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  • funram funram 11 août 2007 19:09

    Certes oui, si jamais la généralisation de l’esperanto se fait, il faudrait compter sur une longue période (j’aurai plutôt dit vingt-cinq ans que dix, au pifomètre, mais après, ce sont des estimations). Mais effectivement, vous faites bien de rappeller quelque chose d’important : ce genre de décision se prend à la fois par le biais de la politique (or la majorité des politiciens ne semble pas spécialement intéressée par cette généralisation) mais aussi et surtout par le biais du monde marchand qui a contribué à l’adoption de l’anglais comme langue internationale vers 1950 (les débuts de la mondialisation, tout ça).

    Voila les deux principaux ordres que les pro-espéranto doivent convaincrent s’ils veulent faire de l’espéranto une langue commune. Les méthodes sont multiples, mais si je puis apporter un conseil, je dirai qu’il faut d’abord s’intérésser à convaincre le monde politique, car le phénomène d’entrainement aura plus de rayonnement (alors que paradoxalement l’ordre politique a aujourd’hui moins de pouvoir que l’ordre financier) s’il est issu de l’ordre politique que s’il est issu du milieu économique et financier. Et puis je rappelle qu’en théorie, c’est bien l’état politique qui a en charge l’éducation.



  • funram funram 11 août 2007 17:47

    Oui, chaque personne qui maîtrise mal un langue étrangère peut lacher un tel mot, et si vous lisez le message du sieur Asp Explorer, vous verrez que c’est précisément de cela dont il parle.

    Imaginez que dans une discussion en espéranto, vous ayez un français, un anglais, un russe, un coréen, un vietnamien et un malien. Imaginez donc que durant cette discussion, vous lachiez inconsidérément un « villo ». Certes, vous pourriez expliquer après à vos locuteurs que vous vous êtes trompé. Maintenant, si chacun d’eux fait ce genre de petites erreurs (et il suffit de parler n’importe quelle langue, même natale, avec n’importe qui pour s’appercevoir que les néologismes et pigdims linguistiques sont foison...)... Vous comprenez la difficulté à se comprendre s’il faut à chaque fois se reprendre et demander aux autres ce qu’ils ont voulu dire ?

    Et on est bien là dans le cadre de quelques petites erreurs par-ci par-là comme il s’en produit tous les jours lorsque vous parlez français au travail ou chez vous.



  • funram funram 11 août 2007 17:38

    « Vous avez dit que si l’eo devenait indispensable en remplacement de l’anglais rien ne changerait. Mais au contraire beaucoup de choses changeraient à condition que nos pouvoirs public écoutent bien les recomandations des experts et sur ce dernier point c’est la ou c’est le plus difficile. »

    Tout dépend des recommandations des experts. Et également de ce que vous entendez par « pouvoirs publics ». Parce que ce ne sont pas les « pouvoirs publiques » au sens généralement admit (mention spéciale à skirlet qui comprendra) qui peuvent permettre une augmentation significative du nombre de professeurs dans telle ou telle branche, et moins encore dans telle ou telle matière.

    « Dans un de mes articles j’avais affirmé qu’en introduisant l’eo dans le circuit scolaire des langues actuel ( du CE1 bientot jusqu’en terminale) en placant au départ l’eo de la chaine d’apprentissage, c’est à dire en premiere langue à apprendre pour commencer par le plus facile il était possible de permettre au college d’apprendre par la suite deux autres langues au choix. Comme l’eo serait la langue dite importante l’anglais perdrait sa place premiere dans le secondaire et donc un rééquilibrage des ensaignants se ferait, c’est à dire baisse de l’anglais, monté de l’allemand, de l’italien et augmentation d’autres langues dites minoritaires dans le systeme éducatif. »

