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Hervé Torchet

45 ans, je suis célibataire, j’habite l’ouest parisien, j’édite des documents historiques, dont un ensemble monumental, la Réformation des Fouages de 1426, le recensement des 200000 chefs de familles bretons dans les années 1426 et suivantes. Trois volumes sur neuf sont déjà parus depuis 2001. Le quatrième paraîtra fin 2009. J’ai aussi édité une correspondance passionnante sur la fin de l’Ancien Régime et le début de la Révolution, dans un petit coin de Bretagne également, mais plusieurs des acteurs concernés ont un rôle important à Paris et ce document a une valeur très exemplaire en démontrant les réseaux qui, plusieurs années en amont, préparent la Révolution. Mes opinions politiques sont centristes (il paraît qu’il faut les déclarer maintenant avant d’écrire un texte journalistique), mon précepte vient de Victor Hugo (« Les Contemplations ») : « Agrandir les esprits, amoindrir les misères ».

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  • Premier article le 28/02/2007
  • Modérateur depuis le 16/11/2009
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Derniers commentaires



  • Hervé Torchet 29 septembre 2009 21:58

    L’objet de mon article n’est pas de me prononcer sur la culpabilité de Polanski. Le système du plaider coupable fait que, désormais, Polanski se trouve dans le cadre du pacte qu’il a signé avec celle qui est légalement sa victime (qui implique qu’il reconnaisse officiellement et juridiquement les faits qui lui sont imputés). Ce qu’il cherche, c’est que la justice respecte l’engagement pris par le procureur en 1977, que je juge s’apprêtait à ne pas suivre lorsque Polanski a pris le large.

    Il ne faut pas oublier, d’ailleurs, que Polanski s’était fait plutôt mal voir des institutions californiennes dans son film Chinatown, sorti en 1974 (en 1975 et 1976, il était en France pour un autre film), où il dénonçait un important scandale local, politico-financier (et environnemental, si ma mémoire est bonne) tiré d’un livre, et que cela jouait dans ses relations avec les institutions locales. Le film aurait dû être tourné par l’auteur du livre et a finalement été confié à Polanski. Y avait-il un risque pour son auteur ? Tout ceci, mêlé au fait que Polanski menait une vie déréglée qui le rendait vulnérable aux provocations, donne un parfum légèrement différent de ce qu’on lit couramment, mais encore une fois, l’objet de cet article est la difficulté de la preuve et de la disculpation, et la perversité de certains dispositifs juridiques.

    Il est parfaitement exact que les motivations affichées par bcp de ses soutiens tiennent au corporatisme et à une notion de privilège qui est intolérable. C’est indécent.

    Je ne comprends pas pourquoi on ne fait pas simplement appel au droit au rachat dont bénéficie chaque coupable, qu’il soit puissant ou misérable.



  • Hervé Torchet 29 septembre 2009 19:11

    Si Polanski comparaît devant la justice californienne, ce ne sera certainement pas pour que la vérité soit faite sur les faits que vous citez, mais seulement pour le prononcé du jugement, l’énoncé de la peine, son exécution, et peut-être un autre procès pour délit de fuite, qui devrait le mettre à l’ombre pour longtemps. Au vu de sa vie depuis 30 ans, est-ce mérité ?



  • Hervé Torchet 29 septembre 2009 17:12

    Si les enquêtes étaient des preuves, il n’y aurait pas besoin de procès.



  • Hervé Torchet 29 septembre 2009 17:01

    Il y a un double lien réel entre les deux sujets : la difficulté de la preuve et de la disculpation, d’une part, et la promesse de clémence ouvrant la voie à l’arbitraire judiciaire.



  • Hervé Torchet 29 septembre 2009 16:59

    Ce que Polanski a fait depuis trente ans entre forcément en ligne de compte : il n’a pas récidivé. C’est donc que le but qui aurait été recherché par l’incarcération est atteint sans l’incarcération : Polanski s’est abstenu de récidiver. On ne sait pas s’il est vraiment coupable (il ne peut plus se déclarer innocent, sauf à démentir le plaider coupable de 1977, ce qui pourrait le renvoyer aux assises, avec les pb de preuve et de disculpation encore pires qu’alors), mais on sait qu’il n’a pas été incriminé dans semblable affaire depuis ce temps.

    Le rachat est-il impossible ?

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