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Fredon

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Tableau de bord

  • Premier article le 09/06/2009
  • Modérateur depuis le 26/06/2009
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Derniers commentaires



  • Fredon 10 novembre 2009 08:46

    @ Grasyop

    Vous dîtes que « l’influence des variations du soleil, à l’échelle d’une vie humaine, est négligeable devant celle des g.e.s émis par l’humain. »
    Renvoyer le soleil au rang d’accessoire des variations climatiques contemporaines, me paraît un peu aléatoire. N’étant pas un scientifique mais un simple citoyen qui cherche à comprendre, je n’ai pas la prétention de trancher ce débat. Voici un lien autorisé qui fait le tour de la question : http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/2/32/25/79/Leroux.pdf
    Je réagis simplement à la manière dont ce sujet, fort important, est présenté à l’opinion, en occultant le débat considéré comme clos avant qu’il ait été ouvert, le GIEC étant sensé parler au nom de tous les scientifiques du monde !
    Or le GIEC n’est pas une institution scientifique même si des scientifiques en font majoritairement partie pour synthétiser l’état de la recherche. C’est la raison pour laquelle un certain nombre d’entre eux l’ont quitté, considérant que cet organisme répondait trop souvent à des critères plus politiques que scientifiques.
    C’est ce qui renforce, à mes yeux, le scepticisme ambiant. Je trouve suspect et franchement anti-démocratique que les chercheurs qui proposent d’autres causes aux variations climatiques que le CO2 anthropique, présenté comme déterminant, soient assimilés à des urluberlus peu dignes d’intérêt se permettant de troubler « l’ordre » établi par un organisme officiel qui, seul, détiendrait La vérité.
    Lorsque le précédent directeur de la NASA (voir un précédent papier) dit qu’il ne pense pas qu’il soit opportun de lutter contre les changements climatiques, sous-entendant qu’il ne pense pas que l’origine humaine en soit la principale cause, il est sommé de démentir.
    Lorsqu’Al Gore -qui a fait beaucoup pour accréditer la pensée dominante actuelle- (voir le lien dans ce papier) dit qu’il a évolué au point de considérer que le CO2 émis par l’homme ne représente p)lus, à ses yeux, que 40%



  • Fredon 4 novembre 2009 09:34

    A civis1,

    Je comprends : le parallèle est tentant, vu l’actualité. On peut parler de faillite politique.
    Mais le sujet : la fin du système soviétique, ne peut pas se traiter en quelques lignes.
    Cet effondrement est-il le résultat du « communisme », confondu avec stalinisme ? Où d’un ensemble de causes internes et externes que je n’ai pas la prétention de synthétiser, ni même de maîtriser.
    Je sais seulement à quoi j’aspire : à une démocratie à une seule vitesse, politique et économique, à l’extension des libertés...pas l’inverse.
    Je ne suis donc pas un adepte des « murs », même si je n’ai pas toujours dit ça, dans les circonstances de la guerre froide, divisant le monde en deux blocs.
    J’observe que 20 ans après, il s’en érige d’autres, à l’initiative des occupants de la Palestine ou à la frontière mexicaine qui ne soulèvent pas du tout la même indignation. Ils n’ont pas la même portée symbolique et historique, certes. Ils n’annoncent pas la fin de l’histoire (?), ils s’inscrivent dans la marche en avant du capitalisme triomphant...au bord du gouffre et qui nous y entraîne.
    C’est qu’il reste encore un mur, un énorme...à abattre et pas que symbolique : le mur de l’argent qui n’a pas encore fini d’obscurcir l’horizon d’un autre monde à construire, à portée de mains, même si ce n’est pas pour demain !
    Je continue d’apporter, ô paradoxe, ma...pierre -plutôt mon grain de sable- à sa disparition.

    René Fredon



  • Fredon 2 novembre 2009 07:10

    Beaucoup de convergences...
    Et d’intérêt pour cette note d’Artus, révélatrice des divergences sur le plan stratégique au sein des milieux d’affaires et de leurs fondés de pouvoir politique que sont les gouvernements.
    Le discours réaliste d’Artus n’en fait pas un visionnaire, encore moins un opposant au système et un partisan des solutions radicales qu’appelle la sortie de cette crise, justement parce qu’elle est structurelle, inhérente au système lui-même et non pas seulement à quelques imperfections qu’il suffirait de corriger.
    A droite, on lui reprochera sans doute de briser le moral du peuple que nos gouvernants s’efforcent de rassurer et même de lui faire partager la nécessité de nouveaux sacrifices « pour le bien de tous » !
    A propos du transfet de capital, la logique capitaliste : la recherche du plus haut taux de profit à court terme, conduit les entreprises à investir là où le faible coût du travail permet de réaliser un profit maximum et comme la demande intérieure faiblit, y compris la demande de crédit, la tendance est à la réduction des investissements, des salaires, de l’emploi, de la commande publique...et aux déplacements de capitaux, notamment vers les pays émergents à forte croissance, sans parler de la spéculation, repartie de plus belle.

    Faut-il « attendre le crash final », considérer que l’objectif est hors de portée ? C’est aussi ce qu’ils cherchent à mettre dans les têtes.
    Que les conditions politiques ne soient pas encore réunies, malgré des avancées à la gauche du PS, serait-ce une raison pour laisser le terrain à ceux qui nous mènent à la ruine ?
    Le salut ne viendra évidemment pas des banques, ni d’un haut cadre « éclairé », mais de l’essor du mouvement social pour refuser d’aller plus loin dans cette spirale infernale et de la crédibilité d’une alternative politique à vocation majoritaire qui n’hésite pas à se prononcer pour la maîtrise publique du crédit, donc celle des mouvements de capitaux, pour des pouvoirs réels des salariés au sein de leurs entreprises...pour m’en tenir à ce chapitre fondamental de la finance aux mains du seul pouvoir actionnarial.