    Donc si j’ai bien compris, l’idée c’est que du CE1 jusqu’au CM2, on apprenne l’espéranto et qu’ensuite on choisisse deux langues nationales au choix pour le reste de la scolarité (avec éventuellement continuation marginale de cours sur l’espéranto, qui s’apparenteraient plus à des cours de littérature que des cours de linguistique, puisque l’espéranto serait théoriquement acquis), c’est bien ça ? C’est une idée très intéréssante, très innovante et qui effectivement placerait sur un pied d’égalité toutes les langues... si on vit à Paris ou dans une autre grande ville telles que Lyon ou Marseille, là où il y a profusion de professeurs. Car je le répète, les pouvoirs publiques n’ont pas le pouvoir d’augmenter de manière significative le nombre de professeurs de langue... surtout s’il y a plus de demande que d’offre d’emplois. Si on vient de province ou même de la banlieue parisienne, on a en général deux à trois langues disponibles. Certes, l’anglais y est systématiquement, mais c’est pratiquement le cas de l’espagnol et l’allemand est également en bonne place. Admettons que j’ai appris l’espéranto en primaire. Une fois arrivé au collège, j’ai le choix entre... anglais et espagnol. Je fais quoi ? Et bien je prend anglais et espagnol. Si j’ai vraiment de la chance, je dispose de l’allemand comme choix supplémentaire, voire de l’italien ou du portugais. Marginalement, si mon établissement est dynamique et si le recteur d’académie à le proviseur à la bonne, il se peut que j’ai quelques langues plus « exotiques » telles que le japonais ou le mandarin, mais c’est excessivement rare.

    Alors on aurait certes plus de supprématie de l’anglais, mais on aurait un partage quasi-systématique entre trois langues que sont l’anglais, l’espagnol ou l’italien et l’allemand. Les autres langues seraient dans la même situation qu’auparavant. Donc il y a certes des changements, mais plutôt en ce qui concerne l’égémonie de l’anglais. Pour bénéficier d’une véritable diversité linguistique il faudrait ou bien habiter à Paris, ou bien qu’il y ai un soudain angouement pour l’enseignement des langues, qui permettrait à un petit lycée de province (du genre lycée normand à 700 élèves) de disposer d’un large panel de langues. Ca serait bien, mais je ne pense pas que l’on puisse raisonnablement compter là-dessus pour promouvoir la diversité linguistique.

    « En plus en effectuant une bivalance eo+autres langue au niveau des enseignants, il serait beaucoup plus facile d’apprendre la deuxieme langue vivante par l’apport conjoint de l’eo. c’est ce que je suis en train de découvrir dans mon réaprentissage de l’anglais, l’eo m’aide beaucoup pour comprendre la syntaxe anglaise (bien sur ce n’est que ma pauvre expérience qui vous ferat bien glousser de rire). »

    Pour ma part, c’est l’apprentissage du latin qui m’a énormément aidé à comprendre l’anglais (assez paradoxalement, étant donné que l’anglais est un agrégat de différentes déformations de langues latines, le tout saupoudré d’un fort germanisme). J’ai par ailleurs du mal à croire que l’espéranto, dont les racines sont multiples, puisse réellement accroître la facilité d’apprentissage des langues dont il est lui-même tiré. Cela peut peut-être aider pour certaines formes dont la racine est en commun avec la langue apprise, mais autrement, pour 40 à 60% du vocabulaire et de la construction (d’ailleurs, étant donné que plusieurs constructions sont possibles, pour permettre aux natifs de toutes les langues de s’exprimer sans renverser le principe de formation de leur langue natale, je vois mal comment pour un natif du français qui aurait appris à parler espéranto sous la forme sujet-verbe-objet la forme syntaxique pourrait lui apporter un avantage pour apprendre l’anglais, qui est une langue de la forme sujet-objet-verbe) sont totalement différents, selon la langue apprise.

