plongent dans une récession dont le fond ne sera atteint qu’en 1933. C’est un mouvement systémique. La question de la solvabilité est effectivement centrale, car elle s’étend aux Etats. Dans les années 90, la Russie, le Mexique, l’Argentine, ont montré que les Etats ne sont pas à l’abris de défaillance. Le terrible gâchis que nous connaissons actuellement est révélateur d’un manque de contrôle interne international sur la création de produit financier à très fort effet de levier et donc à potentialité de perte considérable.
    Merci pour le lien fourni sur une institution que je ne connaissais pas, mais de nombreuses personnes ont tiré la sonnette d’alarme sur les pratique de refinancement dès le milieu des années 2000, et en particulier sur les rehausseur de crédit. Cependant, le crédit reste et restera une anticipation sur l’avenir et il permet d’utiliser des disponibilités inemployés pour des projets que l’on espère suffisament rentables pour assurer le remboursement du principal et le pris du rique. Ce n’est pas de mon point de vue le principe de l’endettement qu’il faut critiquer mais plutôt s’attacher à définir des règles sur les montants, les garanties et les effets de levier. Ce que jusqu’à présent aucun Etat ni organisme international n’a mis en oeuvre malgré les sommes considérables que les Etats et Banques Centrales ont apportées ou garanties. Ce qui rend le risque de défaillance globale élévé et qui fait la spécifité de la crise actuelle.



  • François Saint-Cast François Saint-Cast 22 janvier 2009 17:29

    Réponse à joel im
    Mes plus plates excuses pour le néologisme, en effet prospecter aurait été totalement adapté. Cet article contenait même si cela ne semblait pas flagrant un brin d’ironie sur ce nouvel el dorado de la pensée. Il n’en reste pas moi que prospecter n’est pas prévoir, cela se rapproche plus de chercher avec espoir. Et l’analogie avec la géologie et le chercheur d’or est pertinente. Les couches géologique de l’analyse des comportements, des conséquences des politiques publiques, ... sont des pistes qui sont embouteillées de randonneurs. Le filon que je creuse est plus de l’ordre des ressorts profonds de l’âme humaine et des espoirs collectifs. L’humanité pour s’engager dans de nouvelles voies doit se laisser emporter par la passion. C’est ce qui fait le succès de tous les populismes. Pour ne pas tromper le peuple et le conduire dans des impasses les rêves que l’on veut transmettre doivent être emprunt d’humanité et assis sur des ébauches de solutions convaincantes permettant à la passion de se concrétiser dans l’action. Dans un prochain article je développerait le projet de 3ème chambre, qui permettrait à la conscience des gens ordinaires de pouvoir influencer nos politiques nationales et internationales. 



  • François Saint-Cast François Saint-Cast 22 janvier 2009 16:52

    Le Docteur-en-économie-prospectiviste répond à Marsupilami qui me taquine parce que j’ai consacré quelque décennies de ma vie à tenter de comprendre les ressorts du fonctionnement de l’économie sans toutefois y parvenir totalement. Il me demande d’être devin et de prévoir ce qui va se passer dans les deux ans qui viennent. L’exercice n’est pas si difficile dans son principe. Nous rencontrons un cycle économique assez classique (aggravé cependant par la bulle financière) comme nous en avons connu des dizaines depuis le 19ème, époque où les statististiques sont devenues assez fiables pour espérer mesurer ce type de phénomène. Pour faire court :
    En période de haut de cycle :
    1. les prix sont élevés :

    - matières premières

    - taux d’intérêt et salaires

    - tendance inflationniste sur l’ensemble des produits.
    2. les agents économiques sont endettés :

    - les ménages qui ont beaucoup investi pour l’acquisition de leur logement et de l’équipement associé

    - les entreprises qui anticipant une forte demande ont investi en capacité productive.
    Cela reflète peu ou prou ce que nous avons connu en 2007.
    Lorsque le cycle se retourne :

    - l’endettement des ménages est trop important et les taux trop élevés ; les ménages freinent brutalement leurs achats ( biens durables et équipements)

    - les entreprises constatent une baisse de leurs carnets de commande et elles arrêtent d’investir

    - Parallèlement les entreprises adaptent leur rythme de production ( fin des contrats d’intérim, heures sup...)

    - in fine lorsque la déprime dure elles licencient.
    Conséquences :

    - les revenus baissent , la consommation et l’investissement baissent.
    C’est ce que l’on connaît aujourd’hui. Réaction :

    - Les prix des matières première baissent, ainsi que les taux d’intérêt et les prix des produits ( y compris l’immobilier)

    - l’ensemble des agents recouvrent des capacités d’emprunt associées à des prix plus attractifs

    - la consommation ( surtout dans les biens durables reprend) et l’immobilier se redressent.
    L’activité reprend, on embauche, cela crée des revenus...
    c’est ce que l’on devrait connaître vers la fin 2010, début 2011.
    Mais la prospective n’est pas de la prévision.

    Pour le chiffres exacts l’affaire est plus délicate et demanderait la mise en œuvre de modéles sophistiqués, qui auraient de toute façon de grande chance d’être inéxacts. Mais risquons-nous :

    2009 entre 1 et 1.5% de baisse du PIB et un chômage fin d’année de l’ordre de 11% de la population active, soit environ 3 millions de chômeurs.

    2010 une croissance de 0 à 1% du PIB et stabilisation du chômage autour de 3.2 millions.

     millions

    Déficit des finances publiques 2009 environ 4.5% du PIB idem pour 2010 ce qui entraînerait une augmentation de notre dette publique de l’ordre de 120 à 150 milliards d’euros sur les deux prochaines années.

    Mais le grand enjeu est pour les 20 prochaines années.



  • François Saint-Cast François Saint-Cast 22 janvier 2009 16:08

    Nous ne sommes que la manifestation de l’émergence continue qui caractérise l’ensemble de l’univers sous toutes ses formes et dans son ensemble. Mais l’homme a ceci de particulier, qu’il partage avec l’ensemble du vivant, il est doté d’une nature néguentropique qui lui permet de s’affranchir temporairement de la dégradation inéluctable que connaît l’inerte. Il a de plus accès au monde des idées et des théories qui lui permet de se projeter tant dans l’avenir que dans le passé. Le monde de demain ne pourra jamais se construire autrement qu’à partir de notre réalité d’aujourd’hui aussi imparfaite qu’elle puisse paraître. Demain, et même sans doute aujourd’hui, nous aurons besoin de toutes les capacités d’invention dont notre espèce a hérité. Or, les 3/4 de la population sont laissés en jachère de connaissance. Pour parvenir à ce que nous devenions tous des Hommes, il nous faudra sans doute abandonner nos esprits de clans qui perdurent tant à l’intérieur de nos Nations qu’entre les Nations. Les moyens pour y parvenir sont politiques et, la politique est affaire d’idées, de lois et de règles.


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