    René Fredon




















     



  • Fredon 17 septembre 2009 11:13

    Où est le problème ?

    Après Mme Bruna-Biagi, je voudrais dire à mmarvin qui ne voit aucun mal à cette opération qui doit créer plus d’emplois qu’elle n’en supprimera, selon son point de vue comme celui des promoteurs, de la mairie et de TPM, que ce n’est pas tout à fait le problème, surtout à ce stade de la procédure.
    En effet, 85% de la ZAE soit 22 ha sont la propriété des deux promoteurs privés, Géant Casino et M. et Mme Lecour pour Leclerc. L’aménagement se fera, les familles Bruna-Biagi ne se font plus aucune illusion.
    Elles ne cherchent pas non plus à faire monter les enchères : elles ne veulent pas vendre mais continuer d’exploiter les deux petites parcelles qu’elles possèdent, d’autant que leur propriété n’empêche pas l’essentiel du programme de se réaliser. Elles vont même jusqu’à donner -gratuitement- du terrain pour que se réalise une voie secondaire pour desservir la zone.
    On ne peut pas être plus conciliant. Mais TPM -l’agglomération toulonnaise incluant Hyères- en accord avec le nouveau maire, veut tout maîtriser ! Là est le problème.
    Pas de compromis, il faut partir.
    Quel joli cadeau à ces deux groupes de la grande distribution qui vont pouvoir s’agrandir et réaliser une opération spéculative d’assez grande ampleur, avec un prix d’achat autour de 20 euros le m2, alors que le m2 aménagé vaudra plusieurs dizaines de fois plus ! A Hyères, à deux pas du centre-ville. Essayez de négocier un terrain dans une zone constructible au même endroit où même ailleurs.
    Tout cela au nom de « l’intérêt public » ? Allons donc. Encore heureux que sur 27 ha et deux grandes surfaces, il y ait des emplois de crées mais il y en aurait autant sans toucher aux deux exploitations horticoles. Regardez le plan du site.
    Enfin, et c’est à mes yeux très important, on est dans l’engrenage de la liquidation de notre agriculture, tous secteurs confondus.
    Savez-vous que tous les 10 ans l’équivalent d’un département est soustrait à l’agriculture, que la réduction des surfaces agricoles s’accélère au profit de l’urbanisation et de la spéculation qui l’accompagne.
    A moins de faire partie de ceux qui se résignent à la disparition de nos agriculteurs -en majorité dans des exploitations de moins de 5 ha- on ne peut pas cautionner , que, sous la pression foncière, une seule exploitation soit l’objet d’une expropriation. Il est déjà assez difficile de la pérenniser sans qu’on en précipite la disparition.
    Et cela relève, pour partie, de la volonté des élus locaux de décider de conserver ou non leurs agriculteurs, de les soutenir et, pour le moins de ne pas porter atteinte à leur outil de travail.
    Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’à Hyères et à Toulon, les élus de droite ne vont pas dans ce sens. Ne déclaraient-ils pas, dès les années 80, qu’ils voulaient « faire du Var la Californie de l’Europe » ? Tandis que le Var perdait ses industries et nombre de ses agriculteurs. Mais il s’est construit une vingtaine de golfs, prétexte à programmes immobiliers haut de gamme. Tout un symbole.

    René Fredon



  • Fredon 13 septembre 2009 08:51

    Merci à Chria d’avoir corrigé la date concernant l’objectif fixé par le GIEC d’une limite de l’élévation des températures de +2° en 2050 (et non en 2020).
    Ce qui suppose de diviser par trois nos émissions de g.e.s d’ici cette échéance et, pour cela, nos émissions doivent décroître dès 2015, toujours selon le GIEC.
    Sur le fond, la question demeure bien de savoir si le réchauffement sur un siècle que le GIEC évalue entre 0,4 et 0,8° -que personne ne nie mais qui n’est pas linéaire- est essentiellement d’origine anthropique ou pas. Ce qui n’est pas du tout la même chose mais ne conduit pas à sous-estimer la nécessité de réduire considérablement les pollutions notamment par l’utilisation d’énergies propres, obligation d’autant plus urgente que les réserves s’épuisent. Cela sans que les pays en développement se voient contraint d’y renoncer !
    D’ailleurs Borloo lui-même, dans une interwiew à terra-économica, en compagnie de Jean Jouzel, V-P du GIEC, amorce une explication qui ne manque pas de sel : « D’où vient cette problématique du changement climatique ? D’un fondement économique qui a lui-même un fondement énergétique qui n’est pas indispensable, ni vital... » 
    http://www.terra-economica.info/article4652,4652.html
    Je l’interprète comme une sorte d’aveu indirect que cette campagne catastrophiste sert de paravent à la nécessaire mutation qui attend le monde -et plus encore les pays riches- d’avoir à partager autrement les richesses que la nature met à notre disposition et à changer de mode de production, fondé aujourd’hui sur la propriété privée de ces richesses et de leur transformation en biens matériels (et immatériels dans le processus de production et les services), à partir de l’idée que l’air, l’eau, la terre, le sous-sol, le soleil, le vent, les marées...sont des biens communs à partager, pas des marchandises à posséder.
    De même, la santé, l’éducation, la culture, le logement...doivent devenir des droits garantis à chacun, partout.
    Je crois que la protection de la nature prendrait une autre dimension...mais sans doute suis-je beaucoup trop utopiste ?
    Les autres contributions m’ont paru très proches de cette démarche en tout cas, encourageant.

    René Fredon

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