    « De plus il est tout a fait possible de penser que la bivalence des enseignants puisse ammener une plus grande diversité de langue dans un même lieu, car le fait que l’enseignant soit bivalant va faire que pour un quota d’heures égale il se répartira sur deux types de cours. je me souviens que mon enseignante de russe fesait plusieurs colleges et lycées pour que sa rentabilité soit maximum et donc évite de fermer des classes de russe. En y introduisant la bivalence il serait tout à fait possible d’introdure une voire deux autres langues minoritaire en plus par college (donc dans une ville moyenne on pourrait facilement avoir 6 à 10 langues monirotaires en plus) tout en gardant la rentabilité maximale de l’enseignant sans augmenter le cout de l’éducation nationalle dans l’étude des langues par tous les avantages de l’eo comme j’avais plus le décrire dans un article sur agoravox. »

    Ca, c’est un autre débat. D’ailleurs, l’idée n’est vraiment pas mauvaise, à condition d’imposer un cadre légal dans lequel la bivalence de l’enseignement pourrait être possible. Mais je crois que de ce côté-là, il s’agit avant tout d’un débat syndical. Ceci-dit, si tous les professeurs d’espéranto enseignaient en parallèle une autre langue au collège, le problème soulevé au début de ce message serait du même coup reglé. Mais ce genre de proposition passe très difficilement auprès de la FSU. A creuser.



  • funram funram 11 août 2007 17:04

    Tout d’abord, j’aimerai énormément que vous me passiez des liens vers des explications sur les expériences sus-citées, ça éviterai pas mal de suspitions.

    Ensuite, je suis tout à fait d’accord avec vous : mon témoignage n’est qu’un témoignage. Il a autant de valeur que celui d’un autre, c’est-à-dire qu’il est nul et ne saurait qu’à peine faire figure d’exemple dans une argumentation. Je n’ai fait en le mentionnant que dénoncer une tendance commune sur ce sujet : beaucoup estiment que leur témoignage sur la facilité d’apprentissage de l’espéranto et la difficulté d’apprentissage de l’anglais sont des preuves par elles-mêmes, ce qui, vous en condiendrez, est particulièrement présomptueux.

    Toutefois, je répète encore une fois (je l’avais précisé dans un message beaucoup plus haut, mais comme vous n’avez peut-être pas lu et/ou retenu l’intégralité des échanges, je vous le remet en substance) que je ne remet pas en cause le fait que l’espéranto soit plus facile d’apprentissage que l’anglais pour la majorité. Seulement, il y a aussi la minorité. N’ayant absolument aucun moyen d’estimer à quel pourcentage environ cette minorité est importante, je me contente de ne pas prétendre que l’anglais soit plus ou moins facile à apprendre et/ou appréhender que l’espéranto. Je reste sans avis sur la question, me bornant à répéter qu’un exemple n’est pas un argument.

    Toutefois, si vous accompagnez vous-même votre témoignage d’un argument (scientifique, qui plus est) tel que des liens et/ou explications des expériences que vous avez mentionnées plus haut, alors je n’aurai plus rien à dire sur le sujet, sauf si evidemment il s’avère que la « minorité » qui ne parvient pas à apprendre l’espéranto facilement est d’importance (chose qui au passage m’étonnerait considérablement, mais j’envisage toutes les possibilités).

    Quant au fait que je n’ai pas réussi à apprendre l’espéranto, cela tient surement à deux faits : je n’ai considéré l’espéranto (dans ce qu’il peut m’apporter, j’entend) que comme un passe-temps, donc pas comme ayant un intérêt primordial pour moi. Et j’ai une certaine tendance à la procrastination.



  • funram funram 11 août 2007 16:51

    D’accord, j’arrête mon cirque de prosternation... pour peu que vous vous mettiez enfin à lire ce que l’on tape, au lieu de lire ce que vous pensez que l’on ai voulu mentionner. Vous l’avez vous-même tapé : « Qui ignore quoi et qui s’ignore, c’est en dehors de vos compétences ». Donc lisez.

