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glattering

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  • glattering 11 février 2013 20:00

    Le but est de privatiser l’education. Pour cela, il faut d’abord rendre le service publique de l’education couteux et inefficace pour ensuite justifier le fait de le supprimer. A ce moment l’education privee aura deja pris la releve et la transition aura ete en « douceur » (dqns les esprits, car pour le porte monnaie, ca sera different).

    Je vois que nos dirigeants mettent du coeur a l’ouvrage...



  • glattering 6 février 2013 23:05

    C’est a mon avis tres bien vu. Le manque de richesses, nourriture, etc, que l’on voit partout, n’est pas le signe d’un manque absolu, mais bien le signe de l’accaparament sans precedent des richesses du monde par une ultra minorite.

    C’est contre intuitif, car tout autour de nous nous montre la penurie : penurie d’argent (artificielle), de nourriture (artificielle egalement), de richesses, etc. On ne voit que ca, a la tele, dans les journaux, et malgre le fait qu’on voit que certains sont tres riches, on ne s’imagine pas a quel point, et a quel point leur seule richesse suffit a etre la cause de l’apauvrissement de nous tous, les autres, les meprisables, ceux qu’on peut sacrifier, ceux pour qui ces gens la ne voient pas d’objection a les eradiquer. Leur pouvoir issue de leur richesse les gonfle d’orgueil, et ils en viennent a oublier que leur richesse est batie sur notre pauvrete. Sans nous, ils ne seraient rien. A quoi servirait des milliards au milieu d’un desert : ils faut du monde pour porduire des biens et des services dont certains ne feront que profiter, sans produire.Et si les machines peuvent produire a notre place, et bien nous creverons la gueule ouverte, les gains de productivite ne beneficiant qu’a ces memes la.

    Le coeur du probleme de la pauvrete, de la malnutrition, des guerres, du chomage (qui en lui meme n’est pas negatif, seule la pauvrete qui lui est liee l’est), de la destruction de l’environnement, etc, tout a une cause majeure qui est le systeme monetaire, qui par construction assure a ses dirigeants la main mise graduelle mais ineluctable sur l’ensemble des richesses materielles du monde.

    La vraie question reste : comment se fait il que le systeme monetaire soit aux mains de qquns et sans controle des peuples ? Mais parce que ce nous ne sommes pas en vraie democratie. Enfin oui, mais jusqu’a un certain point.

    Nous sommes libres tant que notre liberte n’entame pas la position de nos maitres. Nous sommes libres tant que notre pouvoir ne peut changer l’etat fondamental de notre systeme monetaire. C’est pourquoi l’Europe s’est construite en s’affranchissant de notre avis par exemple, pour chaque jour nous eloigner plus surement d’un point ou nous pourrions remettre en question les injustices et les corriger.

    La question de la democratie, et celle en corollaire de notre systeme monetaire, structurent a elles deux l’ensemble des autres problematiques. Elles ne determinent pas tout dans les details, mais elles mettent en place le cadre dans lequel les autres questions pourront esperer etre abordees. Ainsi, on pourra faire des petites choses pour l’environnement, des petites choses pour les pauvres ou la faim dans le monde, mais rien de fondamental.

    Et si ces petites choses nous paraissent tres importantes, c’est bien que l’on nous a fait perdre completement nos points de reperes et notre capacite a evaluer les ordres de grandeur, et que les possibilites de changement que permettrait la remise en question du systeme monetaire est sans rapport avec notre imagination (pour le plus grand soulagement de ceux aux commandes).

    http://www.youtube.com/watch?v=XMs0aI4C0Ro



  • glattering 5 février 2013 22:50

    Quand on veut supprimer un service de l’état auxquel les citoyens sont fondamentalement attachés, on procede par étapes :

    1) on dégradee le service fourni
    2) une fois le service pourri, on le montrre du doigt en faisant remarquer qu’il coute de l’argent
    3) on le supprime avec l’appui des citoyens, du coup ravis de se débarasser d’un service couteux et inefficace.
    4) les memes citoyens vont ensuite pouvoir payer pour ce service et engraisser les entreprises privées qui degageront alors du profit.

    Pour l’assurance chomage, on est dans la phase de dégradation du service.

    On a fait de l’assurance chomage une usine a gaz inutile, contre productive, couteuse, tout en faisant en sorte que les citoyens bénéficiant de ses services (le plus important étant l’indemnisation) soient de moins en moins nombreux (pour qu’il y ait le moins d’opposition possible lors de son démantelement complet).

