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Henri Masson

Coauteur de « L’homme qui a défié Babel » avec René Centassi, ancien rédacteur en chef de l’AFP. Paru en première édition en 1995 chez Ramsay, en seconde édition en 2001 chez L’Harmattan simultanément avec sa traduction en espéranto. Publié en 2005 en coréen et espagnol, en février 2006 en lituanien, en octobre 2007 en tchèque. Primé en 2002 par la Fondation Grabowski de l’UEA et consacré “Livre de l’année 2005 recommandable à la jeunesse” par le monde coréen de l’édition. Enregistré sur cassette par l’Association des Donneurs de Voix pour les déficients visuels.

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  • Premier article le 01/10/2005
  • Modérateur depuis le 08/10/2005
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Derniers commentaires



  • Henri Masson 16 avril 2018 19:54

    Si Assad est un criminel de guerre, il y en a un d’une tout autre envergure qui se coule des jours heureux, paisibles en jouant au golf et en se faisant payer de 100 000 à 150 000 dollars pour des conférences : celui qui a déclenché la guerre contre l’Irak en se disant avoir été inspiré par Dieu (!) et sur la base de la fiole exhibée par Colin Powell (qui a honte aujourd’hui de s’être laissé berner par la CIA).

    Lui, il ne sera jamais inquiété alors que ce conflit a entraîné une quantité de morts, de souffrances, de destructions, de l’émigration en masse et créé un terrain fertile au terrorisme. Auprès de ça, Assad a l’air d’un amateur, d’un bricoleur.

    Il ne s’agit pas de glorifier Assad, mais il a toujours respecté le peuple français. Les attentats qui ont frappé la France résultent en grande partie de la guerre d’Irak, de Bush et sa clique de charognards.

    Assad n’a jamais pratiqué le terrorisme contre la France. Macron vient de lui en donner une raison. Pourtant je ne le crois pas si idiot que ça.



  • Henri Masson 16 avril 2018 19:52

    L’honneur de la France c’était Villepin à l’ONU en 2003 face au coup de la fiole de Colin Powell qui a honte aujourd’hui de s’être laisser berner par la CIA.

    Le déshonneur de la France c’est aujourd’hui Macron qui se prend pour "un guerrier" : il avait écrit ça sur son compte Twitter le 9 avril 2017 !

    Après s’être fermement déclaré « socialiste » (répété quatre fois !) en 2014, il a annoncé en 2016, devant Philippe de Villiers : »Je ne suis pas socialiste". Voilà ce que vaut sa parole.

    Que Bachar al-Assad soit condamnable pour crime contre l’humanité, que dire de ceux qui ont permis le décollage du terrorisme islamiste en soutenant les talibans au début des années 1980 encouragés par le secrétaire d’État à la sécurité nationale Zbigniew Brzezinski qui ne paiera jamais ses crimes puisqu’il est mort l’année dernière, sauf s’il existe une justice divine. Le mouvement terroriste islamiste a bien appris la leçon des apprentis-sorciers et s’est retourné contre ses maîtres : il s’est développé de l’Afghanistan jusqu’au continent africain et a très peu frappé les États-Unis, d’abord ses pays satellites européens, surtout la France. Sont apparus ensuite Al Qaida, ISIS et bien d’autres mouvement de même inspiration jusqu’à la côte atlantique de l’Afrique.

    Que dire de Bush II qui a lancé la guerre de 2003 contre l’Irak "sur inspiration divine" alors que la question des droits de l’homme n’était qu’un camouflage comme c’est le cas aujourd’hui en Syrie. La seule chose sur laquelle lorgnent Trump et ses sinistres alliés est l’intérêt géostratégique de ce pays qui a des ressources et surtout un accès à la Méditerranée. Cette guerre a coûté autrement plus de vies humaines, de formes de détresse (émigration massive, refuge politique, etc.), de souffrances physiques et morales (même des soldats étasuniens en sont revenus complètement déshumanisés), de destruction que tout ce qu’a pu faire Bachar al-Assad — qu’il ne s’agit pas de défendre ni d’approuver, mais que l’on mette fin à cette immonde hypocrisie de Macron et de son entourage.