    Et lorsque je tape : « possibilités de synonimie », j’aime que l’on lise ça et pas « synonymes ». Certes, j’ai également mentionné le fait que l’esperanto avait beaucoup de synonymes (il s’agit de comparer avec d’autres langues, vous pouvez le faire vous-même puisque vous êtes instruit de la langue en question, ce n’est vraiment pas dur, même pour un non espérantophone comme moi), mais vous n’avez abordé que ce seul terme de « synonymes » en passant outre ce que j’ai nommé « possibilités de synonimie ».

    Ces possibilités de synonymies, j’ai expliqué ce qu’il en était : ce sont des constructions différentes qui veulent dire la même chose. Des expréssions synonymes, c’eût été plus exact que mon néologisme « possibilités de synonimie ».

    Donc je veux bien vous croire en ce qui concerne la non-abondance de synonymes (il me semblait pourtant que M. Masson lui-même nous avait assuré que l’espéranto possédait bien plus de synonymes que le français, chose qui par ailleurs concourt à la richesse de cette langue... je retrouverai le commentaire en question), mais moi, ce que j’ai marqué, c’est : « synonymes et de formes synonymiques » (lisez « mots et expréssions synonymes », c’est plus correct, je pense). Pas seulement des synonymes, pas seulement des formes synonymes. Les deux. Il y a une très nette abondance des deux par rapport à bien des langues du monde. Par ailleurs, ce ne peut être porté qu’à son crédit, car cela en fait une langue très riche littérairement. J’admet cependant que mon néologisme pondu à 23h et des brouettes a pu vous induire en erreur et ne pousserai pas plus loin mon accusation de négligeance.

    Mais en sciences, ce genre de trucs-là, c’est assez destructeur. Pas d’approximations dans la langue : il y en a déjà suffisament dans les calculs.

    Au passage, cette discussion sur les synonymes ou non n’était qu’une partie très marginale du débat qui nous occupait sur ce sujet. Il est assez amusant de constater qu’en quelques messages, cela soit passé au centre du débat.

    «  »Et je suppose que dans un débat sur la scientologie ne peuvent intervenir que les scientologues, pour tout ce qui est de l’ordre du quotidien scientologiste ?"

    Que vient faire la scientologie dedans ? Concernant les langues, pour émettre un avis linguistique, il faut connaître ces langues, sinon un tel avis ne vaut rien."

    Le coup de la scientologie, c’était un parallèle. Il était peut-être mal trouvé, je vous l’accord, j’eu pu reprendre votre exemple de la physique quantique, ce que je vais m’éfforcer de faire après une courte digression.

    Si il faut parler une langue pour donner un avis linguistique sur la question, à quoi peuvent bien servir les ouvrages de vulgarisation linguistique ? Certes, je ne saurai vous pondre une thèse poussée sur la syntaxe et la forme de l’espéranto, mais je me suis un tantinet renseigné sur le net (comme l’indique souvent M. Masson, on peut effectivement trouver moult informations sur le net, mais c’est vrai que c’est un véritable bazard) et je puis débattre quelque peu sur un point précis de langue concernant l’espéranto et sur lequel tous, espérantophones comme non-espérantophones, s’accordent : la synonymie.

    S’il était impossible à un néophyte de participer activement à un débat pour peu qu’il dispose de certains éléments de débat, les ouvrages de vulgarisation scienfitique ne serviraient à rien à part à faire croire à quelquels doux crétins qu’ils se cultivent et apprennent en les lisant. Heureusement, ce n’est pas le cas. Si jamais le quidam ne pouvait pas débattre sérieusement sur la physique quantique, l’université Yale (USA) ne se serait pas embêtté dans les années 1990 à organiser moult conférences et débats sur le sujet de la physique quantique et de « l’infiniment petit » en invitant précisément le quidam à intervenir, après lui avoir fournit sous forme de vulgarisation les outils nécéssaire à son intervention dans le débat (et vulgariser la théorie des cordes, c’est pas simple !).

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