ou alors les « bandits » peuvent être réinsérés dans la société, dans un domaine qu’ils connaissent déjà, via les emplois crées par une législation plus souple : d’une pierre deux coups !
et non, le cannabis « n’endort » pas le cerveau, loin de là, et les effets ne sont en aucun cas comparables avec ceux de l’alcool. Il est vrai qu’une personne sous ganja puisse sembler endormie, mais vous êtes probablement au courant qu’il ne faut pas se fier aux apparences. ne connaissant pas l’opium, je ne prononcerais qu’avec plus de réserves, mais je doute que les effets soient similaires : l’opium provoque une dépendance physique par exemple, ce qui ne peut arriver avec le cannabis, la substance active mettant trop de temps à être évacuée du corps pour que celui-ci entre en état de manque.
au vu du ton employé, j’en déduis qu’une expérience négative, ou un simple rejet primaire lié à l’ignorance sont à l’origine de votre point du vue. je ne pourrais que trop vous conseiller de vous renseigner et d’expérimenter par vous même pour vous en faire une idée un peu moins extrème.
dites vous qu’il y a probablement une raison pour que l’homme consomme des substances psychoactives depuis des lustres (les plus anciennes traces de consommation de cannabis remontent à il y a plusieurs millénaires, en Chine par exemple).
sauf erreur de ma part, les protestations de Google & Wikipédia n’avaient strictement rien à voir avec la fermeture de megaupload comme semble le suggérer l’introduction : le blackout servaite à lutter contre les projets de lois SOPA/PIPA.
« Pourquoi se casser le tronc à imaginer quelque chose, à l’étudier pour
rendre sa matérialisation possible,puis consacrer du temps à améliorer
vingt détails plus ou moins importants, si au final, il n’y a rien à
gagner ? »
je pense, et peut-être me trompe, qu’un inventeur est davantage motivé par le fait de créer que par un quelconque pécule. réussir à améliorer la vie des gens au quotidien est en soi un sentiment qui ne peut s’acheter. enfin, l’accès « libre » aux idées sous-jacentes à l’invention peut permettre de les réutiliser dans un cadre tout à fait différent, et donc de faciliter une meilleure propagation/réutilisation de l’idée. enfin, le partage de l’idée peut permettre une mise en pratique plus rapide, et favoriser l’apparition de nouveaux modèles de fabrications.
à titre d’exemple, je renvoie à toutes les créations, artistiques ou non, effectuées avant l’apparition des « droits d’auteurs ». même si les créateurs sont morts pauvres & ont été jetés dans la fosse commune, leurs idées continuent encore de perdurer aujourd’hui, et c’est à mon avis le plus important.
dans le domaine du logiciel, les dérives de ce système, portées par les patents, montrent bien leurs inefficacité : les entreprises, plutôt que de créer une véritable valeur ajoutée, consacrent une partie de leur temps/investissement à se défendre/attaquer/déposer des nouveaux brevets logiciels, car, si elles ne le font pas, elles prennent le risque de se faire attaquer, donc de se faire assigner en justice et d’y perdre de l’argent. on peut assimiler la possession d’une quantité importantes de brevets à la possession d’une arme dissuasive ; la pertinence des informations brevetés n’intervient alors que très peu…
le cas du portugal est assez édifiant : confronté à une forte consommation de drogues dure il y a une dizaine d’années de cela, le gouvernement a décriminalisé la possession/consommation en considérant les usagers comme des personnes souffrantes plutôt que des criminels. et les résultats sont là !