    Et quoi pour le peuple yéménite massacré par une pays allié ou pour les Kurdes massacrés par Erdogan qui applaudit cette opération honteuse comme le fut la guerre de l’opium dans laquelle la France fut impliquée avec les mêmes pays de 1856 à 1860 ?

    Les droits de l’homme n’ont jamais été la préoccupation première du pays qui a le plus semé la guerre et la désolation à travers le monde dans une histoire pourtant bien plus courte que celles de la France et de la Grande-Bretagne.



  • Henri Masson 16 avril 2018 19:51

    Macron, 9 avril 2017 sur Twitter :

    « Je suis un guerrier, un combattant. Il y a une volonté de faire qui me dépasse et m’emporte. #19hRuthElkrief »


  • Henri Masson 16 avril 2018 19:50

    Il a fallu plus de trente ans à Smedley Butler, le général le plus décoré des Marines, pour se rendre compte que la guerre était un racket. Il l’a dit en 1933 puis écrit en 1935 dans “War is a Racket". Plus de 80 ans après, c’est toujours vrai (faire une recherche avec ce titre ou avec "Smedley Butler on Interventionism").

    Des crimes sont commis aujourd’hui sous le masque humanitaire pour cacher des intérêts géostratégiques : Irak, Libye, Syrie — l’Iran est sur la liste d’attente vu qu’il est riche en pétrole, et Washington soutient les forces du chaos au Venezuela très riche aussi en pétrole...

    À cause de Macron qui s’est vanté d’être un « guerrier » (Twitter, 9 avril 2017), le pays présenté comme celui des Droits de l’Homme (des droits humains) devient complice. Quelle gloire d’être applaudi par le sinistre Erdogan et par Trump !

    Il prétend que les frappes ne sont pas une guerre. On ne joue pas sur les mots : il s’agit d’un acte de guerre  ! Pourquoi ne frappe-t-il pas aussi les régimes qui se conduisent de façon pas moins odieuse au Yémen, là où vivent les Kurdes, ou au Congo dit « démocratique » ou en Birmanie et combien d’autres endroits encore ?

    Il joue le rôle qu’avait joué Tony Blair lors de la guerre d’Irak : celui de caniche de la Maison Blanche, et ça sous le drapeau tricolore. C’est à cause de gens de cette espèce que Jean Zay avait écrit "Le Drapeau" dans sa jeunesse (en 1924 : né en 1904 donc à 20 ans), non point par mépris envers la France mais envers ceux qui ont traîné le drapeau dans la boue et le sang pour des intérêts sordides. Jean Zay a payé de sa vie son service loyal envers le drapeau tricolore : exécuté à 40 ans par des milices fascistes.

    Je ne vois en Macron qu’un sinistre spadassin au service de Trump et des multinationales qui menacent tous les États, toute l’humanité, et je ne suis certainement pas le seul en France comme dans de nombreux pays.

    Il est temps que les Français disent haut et fort au monde entier qu’ils éprouvent indignation et dégoût face à ce prétentieux au verbe haut.



  • Henri Masson 16 avril 2018 19:47

    Merci beaucoup. L’important est de montrer son vrai visage aux citoyens et ce sont eux qui décideront de sa destitution à la fin de son mandat.

    Chacun sait ce que vaut sa parole :

    L’homme qui “Trump“ les Français :

    Je suis socialiste

    répété quatre fois le 4 décembre 2014 devant des économistes réunis par le magazine “Challenge“ au 1er sommet de l’Économie…

    “Je ne suis pas socialiste“

    19 août 2016 aux côtés de Philippe de Villiers au Puy du Fou, Vendée…


    Le lieu était fort bien choisi pour dire ça. Dans « Le singe fou » (« The Crazy Ape »), le prix Nobel de médecine Albert Szent-Györgyi avait écrit : 


    Le monde actuel est une Gérontocratie, dominée par des personnes dont le cerveau est gelé depuis avant l’âge atomique. Ils agissent comme il était peut-être bon d’agir avant cet âge, mais leurs actions restent sans rapport avec le nouvel ordre des choses.


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