J’approuve la plus part des mesures citées, plus efficaces que l’économie d’un sac de plastique pour se donner bonne conscience. Mais j’apporte quelques bémol « À l’époque, on buvait de l’eau à la fontaine quand on avait soif » , excepté en montagne, il ne reste plus beaucoup de fontaine où l’eau est réellement potable. « À l’époque, les enfants prenaient leur vélo pour se rendre à l’école » tout à fait d’accord mais que fais ton si l’école du village est fermée, et que la plus proche est à 7 ou 8 km de route fréquentée par des chauffards. « À l’époque, on lavait les couches de bébé » sur ce point j’ai un doute sur l’intérêt de la perte de temps, par rapport à un bénéfice mince : laver les couches nécessitent de l’eau, du savon ou de la lessive, de l’électricité, et le bilan final par rapport à une couche compostable n’est peut être pas avantageux.
Je ne suis pas abstentionniste, 80% d’abstention n’empêchera pas un guignol comme sarko d’être élu pour servir les oligarques, mais je reconnais que l’abstention est non seulement le premier parti ouvrier de France mais aussi celui des jeunes, des chômeurs et des régions en crises. Cette forte abstention résulte en grande partie du fait du spectacle politique actuel et passé.
Pour se sortir du bourbier dans lequel nous a plongé l’oligarchie, suivons les mesures prises par les Islandais qui étaient plus endettés que les Grecs et qui s’en sont mieux sortis.