Je l’ai écris et je le réécris : il n’y a pas de souci avec le vote électronique si et seulement si : - le logiciel de vote et ses composants sont PUBLICS (tout le monde peut examiner les sources) ; - ce logiciel est certifié/validé/tamponné par le ministère ; - tout citoyen peut vérifier, facilement, que c’est bien le logiciel validé ainsi que ses composants qui sont implantés dans les machines de vote (procédé visuel, hash SHA-256, déchargement sur une clé USB, etc, etc).
Le vote actuel repose sur des bénévoles au service d’un service public. La confiance dans le vote électronique ne sera établie que sur des bases similaires : du public vérifiable.
Sincèrement, qui peut croire à la « colère » (sic) de 7 de ces journalistes (excepté Edwy Plenel) qui montrent jour avec jour, interview après interview qu’ils sont « soumis », sans appel, sans réaction ? Ils peuvent bien être en colère contre Internet, nous, peuple de France, sommes en colère contre leur soumission à un pouvoir sans limite.
Et nous sommes bien plus nombreux que 7 !
C’est facile d’être en colère ! Cela détourne l’attention quant à une inévitable remise en question.
Bien plus, j’AFFIRME que cette masquarade de « colère » n’est qu’une mise en scène à l’approche du vote de la loi LOPPSI et des régionales. Ce qui démontre que la soumission va bien plus loin : ce sont carrément des marionnettes au service d’UN POLITIQUE.
"« Je sais que dans les semaines et les mois qui viennent, vous
verrez reculer le chômage dans notre pays. « Ca ce n’est pas un mensonge ni même de la divination. C’est de l’enfonçage de portes ouvertes. Cela revient à affirmer : »vous allez voir, vous allez mourir, un jour futur« .
»La stratégie économique va
porter ses fruits »« Ca c’est un double-mensonge. Car d’une part il y a les indicateurs économiques de longue durée que vous citez (départs à la retraite, etc) mais SURTOUT après avoir »contracté« 1 million de chômeurs supplémentaires en 18 mois ça ne peut qu’aller mieux ensuite. Et la stratégie n’y est pour rien bien entendu. Et pas un journaleux (désolé mais un journaliste qui ferme sa gueule et courbe l’échine face à un pouvoir aussi débile est un journaleux) pour contredire bien entendu.
Cela fait belle lurette que les états ne peuvent plus rien de rien à l’économie. Ils peuvent agir un tout petit peu au niveau local par des petites politiques agressives sur une durée limitée mais c’est tout. Rien au niveau global sans concertation internationale.
Et pourtant la communication parle toujours du chômage. C’est vendeur. Et 90% de la population croit à ces mensonges d’état étant donné que c’est »vu à la télé" !
" Un Krach d’ampleur produirait une évacuation de l’élite actuelle
discréditée durablement. Les modes des sélections des élites en question
seront donc revues et les valeurs des sociétés seront remises à plat." Personnellement, je ne crois absolument pas à ce schéma. Pourquoi ? Parce que les puissants s’élisent entre elles et l’élite ne peut s’évacuer au sein d’elle-même. L’élite se satisfait d’elle-même en ignorant le reste du monde. En conséquence parler de son discrédit n’a pas de sens. Que le reste du monde la discrédite elle s’en fiche étant donné que ce reste n’existe pas. Ce sont 2 mondes disjoints (mais partageant les mêmes ressources, c’est là le blème) : le premier vit pour lui-même, le second survit tant bien que mal.
C’est la raison pour laquelle ce scénario me semble improbable. Mais il est toujours plus vendeur de prétendre que l’avenir sera plus rayonnant que maintenant.
Pas mal de dirigeants français de petite taille ont émaillé l’Histoire de notre pays. On remarquera qu’ils n’avaient nul besoin de talonnette pour rentrer dans le cadre des photos ou des portraits ni ce besoin irrépressible de s’entourer de plus petits que soi (toujours lors des portraits). D’aucuns ont construit, bâti d’autres n’ont rien fait ou si peu.
Nous avons affaire ici à une nouvelle race : le destructeur négationniste (qui nie le fait de détruitre). Pèle-mêle : - direction de la répression des fraudes en déliquescence ; - libertés publiques écrasées avec les talonnettes ; - juge d’instruction à la trappe ; - police en effectif réduit ; - santé publique ménacée au travers des budgets alloués ; etc, etc. Les « fameuses » réformes montrent bien que l’axe poursuivi est la destruction des valeurs républicaines défendues depuis des décennies ainsi que du ciment social et ce, pour le seul profit des « amis » ou des amis d’amis. Loin, très loin de « remettre le pays sur les rails » (1) le pays est encore plus déraillé qu’en 2007. Que faire ?
db
(1) Ironie du sort, il a été montré que, justement, c’est notre système de protection social et nos valeurs de solidarité (transgénérationnelle pour ce qui des retraites par exemple) qui avaient « tenu » le pays durant la crise.