    Les 4 étapes que j’ai décrites s’appliqueront et pour certaines s’appliquent déja a :
    - l’assurance vieillesse (retraites)
    - l’assurance maladie
    - l’éducation

    Ce sont les 3 princnipaux domaines convoités par les marchés financiers (assureurs privés, banques etc) pour dégager du profit, des milliards a portée de main, et ce grace a leurs représentants, leurs poulains, qu’ils auront porté, soutenu, c’est a dire financé, je parle bien sur des politiques.



  • glattering 25 janvier 2013 20:07

    Quelques rappels sur la dette.
    Elle est clairement illegitime et a ete cree de toutes pieces depuis pres de 40 ans.

    En effet, un etat souverain decide de ses prerogatives, et par l’impot finance ces prerogatives. C’est fondamentalement a l’equilibre. Si le cercle de ses attributions s’etend, entrainant une hausse de ses depenses, il en va de meme de ses recettes, qu’il ne manquera pas de trouver agin de maintenir l’equilibre et financer sainement ces nouvelles attributions.

    En partant de la, deux cas de figure se presentent dans le cas d’un endettement. Soit ses prerogatives (et donc ses depenses) augmentent mais ses recettes restent les memes, soit ses prerogatives sont constantes, mais ses recettes diminuent. Dans les deux cas, cela pose la question de la capacite de l’etat a lever l’impot.

    Mais alors que dans le premier cas, on peu imaginer que l’augmentation de l’impot soit mal vecue par la population, et ce meme si cela signifie plus de services rendus, on a plus de mal a concevoir, dans le 2e cas, qu’a depenses egales, la population souhaite voir diminuer les recettes de l’etat, au prix d’un endettement necessaire pour combler la difference, endettement qui sera forcement, in fine, paye par la population elle meme.

    Le 2e cas prend tout son sens lorsqu’on prend conscience de la corruption des dirigeants aux puissances de l’argent qui sont les pourvoyeuses de l’endettement, sous forme des prets accordes a l’etat. La population n’a donc aucun interet aux baisses d’impot qui vont endetter l’etat. Les marches financiers eux oui. Ils peuvent desormais preter avec interet et engranger des milliards. Et la dette sera payee par la population.

    C’est une immense pompe qui va des pauvres vers les riches (excusez moi pour l’archaisme des mots utilises...). Car la dette ne va pas ecraser les generation futures comme on nous le repete a l’envie. Enfin oui, mais une categorie de la population seulement. Car si les uns heritent de la dette, d’autres heritent des creances et du revenu genere par cette dette !

    Autre point, la croyance que la dette est insupportable a un ultime objectif : celui de reduire les depenses de l’etat, car on considere qu’il est hors de question d’augmenter l’impot (impot que l’on avait pourtant prealablement diminue afin de creer artificiellement un deficit, ensuite comble par de la dette.).
    Car diminuer les depenses, cela signifie quoi dans les faits ? Cela signifie diminue le cercle des prerogatives de l’etat tout simplement, et donc permettre aux acteurs prives recuperer la des secteurs autrefois hors d’atteinte, secteurs auxquels ces acteurs prives ne manqueront pas de faire cracher le profit qu’ils exigeront alors.

    Enfin, et ce sera mon dernier point, le niveau de la dette est il si eleve ou bien est ce repete pour pouvoir justifier ce que je decris dans le paragraphe precedent ? Faisons une rapide comparaison :

    PIB annuel de la France : environ 2000 milliards d’euros.
    Dette publique : environ 1600 milliards.
    Soit un ratio de 80%

    Imaginez que vous gagnez 30 000 euros par an (votre PIB)
    Et que vous achetiez une maison a 150 000 euros, donc une dette de 150 000 euros.
    Cela donne un ratio de 500%.

    Pourquoi on trouverait tout a fait normal le 2e cas, et pas le premier ? Ils sont fondamentalement similaires. A la difference qu’un etat ne fait en plus jamais faillite et decide de ses recettes, et est « immortel ». Alors franchement, je ne vois pas le probleme.

    My 2 cents.
    Bonne journee,

    /glattering



  • glattering 25 janvier 2013 19:42

    Je cite « Duplicité des gouvernements qui font croire qu’ils décident de tout. »

    Je dirai meme, duplicité des gouvernements qui font croire qu’ils décident de tout, alors que ce n’est pas le cas, mais surtout, qu’ils ont renonce a detenir le pouvoir !

    Car la loi s’impose toujours. Si les gouvernements n’ont plus le pouvoir monetaire, economique etc, c’est bien parce qu’ils y ont renonce !! Et il leur serait aussi facile de le reprendre qu’ils l’ont abandonne ! Seulement, les financeurs de campagne electorales s’assurent que les candidats seront de bons pions reconnaissants qui continueront a ne pas reprendre le pouvoir.

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